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Partout des habitations occupent les grottes : les très impressionnants Sassi de Matera!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 4e d'une série de reportages relatifs à un formidable voyage réalisé dans «l’autre Italie» à l’automne 2012.

Sassi di Matera, Matera, Basilicate, Italie.

Matera, Basilicate, Italie, jeudi 11 octobre 2012 – Courte mais bouleversante incursion en Basilicate cet après-midi. Nous y visitons une ville troglodytique, c’est-à-dire, une cité où les habitations sont nichées dans des grottes sur les flancs d'un ravin. Selon l’UNESCO, qui a inscrit le site des « Sassi de Matera » à sa liste du patrimoine de l’humanité en 1993, il s’agit « d’un endroit témoignant d’une longue tradition culturelle, d’une période significative dans l’histoire humaine et d’un établissement humain traditionnel exceptionnel! » Pour nous, ce fut un site très impressionnant.

Photos ci-dessus : Des façades de pierres ont été érigées devant des entrées de grottes naturelles devenues habitations, créant ainsi un village de maisons troglodytes, les Sassi de Matera! Après les avoir bannies dans les années 1950, le gouvernement souhaite maintenant le retour des occupants moyennant d’importantes rénovations!

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Une trentaine de minutes nous ont été nécessaire pour franchir les 17 kilomètres qui séparent Altamura dans les Pouilles de Matera en Basilicate, la région voisine.

Nous descendons du car à 13 h 30 devant l’immense tour centrale d’un château aragonais, le château Tramontano, dont l’érection a été entreprise en 1501 sur la colline de Lapillo. Toutefois, la construction n’a jamais été achevée, le comte de Tramontano ayant été assassiné en 1514 ! L’endroit est actuellement en grands travaux de restauration, mais, de toute façon, sa visite n’est pas au programme de notre arrêt à Matera.

Château Tramontano, Matera, Basilicate, Italie.

Photo ci-dessus : L’immense château Tramontano qui est actuellement en restauration.

Avant d’amorcer la visite prévue à Matera, soit le village troglodyte, nous y allons d’une pause santé… qui nécessitera à elle seule un autre 30 minutes!

Notre guide locale à Matera, Émilia, nous rejoint justement durant cette pause. Nous amorçons notre promenade à 14 heures.

Guide locale, Matera, Basilicate, Italie.

Photo ci-dessus : Émilia, notre guide locale à Matera, une passionnée de sa ville.

Dès le début de notre promenade en direction du village troglodyte, Émilia nous brosse un rapide tableau de la région de la Basilicate, elle qui est située au creux de la botte italienne.

« C’est une région riche en pétrole, mais où la population ne bénéficie pas encore des retombées économiques de la présence de l’or noir. Encore aujourd’hui, l’agriculture est le principal moteur de l’économie. »

Nous passons devant le palais Lanfranchi, construit entre 1668 et 1672, situé sur la piazzetta Giovanni Pascoli, un édifice qui abrite aujourd’hui le musée du centre Carlo Levi. Devant l’édifice trône une œuvre d’art moderne intitulée « La goutte d’eau », de l’artiste japonais Kengiro Azuma, une œuvre qui selon notre guide est loin de faire l’unanimité chez les locaux.

La goutte d’eau de Kengiro Azuma, Matera, Basilicate, Italie.

Photo ci-dessus : Une goutte d’eau en bronze, de plus de trois mètres de haut, affichant à la fois toute la simplicité et la puissance d'une goutte d'eau.

Puis, au détour du palais, nous arrivons sur un belvédère d’où nous avons une vue extraordinaire sur une grande ville composée de maisons troglodytes, les Sassi, un mot signifiant pierre ou caillou!

Les Sassi de Matera, Basilicate, Italie.

Les Sassi de Matera, Basilicate, Italie.

Les Sassi de Matera, Basilicate, Italie.

Les Sassi de Matera, Basilicate, Italie.

