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Mar/13
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Le mot du jour : prostration

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Prostration.

Vendredi 8 mars 2013

Source de la recherche :
Le paragraphe suivant, tiré d’un texte de David Desjardins publié dans le quotidien Le Devoir du 2 mars 2013 :

« Mathieu, Élise et Julie ont 32, 25 et 29 ans. Ils ont l’air d’étudiants qui tuent le temps à la Brûlerie entre deux cours, avec leurs ordis, leurs iPhone, leurs feutres Sharpie et leurs cahiers de croquis. Sauf qu’ils bossent en m’attendant et que le café, c’est un peu une extension du bureau. Ils sont leur propre patron et travaillent dans le Web et les communications. Leur rapport aux réseaux sociaux relève d’une sorte de ponctuation qui rythme leurs jours, si bien, que leur lien au monde est à la fois réel et virtuel. Un peu de magazines, beaucoup de Pinterest. Des rencontres en chair et en os et des messages en masse sur Facebook.»

«Ils font partie d’une génération dont on prétend qu’elle est la plus individualiste de l’histoire, rivée à ses écrans, obsédée par ses envies de choses. Toutes ces jeunes solitudes alignées devant des écrans dans la vitrine des cafés avec des écouteurs fixés aux oreilles renvoient exactement cette image d’ultramoderne prostration. Et pourtant, ces trois-là, avec quelques amis, sont peut-être en train de changer le monde des affaires en même temps qu’ils réinventent le sens du réseau social, le temps de sauver de la fermeture leur pizzeria favorite.»

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin prostration comme suit : « État d'abattement, de faiblesse et d'inactivité.»

Le Grand Robert propose les synonymes suivant : abattement, accablement, anéantissement, léthargie.

Le dictionnaire Le Larousse propose quant à lui la définition suivante : « État d’accablement profond qui se traduit par une absence complète de ressort, d’énergie.

Au sens religieux du terme, Le Grand Robert définit prostration comme suit : « Attitude liturgique qui consiste à s'étendre entièrement sur le sol, face contre terre, après s'être agenouillé. »

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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