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Aumont gagne en notoriété

Revue de presse

Marc Brassard, Le Droit, le 17 décembre 2012

Phillippe Aumont

Phillippe Aumont était de retour dans son patelin samedi à l'occasion de son déjeuner annuel au profit du programme de sports-études baseball de Nicolas-Gatineau.

Photo ci-dessus : Philippe Aumont est débarqué en ville hier dans le cadre de son déjeuner annuel au profit du programme de sports-études baseball de Nicolas-Gatineau. Il en a profité pour saluer Benoit Desforges, Francis Krakana, Justin Raymond et Jonathan Lamarche qui y sont inscrits. (Photo : Simon Séguin-Bertrand, LeDroit)

Le droitier des Phillies de Philadelphie est toujours assez facile à remarquer dans une foule avec sa taille imposante (6'7), mais maintenant qu'il a atteint les majeures, il constate qu'il y a encore plus de gens qui le reconnaissent lors de ses passages à Gatineau.

«Pour moi, ça ne fait pas de différence, je suis encore le p'tit gars de Gatineau qui est bien terre à terre et va parler à n'importe qui. C'est certain qu'il y a des fans un peu partout et c'est toujours le fun quand quelqu'un te reconnaît. Je prends tous les compliments... Je me souviens d'où je viens et j'entends revenir le plus souvent possible pour redonner et passer du temps avec mon monde», racontait-il samedi matin alors qu'il rencontrait les médias au Buffet des Continents en marge de l'événement, une cinquième édition, qui visait amasser 5000$ pour le programme dirigé par son ami Stéphane Pétronzio.

«C'est certain que je me fais reconnaître un peu plus qu'avant quand je me promène. Mais je ne suis pas devenu un joueur de baseball pour qu'un jour je me fasse reconnaître quand je marche dans les Promenades... C'est le fun à l'occasion, mais il y a des avantages et des désavantages. Des fois, tu es au restaurant avec ta copine en tête à tête, tu ne voudrais pas te faire déranger, mais ça arrive et ça fait partie du métier. Quand les gens viennent te voir, c'est parce qu'ils sont des supporters ou des gros fans de baseball», a-t-il ajouté.

Alors qu'il apprend à composer avec sa notoriété accrue, l'ancien choix de première ronde des Mariners de Seattle entend profiter de son séjour dans le coin pour recommencer à lancer.

Classique mondiale
«D'habitude, je commence au mois de janvier, mais là, je veux prendre un mois de plus pour bien me préparer et peut-être sauver des blessures. Je veux prendre une longueur d'avance en vue de la Classique mondiale de baseball (en mars)», a indiqué Aumont, qui a eu la permission des Phillies de s'aligner avec Équipe Canada en vue de cette compétition.

Il ne s’attend pas à être le releveur numéro un appelé à éteindre les feux en neuvième manche avec cette formation vu que John Axford, qui a ce rôle avec les Brewers de Milwaukee, sera de l’alignement lui aussi. Ça ne l’empêche pas d’avoir hâte de retrouver l’uniforme unifolié, qu’il a souvent porté avec les équipes nationales junior et senior.

« Moi, je m’en vais là pour avoir du « fun » avec les « boys », c’est comme une fraternité, Équipe Canada. On s’entend bien ensemble, tous les gars, j’ai toujours aimé voyager avec eux. C’est une équipe d’étoiles, mais on dirait qu’on est un peu plus terre à terre, comparativement aux Américains, par exemple. J’imagine que c’est notre mentalité canadienne par rapport aux autres pays », soulignait-il.

Aumont se souvient évidemment encore très bien de sa dernière expérience à la Classique mondiale, alors qu’il avait rempli les buts avec aucun retrait en septième manche d’un match contre les Américains au Rogers Center de Toronto, avant de retirer les trois frappeurs suivants dans l’ordre.

C’est le genre d’expérience qui l’a préparé pour sa première sortie dans les majeures avec les Phillies, le 23 août dernier : « Ça avait montré mon caractère, que je suis capable de me sortir du trouble. Je l’ai fait une couple de fois à Philadelphie cette année... Lors de mon premier match, j’ai eu des papillons dans le ventre pendant 20 minutes, je n’étais plus capable de penser vraiment. Il y avait tellement d’émotions en même temps, c’était difficile de se concentrer. Mais quand je suis embarqué sur le terrain, ça a dégonflé et ça s’est bien passé au monticule », a-t-il raconté.

Phillippe Aumont avait alloué seulement un but sur balles aux Reds de Cincinnati lors de ses débuts avec les Phillies, au Citizens Ball Park de Philadelphie. Il a ensuite terminé son premier séjour dans les majeures avec une fiche de 0-1, deux sauvetages et une moyenne de points mérités de 3,68 en 18 apparitions sur la butte, retirant 14 frappeurs sur des prises.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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