Les Sassi de Matera, Basilicate, Italie.

Photos ci-dessus : Le village troglodytique des Sassi de Matera en Basilicate est immense. Avant leur expulsion au début des années 1960, quelque 30,000 personnes y vivaient dans des conditions misérables!

« C’est une ville creusée dans la pierre calcaire. Il s’agit de grottes naturelles dans lesquelles, au fil des siècles, des gens ont élu domicile », explique notre guide Émilia, dont le français est irréprochable.

« Vous pouvez voir plusieurs maisons abandonnées, mais aussi d’autres qui ont été rénovées et qui sont aujourd’hui habitées. Et il y en a de plus en plus », nous fait-elle remarquer.

« Jusqu’en 1950, ce village était habité par quelque 30 000 personnes, entassées dans un fouillis de maisons grottes, où tous vivaient d’agriculture et d’élevage de brebis. »

Et elle ajoute « Du VIIIe au XIIIe siècle, il y avait 150 églises rupestres ici ». Elle nous indique une croix dans les rochers où, nous dit-elle, il y a deux églises rupestres dans la roche calcaire.

« Une trentaine de films ont été tournés ici, précise Émilia, dont “Le Christ s’est arrêté à Éboli”, un film tiré d’un roman de Carlo Levi, publié en 1945, où l’auteur compara les Sassi de Matera à “L’enfer de Dante”, ce qui fit scandale et amena le gouvernement italien à légiférer pour vider les lieux. »

Ce n’est toutefois qu’en 1952 que ladite loi, la loi De Gasperi, fut promulguée. Le premier ministre italien d’alors a soutenu l’obligation d’expulser les gens en raison des mauvaises conditions d’hygiène et de vie dans les Sassi.

Notre guide met alors en lumière certaines des conditions de vie en vigueur à l’époque :

« Les maisons troglodytes étaient des maisons très petites et habitées de gens pauvres… et d’animaux de toutes sortes : poules, cochons, chèvres, mulets, chiens, chats, qui dormaient tous à l’intérieur des maisons! »

« Évidemment, ajoute-t-elle, c’était une grande source de maladie. La malaria, la tuberculose et la diphtérie étaient fréquentes. Qui plus est, le fumier était utilisé comme source de chauffage, ce qui attirait rats et moustiques. »

« Il n’y avait pas de système d’égout ni d’aqueduc. Un système de rigole installé le long des maisons permettait de recueillir l’eau provenant des pluies! »

« Au centre du village, de grandes citernes collectives recueillaient également l’eau de pluie, et ce, histoire de prévenir les périodes de sécheresse. »

« Les besoins naturels des habitants étaient recueillis dans des pots… et la femme de la maison allait les vider dans le ravin! »

« L’expulsion des gens a été réalisée par les policiers, car quoique l’État relogeait les gens dans des logements neufs, ceux-ci résistaient à quitter leurs habitats de misère. »

Finalement, en 1953, toutes les habitations étaient évacuées et laissées à l’abandon.

Le site Internet officiel du tourisme en Italie mentionne ceci : « Suite à l’évacuation des Sassi, personne alors n'aurait pensé que ces grottes deviendraient un jour le symbole d'une ville en renaissance. »

Mais, l’UNESCO était aux aguets et l’organisme des Nations Unies a ajouté les Sassi de Matera à sa liste du patrimoine mondial de l'humanité en 1993, soulignant du coup « un système de vie et un modèle de développement millénaire qui se doit d'être préservé pour les générations à venir ».

Depuis un important programme de restauration a été implanté et pour l’heure 2 000 personnes s’y sont installées!

