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Le mot du jour : Campivallensien

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Logo de la ville de Salaberry-de-Valleyfield

Dimanche, 30 décembre 2012

Source de la recherche :
Le paragraphe suivant tiré d’un texte d’Éric Tremblay publié dans l’hebdomadaire Le Soleil de Salaberry-de-Valleyfield du 20 décembre 2012 :

« La dernière année n’a pas toujours été facile pour le lanceur Iannick Rémillard. Mais au Canisius College, le Campivallensien conjugue ses exigeantes études en médecine sportive et le baseball dans la NCAA. L’étudiant-athlète a gagné en force cet automne, tant sur le plan physique que mental.»

Définition :
Le dictionnaire internet reverso.net nous indique qu’un Campivallensien est « un natif ou un habitant de Salaberry-de-Valleyfield au Canada ».

Le site Internet de la ville de Salaberry-de-Valleyfield explique quant à lui l’origine du gentilé :

« Le 5 avril 1892, le pape Léon XIII éleva par bref apostolique la ville de Salaberry-de-Valleyfield à la dignité épiscopale sous la désignation ecclésiastique de Campivallensis. Ce terme est la transposition en latin des éléments constitutifs du toponyme Valleyfield, à savoir valley “vallée” (latin val, diminutif vallensis “petite vallée”) et field “terrain, champs” (latin campus, au pluriel campi) (Dugas, 1980, p.31)

Est-ce l'usage ou une personne qui ajouta le suffixe “ien” à Campivallensis? L'initiative reviendrait-elle à Mgr Joseph-Médard Émard, premier évêque du diocèse de Valleyfield (1892-1922) ou à l'Abbé Lionel A. Groulx? Nous n'en savons rien. Des recherches aux archives du diocèse et dans les journaux locaux s'imposeraient. Cependant, l'usage le plus ancien du gentilé Campivallensien que nous avons relevé apparaît dans la Petite histoire de Salaberry-de-Valleyfield de l'Abbé Lionel A. Groulx (1913), lorsqu'il écrit que “les Campivallensiens reconnaîtront en l'histoire de Salaberry-de-Valleyfield la caractéristique de toutes les villes du Québec français” (préface).

Le 22 septembre 1980, suite à une lettre de Monsieur Jean-Yves Dugas de la Commission de toponymie, le Conseil de Salaberry-de-Valleyfield reconnaissait à la proposition (R 80-881) des conseillers Jean-Louis Bertrand et Adrien Lefebvre, le gentilé “Campivallensien”.

Source : Journal annuel de la Société Historique de la Vallée de Châteauguay. »

L’encyclopédie libre Wikipédia nous apprend qu’il existe plusieurs variantes orthographiques pour ce mot, soit : Campivalencien(ne), Campivalensien(ne), Campivalentien(ne), Campivallencien(ne), Salaberrien(ne), Valcampiste, Valleycampien(ne), Valleyfieldois(e).

Photo ci-dessus : L'identification visuelle de la ville de Salaberry-de-Valleyfield qui représente un coucher de soleil au fil de l'eau est composée de trois éléments symboliques distincts :

Le soleil couchant exprime la situation géographique. La ville est située sur la Rive-Sud du fleuve Saint-Laurent en même temps qu'au sud-ouest de la province de Québec.

L'eau, représentée par un ensemble de vagues stylisées, rappelle la baie Saint-François et l'environnement aquatique qui caractérisent la municipalité. Salaberry-de-Valleyfield possède une réputation internationale fortement établie dans le monde des sports nautiques.

L'administration municipale adoptait, le 11 juillet 1983, un nouveau logo. Celui-ci, tout en recréant un sentiment d'appartenance et de fierté, répondrait mieux aux exigences des moyens modernes de communication.

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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