Le mot du jour : holding

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Dimanche 3 février 2013

Source de la recherche :
Les deux paragraphes suivants, tirés d’un éditorial de Serge Truffaut, publié dans le quotidien Le Devoir du 28 janvier 2013 :

«Promis, juré. Les grands de ce monde vont partir à l’assaut de la citadelle fiscale dans le but de réduire à trois fois rien les entourloupettes légales dont les grandes entreprises usent et abusent afin de ramener l’imposition de leurs bénéfices à un exercice de figuration. Tel est du moins l’engagement pris par le premier ministre britannique, David Cameron, qui, en tant que président du G8 édition 2013, veut faire de ce sujet le thème central des discussions avec ses homologues.

Cette intervention, Cameron l’a effectuée après la publication d’une enquête menée par le quotidien financier néerlandais Het Financieele Dagblad qui a produit un certain bruit, car l’on y apprend en effet que les grandes entreprises, celles notamment de l’univers informatique, ont plus que jamais recours à la création de « holdings » financières ayant pignon sur rue aux Pays-Bas. On apprend également que ces mêmes entreprises s’apprêtent à délocaliser les emplois les mieux payés.»

Définition :
Surpris de l’utilisation au féminin de l’anglicisme holding, j’apprends du dictionnaire de mon correcteur électronique Antidote qu’effectivement ce mot peut s’utiliser dans les deux genres.

Antidote définit ne nom masculin ou féminin holding comme suit : « Société détenant des participations financières dans d’autres sociétés afin de les diriger. »

La remarque suivante est également publiée par Antidote : « Au Québec, on utilise plutôt société de portefeuille ou société de participation. Cet anglicisme est toléré ailleurs dans la francophonie. »