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Du pain sur la planche pour Martin

Revue de presse

Benoît Rioux, Agence QMI, le 5 décembre 2012

Russell Martin S’il est présentement en vacances en Espagne, Russell Martin pense déjà au travail qu’il aura à faire avant le début de la prochaine saison des Pirates de Pittsburgh.

«Avoir un nouveau receveur dans une équipe de baseball, c’est comme avoir un nouveau quart-arrière au football, a indiqué Martin. J’ai demandé aux instructeurs des Pirates de m’envoyer des vidéos de nos lanceurs. C’est une priorité pour moi de bien connaître les lanceurs, d’identifier leurs meilleurs tirs et ceux qui pourraient être améliorés.»

Photo ci-dessus : De retour dans la Ligue nationale, Russell Martin devra mettre à jour ses connaissances des frappeurs de ce circuit.

En changeant d’organisation, le Québécois ne repart pas complètement à zéro puisqu’il retrouvera A.J. Burnett, un ancien coéquipier des Yankees de New York, dans la rotation des Pirates.

«J’avais une bonne chimie avec lui, dit Martin. J’aime bien ce gars-là. Il démontre de l’intensité sur le monticule. Quand il était à New York, sa réputation avait souffert un peu. Pourtant, il est grandement apprécié de ses coéquipiers.»

En passant de l’Américaine à la Nationale, où il avait d’ailleurs entamé sa carrière avec les Dodgers de Los Angeles, Martin devra aussi étudier les frappeurs des équipes adverses.

«J’étais plutôt concentré sur l’Américaine ces dernières années, a-t-il convenu. Dans la Nationale, c’est un peu moins difficile pour les lanceurs puisqu’il n’y a pas de frappeur désigné. Dans l’Américaine, il n’y a pas de trou. Surtout quand tu affrontes une équipe comme les Rangers du Texas ou les Yankees.»

Un nouvel ami
Parmi les coéquipiers qu’il connaît déjà chez les Pirates, Martin identifie Neil Walker, avec qui il s’est déjà entraîné en Arizona, de même que Chris Leroux, un ex-receveur né à Montréal qui a maintenant été converti en lanceur. Bientôt, Martin entend faire la connaissance du receveur Michael McKenry.

«Je vais lui offrir un cadeau, probablement une montre, pour qu’il me laisse son numéro 55», note Martin, en riant.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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