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Portrait de Didier Landry : baseballeur-étudiant

Revue de Web

Texte d’André Roy publié initialement sur le site Internet du Sport Études Baseball Cardinal-Roy/Pointe-Lévy

Didier Landry Québec, le 1er mars 2013 – Didier a amorcé son séjour aux États-Unis en Californie en 2012 dans un Junior College (JUCO) qui se nomme le College of the Sequoias. Cette année, il a opté pour l'University of Arkansas, située à Pine Bluff. L’équipe de cette université, les Golden Lions, évolue en division 1 de la National Collegiate Athletic Association (NCAA).

En plus de poursuivre sa jeune carrière de baseball aux États-Unis, Didier poursuit ses études en communication et en business où il a obtenu deux certificats.

Il vise maintenant, dit-il, à décrocher son baccalauréat en Business Marketing à la fin de l’année 2014.

Sur le plan baseball, il y a une grosse différence entre le JUCO et la NCAA. « Dans la NCAA, il y a un nombre d’heures fixé pour s’entraîner durant la semaine, incluant les pratiques, les séances en gymnase et n’importe quelle autre rencontre de baseball.

On doit aussi avoir une journée “off” obligatoire par semaine et les pratiques ne peuvent s’étendre que de la mi-septembre à la mi-novembre. »

« Et, la reprise ne commence qu’à la mi-janvier. Ce sont les mêmes règlements pour toutes les équipes dans le pays afin que tous les joueurs soient égaux. »

« D’août à septembre, avant d’avoir le droit de pratiquer officiellement, on a le droit à seulement 30 minutes par jour. Alors les pratiques sont de très courte durée ».

« Tandis qu’au JUCO, on peut pratiquer chaque jour pendant des heures et des heures. Il y a des entraînements au gymnase, le mardi et jeudi à 5 h 30 le matin et le dimanche soir quand ils ne sont pas sur la route. »

Et Didier, le baseballeur de Saint-Étienne, d’ajouter : « Le début de saison est le même pour tous dans cette catégorie, c’est-à-dire le vendredi 15 février. Quant à mon équipe, les Golden Lions de l'University of Arkansas, qui évolue dans la Conference SWAC, a ouvert sa saison contre l’équipe du North Dakota State University. Cette année, je devrais être lanceur partant en semaine et releveur la fin de semaine ».

« D’après moi, le calibre de jeu des équipes d’ici par rapport à celle dans laquelle je joue au Québec, me semble très fort. Nous venons de jouer une série de deux matchs contre l'University of Oklahoma qui est classée 13e au pays. Tous les lanceurs lançaient au-dessus de 90 MPH ».

« Les frappeurs sont plus intelligents, et ils te font mal quand tu lances au-dessus de la ceinture. Tes erreurs de lancer te coûtent très cher puisqu’ils cognent solidement. Ils peuvent pratiquement tous frapper la balle de l’autre côté de la clôture. En tant que lanceur, tu ne peux pas prendre de “break” sur les frappeurs du bas de l’alignement, car ils savent tous frapper. En gros, la “game” est plus rapide. »

Lorsqu’il était au JUCO, les pratiques étaient vraiment longues, mais dans la NCAA, l’on impose un maximum d’heures de pratique par semaine. « Les pratiques sont plus courtes, mais très intenses, ça devient épuisant. Dépendamment du calendrier de l’équipe et de nos horaires de cours, il se peut que des pratiques se tiennent le matin, l’après-midi ou le soir. Des cages intérieures de frappeurs sont disponibles en cas de froid ou de pluie. »

L’automne a été difficile pour notre lanceur format géant (6'6'') puisqu’il s’est fracturé un pied le jour de l’Halloween. Il a dû être opéré en novembre dernier (on lui a mis une vis dans le pied). Ce qui l’a tenu à l’écart du jeu jusqu’à la mi-janvier 2013. Il a eu son premier départ contre les Sooners d’Oklahoma mardi dernier. On l’a fait lancer très peu de balles parce ce qu’il venait de revenir au jeu (2 ml, 2 p, 1 cs, 1 bb, 2 fa).

Toutefois, Didier est confiant que cela se replacera très bientôt. « Ce fut une belle expérience pour moi de lancer contre une équipe de ce calibre, dit-il » « Le match était même diffusé à la télévision au canal Fox Sports, poursuit-il ».

Sur le plan de l’adaptation, sa première année en Californie a été difficile au début. « Mais grâce à mon séjour au Collège anglais Saint-Lawrence à Québec, elle s’est faite assez rapidement. Les entraîneurs m’ont bien accueilli et les joueurs aussi. Jusqu’ici, j’adore mon expérience. Si j’avais à recommencer, je ne changerais rien ».

Quelle expérience!

Enfin, Didier ne cache pas que son rêve premier serait d’être repêché et de jouer professionnel. « Sinon, dit-il j’aurai appris l’anglais et j’aurai obtenu un baccalauréat en marketing, deux acquis qui me permettront de bien vivre ma vie. J’ai fait de nouvelles connaissances qui vont durer toute ma vie. Et j’ai voyagé partout aux États-Unis. Voilà des expériences qui m’aideront à progresser dans la vie. »

Rappelons que Didier a fréquenté le programme Sport-Études Baseball au secondaire et au collégial de 2007 à 2010. « Le programme à Saint-Lawrence est vraiment une belle porte d’entrée pour les États-Unis. L’entraîneur-chef, Jean-Philippe Roy, y fait de l’excellent travail et je suis sûr que depuis mon passage à SEB, le programme a évolué à coup sûr ».

Nos meilleures chances t’accompagnent Didier!

Revue de Web publiée par Jacques Lanciault.

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