Notre zéro : Russell Martin… une réponse!

NDLR Nous publions ci-dessous les commentaires fort intéressants laissés sur Facebook par madame Marie-Claude Garcia suite à la publication sur Canoe.ca d’un texte, non signé, fustigeant Russell Martin et titré « Notre zéro : Russell Martin ».

Laval, le 2 mars 2013 – Il est incroyable de constater comment les Québécois de l’information se plaisent à démolir non seulement une carrière exemplaire, mais également un homme professionnel remarquable comme Russell Martin!

Ce manque de perspective de tous ceux qui sont dans le jugement démontre bien qu’ils ne connaissent pas grand sur le baseball des ligues majeures, des ligues mineures, des championnats et de la Classique, entre autres... Tout ce qui les intéresse est de produire un papier à sensation ou de créer l’évènement!

Misère! Certes Martin n’a que 30 ans, cependant cet athlète de haut niveau n’est pas arrivé dans les ligues majeures hier, sans passer par des efforts olympiens, en oubliant tant soit peu de vivre comme les autres enfants, une jeunesse, une adolescence communes à tous les êtres humains...

Martin a déjà plus de 25 ans de métier, de profession! Quant à ceux qui ont la plume facile, a-t-on mesuré ou quantifié la même expérience, les mêmes aptitudes inhérentes à leur rôle et fonction... Ces derniers sont loin, derrière les marches gravies par Russell Martin!

Ceux sont des petits Joes-Connaisseurs qui passent avec le temps; dont on en oubliera les noms, mais celui de Russell Martin sera toujours dans la mémoire de celles et ceux qui aiment le baseball et le sport!

Le déclencheur :

Cette semaine, nos héros ont fait parler d’eux pour leurs succès sur et hors du terrain, alors que notre zéro s’est plutôt fait remarquer pour une décision douteuse.

NOTRE ZÉRO : RUSSELL MARTIN
Le terme «zéro» est peut-être exagéré, mais Russell Martin s’est tout de même attiré quelques critiques cette semaine en refusant de défendre les couleurs du Canada lors de la prochaine Classique mondiale de baseball.

La décision du receveur québécois était cependant bien prévisible. Il avait bien averti les dirigeants de Baseball Canada qu’il participerait à la compétition uniquement s’il pouvait jouer à l’arrêt-court, une position où il a évolué dans les mineures.

L’athlète de 30 ans avait justifié son choix en affirmant que le poste de receveur sur une base régulière était trop exigeant en début de saison. Ainsi, il ne voulait pas compromettre ses débuts avec sa nouvelle équipe, les Pirates de Pittsburgh, qui lui ont offert un contrat de deux ans d’une valeur de 17 millions $ cet hiver.

Devant le refus des Pirates de le laisser jouer à l’arrêt-court, Martin a tout simplement renoncé à représenter le Canada.

Un choix justifiable, certes, mais qui manque un peu de tact. En effet, les risques de blessures sont également très élevés à l’arrêt-court, où Martin n’a pas joué depuis 2002. Le receveur semblait davantage vouloir se payer un «trip» personnel que représenter son pays.

C’est peut-être là un signe de la faible importance de la Classique mondiale aux yeux de bien des joueurs des ligues majeures.

Texte publié par Jacques Lanciault.