Jean-Félix Proulx aurait aimé pouvoir continuer!

Les nôtres dans les universités et collèges américains

Texte et recherches de Jacques Lanciault

Laval, le 5 mars 2013 – Jean-Félix Proulx a obtenu un court départ dimanche, alors que son entraîneur du Trinidad State Junior College l’a retiré du match au début de sa quatrième manche de travail, alors que Jean-Félix n’avait même pas atteint le cap des 60 lancers. Et pourtant, l’artilleur trifluvien n’allait pas si mal que cela. Il venait de lancer trois manches ne cédant qu’un seul point sur trois coups sûrs. En quatrième, il a cédé un but sur balles et un simple aux deux premiers frappeurs à se présenter devant lui et s’en fut fait de sa journée de travail.

Le problème est que celui qui a pris la relève a permis aux deux coureurs mis sur les buts par Proulx de croiser le marbre. Finalement, celui qui au Québec porte les couleurs des Aigles Plante Sports de Trois-Rivières de la Ligue de baseball junior élite du Québec a cédé trois points mérités sur quatre coups sûrs et deux buts sur balles. Proulx a également passé deux frappeurs dans la mitaine.

Le coéquipier québécois de Proulx, tant au Colorado qu’à Trois-Rivières, Bryan Blouin, a été tenu en échec 0-en-4 au cours d’un week-end ponctué de quatre matchs face au Western Nebraska College.

Blouin, Proulx et leurs coéquipiers ont remporté les deux matchs du samedi 5-0 et 5-1 et se sont inclinés 9-2 et 7-5 lors des deux affrontements du dimanche. Une situation idéale pour eux, car, assez curieusement, les deux rencontres du samedi étaient des matchs de conférence, alors que ceux de dimanche ne l’étaient pas… et pourtant les quatre rencontres opposaient l’équipe de Trinidad à celle du Nebraska.

« L’explication est simple », nous précise Jean-Félix. « Nous jouons un maximum de six matchs de conférence contre chacune des équipes de notre groupe. Or, notre calendrier présente huit affrontements contre la troupe du Western Nebraska College. »

Photo ci-dessus : Jean-Félix Proulx n’a pas eu l’occasion de lancer à son goût dimanche… une chance, il aura l’occasion de se reprendre, le calendrier d’une équipe collégiale, c’est long.