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« La famille d’abord! » – Sébastien Boucher

Revue de presse

Mario Morissette, Le Journal de Québec, le 7 février 2013

Sébastien BoucherVétéran de quatre saisons chez les Capitales de Québec, Sébastien Boucher a reçu, mardi, un coup de fil des dirigeants des Reilieros d’Aguascalientes.

Quatre mois après avoir tendu une première perche, cette formation de la ligue estivale du Mexique (calibre AAA) démontre de nouveau son intérêt pour le joueur-étoile de la ligue CanAm.

Photo ci-dessus : Le voltigeur Sébastien Boucher confirmera, au cours des prochaines heures, s’il joint les rangs des Rieleros d’Aguascalientes ou s’il dispute sa cinquième saison chez les Capitales de Québec. (Photo Journal de Québec)

«J’étais sans nouvelles d’eux depuis l’automne. Leur directeur général a laissé un message dans ma boîte vocale. Avant de le rappeler, je dois discuter avec ma conjointe (Nathalie). Nous étions justement en train de peser le pour et le contre.

«C’est une décision familiale très importante. Ai-je le goût de partir là-bas tout seul pendant quatre mois? D’y amener ma conjointe et mon fils?», s’interrogeait Boucher, joint, hier, à son domicile de Gatineau.

Responsabilités accrues
Qui plus est, à 32 ans, Boucher ne souhaite pas mettre en péril son après-carrière dans l’enseignement du baseball.

«À titre de nouvel entraîneur en chef au sein du programme sport-études de l’école secondaire Nicolas-Gatineau, mes responsabilités ont été accrues. Nous comptons sur 38 jeunes, cette année, et ce nombre grimpera à plus de 50, l’an prochain.

«Puis, les dirigeants de notre programme œuvrent à obtenir une certification régionale, à l’exemple de ce qui se fait à Québec et à Trois-Rivières. Le baseball se développe dans l’Outaouais avec des équipes midget AAA et junior élite. Je veux garder mon nez dans ces projets», a précisé Boucher, qui a succédé au fondateur de ce programme, Stéphane Pétrozio.

Conflit d’horaire
Boucher devrait également négocier avec un conflit d’horaire s’il acceptait la proposition mexicaine.

«Le camp d’entraînement de l’équipe d’Aguascalientes débutera le 11 février. Les jeunes enrôlés au sport-études participeront à un camp et à des matchs à Vero Beach (Floride), du 2 au 10 mars. Je suis l’organisateur de ce séjour…»

L’argent fait-il le poids?

Les formations mexicaines offrent des salaires plus alléchants que la CanAm aux vétérans des ligues mineures.

À Aguascalientes, une ville située au cœur du Mexique, Boucher pourrait gagner quelque 6000 $ US par mois, durant une saison régulière de 113 parties, débutant le 22 mars et se terminant le 3 août.

«C’est beau sur papier, mais si tu ne finis pas le mois, ce n’est pas trop payant en fin de compte. Et quand j’additionne mes deux salaires actuels, j’ignore si l’expérience mexicaine en vaudrait le coût», badine Boucher.

Vite sur la gâchette
Le voltigeur a encore frais à la mémoire la mésaventure de son coéquipier Jeff Duda, remercié cavalièrement le printemps dernier par les Leones du Yucatan.

«Jeff avait connu un mauvais départ (fiche 0-2, mpm 7,47) et son aventure était déjà terminée.»

De retour chez les Caps, Duda a remporté le titre de lanceur par excellence de la CanAm avec une fiche de 15-1 et une mpm de 2,09.

«Je n’ai pas encore terminé ma réflexion, mais il appert que la conciliation familiale et professionnelle serait plus facile chez les Capitales».

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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