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Loreena McKennitt: la culture en partage

Revue de presse

NDLR : Au printemps 2012, nous avons assisté au spectacle « Once Upon an Ancient Road » de Loreena McKennitt à Barcelone en Espagne. Le texte ci-dessous de Marie-Josée Montminy nous permet de mieux connaitre celle que nous avons chaudement applaudie lors de ce spectacle.

Marie-Josée Montminy, Le Nouvelliste, 29 novembre 2012

 Loreena McKennitt L'héritage celte compte certes plusieurs ambassadeurs, mais la chanteuse canadienne Loreena McKennitt en est une de ses plus fidèles et ce, depuis près de 30 ans. Elle sera à Trois-Rivières le 3 décembre pour partager une partie de son vaste répertoire inspiré des influences celtiques et des saveurs de la musique du monde plus élargie.

Photo ci-dessus : L'auteure-compositrice-interprète canadienne Loreena McKennitt sera en spectacle à la salle J.-Antonio-Thompson le lundi 3 décembre.

Native d'une communauté rurale à proximité de Winnipeg au Manitoba et établie à Stratford en Ontario depuis 1981, Loreena McKennitt s'orientait d'abord vers le métier de vétérinaire quand elle a découvert la musique celtique. Une révélation, pour celle qui a enregistré son premier album, Elemental, en 1985.

Non seulement la pianiste, harpiste et accordéoniste a-t-elle eu le coup de foudre pour la musique celtique, elle s'est également prise d'intérêt pour toute l'histoire de ces peuples indo-européens qui migrèrent notamment en Gaule, en Espagne, en Italie et dans les îles britanniques.

Une douzaine d'albums (dont certains en concerts) figurent à la discographie de celle qui a toujours continué à approfondir sa recherche sur les peuples celtes, notamment à travers de nombreux voyages. La tournée Once Upon an Ancient Road, entamée le printemps dernier, est pour elle une occasion de parler des périples qui l'ont entre autres menée en Irlande, en Bretagne, en Russie, en Turquie, en Mongolie et en Chine.

Après avoir présenté son spectacle plus de 40 fois en Europe, l'auteure-compositrice-interprète entreprend une petite tournée canadienne et particulièrement québécoise, qui l'aura fait s'arrêter à Ottawa, Trois-Rivières, Québec, Montréal, Drummondville, Saguenay et Sherbrooke entre les 1er et 10 décembre.

L'artiste a voulu ces rendez-vous plus intimes, plus personnels. «Dans mes plus récentes tournées, je jouais avec de plus grands orchestres. Cette fois-ci, cinq musiciens m'accompagnent et il n'y a pas de batterie. Nous avons délaissé les pièces qui demandaient un accompagnement plus imposant. Ce sera une autre dynamique. Je prendrai plus de temps pour partager des histoires sur les voyages qui ont mené à la création de certaines pièces», décrit la chanteuse qui puise dans l'ensemble de son répertoire pour ce tour de chant.

La fascination pour la culture celte ne semble pas se tarir pour Loreena McKennitt, qui voit dans ses découvertes une des motivations à continuer à alimenter la flamme qui l'a allumée il y a trois décennies. «Ce qui continue à me motiver est l'approche que j'ai choisie. Je garde un intérêt marqué pour la culture celte, mais aussi une curiosité en ce qui concerne l'histoire. Pas seulement celle des Celtes, mais aussi celle de la période où ils ont vécu», formule-t-elle.

«J'apprécie toujours continuer à apprendre, «m'auto-instruire», moi qui ne suis allée que quelques mois à l'université... et pour devenir vétérinaire! J'aime explorer la richesse et la diversité des peuples et des cultures et apporter tout ça dans ma carrière en musique» ajoute l'artiste, en vantant également la qualité des rencontres qu'elle accumule à travers ses voyages et ses recherches.

Qu'on ne s'y méprenne pas, Loreena McKennitt ne choisirait pas non plus de s'isoler dans une bibliothèque universitaire pour écrire une thèse sur l'histoire celte. Sa fonction d'artiste la fait autant vibrer que les découvertes intellectuelles qui la nourrissent. «J'apprécie aussi le côté performance. Pour moi, créer des chansons et faire des spectacles est comme créer de nouvelles recettes et inviter les gens à souper pour partager le repas!», image-t-elle.

Le lundi 3 décembre à la salle Thompson, Loreena McKennitt sera accompagnée d'un violoniste (Hugh Marsh), d'un guitariste (Brian Hughes), d'une violoncelliste (Caroline Lavelle), d'un contrebassiste (Dudley Philips) et d'un percussionniste qui joue aussi de la vielle à roue (Ben Grossman). On pourra entendre pour une première fois sur scène certaines pièces de son plus récent album studio The Wind That Shakes the Barley, paru en 2010 sans être suivi d'une tournée spécifique.

Profitant de la période de l'année, le chanteuse glissera aussi quelques pièces associées au temps des Fêtes.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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