Fév/130
L’expression du jour : courir la gueuse
Textes et recherches de Jacques Lanciault
Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...
Vendredi 15 février 2013
Source de la recherche :
Le paragraphe suivant, tiré d’un texte de Gilles Archambault publié dans le quotidien Le Devoir du 9 février 2013 :
«Petit oiseau du ciel est un roman copieux dont la lecture prend une bonne trentaine d’heures. Son intrigue, à n’en pas douter, est celle d’un roman de gare, jamais très loin du mélodrame. Comme souvent, Joyce Carol Oates recrée dès les premières pages l’atmosphère d’une petite ville de province, dans un coin de l’État de New York particulièrement désolant. Sparta est un lieu imaginaire qui n’a rien pour faire rêver. On y boit de la bière et du whisky à tire-larigot, on y ingurgite du fast-food, on court la gueuse dans des motels plus minables que de raison.»
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin gueuse comme suit : «Femme de mauvaise vie. »
Le grand format du Robert précise que la locution Courir la gueuse ou les gueuses signifie : se débaucher.
Antidote quant à lui propose la définition suivante du mot gueuse: « prostituée. »
Photo ci-dessus tiré du film "Au service de Sara", mettant en vedette Elizabeth Hurley et Matthew Perry
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