Cinq autres Québécois qui s’illustrent à Boston

NDLR : Le quotidien La Presse a publié, lundi et mardi, une série d’articles signés Michel Marois relativement à des Québécois qui étudient et pratiquent un sport à un haut niveau à Boston. Des textes forts intéressants pour quiconque suit les prestations de nos Québécois dans le réseau du baseball collégial et universitaire américain. Bonne lecture!

Revue de presse

Michel Marois, La Presse le 5 mars 2013

Voici cinq autres athlètes étudiants québécois qui aident les équipes de hockey de Boston University, Northeastern et Harvard à briller.

Photo ci-dessus : Sarah Lefort, joueuse de hockey à Boston University. (Photo Steve McLaughlin, Boston University)

SARAH LEFORT
Originaire d'Ormstown
Hockey, Boston University
Première année (freshman)

C'est la jeune qui monte. Déjà sur le programme national à seulement 18 ans, elle était en tête de liste du recrutement de tous les bons programmes universitaires de hockey et a préféré suivre la «filière québécoise» de Boston University. «Je suis venue l'été dernier pour prendre deux cours et m'habituer à l'environnement, explique-t-elle. Vivre en résidence avec mes coéquipières aide beaucoup, jouer avec Marie-Philip (Poulin) aussi...

Dotée d'un sens offensif exceptionnel, Sarah apprend à devenir une joueuse complète, comme son modèle. «C'est impressionnant de côtoyer ces filles - mes idoles -, aux camps de Hockey Canada et ici, avec les Terriers, confie-t-elle. J'essaie de l'oublier un peu, afin de me concentrer sur mon jeu, sur les petites choses qui font la différence sur la patinoire.

«On a un super programme de hockey à Boston University. L'entraîneur est réputé, l'encadrement est solide et nous avons tous les outils pour bien faire.»

Sarah a marqué deux buts lors du dernier match de la saison régulière, la semaine dernière, pour aider les Terriers à enlever le titre de la conférence Hockey East devant leurs rivales de Boston College.

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RAPHAEL GIRARD
Originaire de St-Hyacinthe
Hockey, Harvard
Troisième année (junior)
Étudiant en Études latines

Il faut une bonne tête pour étudier à Harvard et Raphael Girard en a visiblement une très bonne. Alors que plusieurs athlètes étudiants s'inscrivent dans des programmes d'études générales, lui a opté pour les études hispaniques afin d'améliorer, entre autres, sa maîtrise de l'espagnol et du portugais.

Ce gardien de but, qui avait égalé un record de Patrick Roy dans le midget AAA, est passé par un «prep school», à Northwood. «Je n'aurais pas pu entrer à Harvard sans cela, explique-t-il. La première saison, ç'a été dur d'attendre mon tour derrière deux gardiens séniors. Mais là, ça va bien.

«Et ça va super bien dans mes études. Il prenne ça très au sérieux ici - sans doute plus qu'ailleurs - et on ne peut pas rater un cours ou avoir une mauvaise note. Mes parents voulaient que j'aie un bon plan B si jamais le hockey ne fonctionne pas; difficile d'avoir mieux qu'un diplôme de Harvard!»

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ISABEL MÉNARD
Originaire d'Ottawa
Hockey, Boston University
Quatrième année (senior)
Étudiante en sociologie

Isabel a suivi un parcours un peu atypique avant d'atterrir à Boston University. Elle et sa soeur jumelle Talia ont d'abord été recrutées par l'Université Syracuse, dans un programme moins relevé où Isabel s'est vite imposée comme une joueuse d'exception.

«J'ai transféré à Boston après deux ans pour rejoindre Marie-Philip (Poulin, qu'elle avait connue avec la formation nationale U22 du Canada) avec une équipe qui venait d'atteindre la finale du Frozen Four. Le programme de hockey est très fort ici, le groupe est vraiment bon et le niveau est très relevé entre toutes les équipes.

«En plus, j'adore Boston. J'habite seule en appartement, au contraire des autres qui sont en résidence pour la plupart, mais je suis juste à côté du campus. De toute façon, on est presque toujours à l'aréna!»

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SONIA ST-MARTIN
Originaire de Pierrefonds
Hockey, Northeastern
Troisième année (junior)
Étudiante en communication

Ralentie par des blessures en début de saison, Sonia n'en est pas moins restée l'une des meneuses de son équipe par sa bonne humeur contagieuse. De retour au jeu après les Fêtes, elle a aidé les Huskies a terminé la campagne en force, avec notamment un deuxième titre consécutif au Beanpot.

Sonia étudie en communication et elle aspire à une carrière dans les médias électroniques. «J'ai choisi Northeastern pour le programme de hockey et la qualité des installations, mais aussi parce qu'ils ont un programme de coop qui me permet de faire mes stages au Québec, l'été.

«Cela dit, Boston est une très belle ville et j'y suis très à l'aise. C'est souvent moi qui organise les sorties avec les filles de l'équipe, raconte-t-elle. Nous sommes vraiment près du centre-ville et nous aimons bien aller au cinéma, juste à côté de Boston Commons (le grand parc au centre de Boston).»
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KAYLA TUTINO
Originaire de Lorraine
Hockey, Boston University
Deuxième année (sophomore)
Étudiante en gestion

Elle aussi a opté pour Boston University après une belle carrière junior en Ontario. Pas très grande, elle se démarque par son sens du placement sur la patinoire et par un flair remarquable en fin de match. Kayla a marqué plusieurs buts importants cette saison dans les dernières minutes de jeu et son entraîneur, Brian Durocher, n'hésite pas à l'employer dans ces situations.

«Je voulais jouer à un bon niveau et le programme de hockey de BU est vraiment très fort, explique la jeune femme de Lorraine. Nous sommes vraiment très bien installées, avec notre propre patinoire et tout le matériel nécessaire.

«J'habite en résidence avec d'autres filles de l'équipe et l'ambiance est vraiment très bonne. Nous avons beaucoup de plaisir ensemble, sur la glace et aussi à l'extérieur. Boston est une belle ville et nous sommes près du centre-ville. Ça va aussi bien dans mes études», résume celle qui a remporté plusieurs prix pour sa façon de concilier avec succès sport et étude.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.