« Aujourd’hui, l’État italien souhaite revitaliser le quartier », souligne notre guide. « L’État remet d’ailleurs la moitié du coût des rénovations aux gens qui viennent s’y installer. Toutefois, les gens doivent signer un bail d’une durée de 99 ans. L’État demeure donc propriétaire des lieux. »

« Et pour encourager la population à s’y établir, il n’y a pas de loyer à payer durant les 30 premières années du bail! Toutefois, ces règles ne s’appliquent qu’aux habitants de Matera et ceux qui adhèrent au programme doivent habiter leur maison à l’année. »

Et Émilia ajoute : « De plus, c’est l’UNESCO qui fixe les règles des rénovations… et elles sont strictes ».

Aussi curieux que cela puisse paraître, la ville de Matera est candidate pour devenir « La ville culturelle européenne de 2019 »!

Les Sassi de Matera, Basilicate, Italie.

Photo ci-dessus : Nous déambulons sur une passerelle, la strada panoramica dei Sassi, une rue composée de « maisons grottes ».

Nous continuons notre promenade dans le village en déambulant sur la strada panoramica dei Sassi, une expression signifiant littéralement « la route panoramique des pierres ». Certains cailloux du pavé sont d’origine et donc glissants.

Notre guide attire notre attention sur des ossements de mulets plantés dans les murs pour soutenir les gouttières et sur des anneaux en pierre qui eux servaient à attacher les mulets!

Visite d’un Sassi!
Émilia nous entraîne à sa suite à l’intérieur d’une maison…, occupée jadis par dix personnes, les parents et leurs huit enfants. C’est la « Casa grotta del Casalnuovo ». Abandonnée en 1968, la maison se compose de quatre pièces sur trois niveaux.

« Les meubles et les objets qui s’y trouvent ont été replacés tels qu’ils auraient été laissés lors du départ de leurs habitants! », précise notre guide.

Il y a du foin. Ça sent la poussière et l’humidité et c’est frais à l’intérieur, 12 degrés Celsius selon notre guide.

Casa grotta del Casalnuovo, Matera, Basilicate, Italie.

Casa grotta del Casalnuovo, Matera, Basilicate, Italie.

Casa grotta del Casalnuovo, Matera, Basilicate, Italie.

Casa grotta del Casalnuovo, Matera, Basilicate, Italie.

Casa grotta del Casalnuovo, Matera, Basilicate, Italie.

Casa grotta del Casalnuovo, Matera, Basilicate, Italie.

Casa grotta del Casalnuovo, Matera, Basilicate, Italie.

Casa grotta del Casalnuovo, Matera, Basilicate, Italie.

Casa grotta del Casalnuovo, Matera, Basilicate, Italie.

Photos ci-dessus : Des chambres à coucher, la cuisine, le garde-manger, le puits, le pot d’aisance et l’escalier menant à l’étable.

Dans une pièce sont présentées des photos des films réalisés sur ce site. Nous sommes bouleversés… nous et nos exigences d’hôtels cinq étoiles!

Un village pour le moins surprenant
Nous sortons et poursuivons notre promenade jetant un regard différent sur l’ensemble des maisons grottes.

« Il y a quatre églises rupestres, côte à côte », nous signale notre guide. « Chacune d’elles a été consacrée individuellement. »

« Les gens venaient ici pour faire bénir leurs mulets », avoue-t-elle candidement. « Pour eux, c’était beaucoup plus important de faire bénir leurs mulets que leurs enfants. Les enfants, si on en perdait un, on pouvait en avoir un autre. Mais, les mulets, personne n’avait les moyens d’en acheter un autre. »

Les églises vers où nous nous dirigeons ont été désaffectées lors de la construction de la cathédrale dans la ville haute. « Elles furent alors transformées en maison », lance-t-elle.

Nous entrons d’abord dans la maison du gardien, qui date du XIIIe siècle. Il y a un lit qui a été creusé dans la roche.

Maison du gardien,Matera, Basilicate, Italie.

Maison du gardien,Matera, Basilicate, Italie.

Photos ci-dessus : Un lit creusé dans la pierre… On y ajoutait de la paille, pour le confort!

Puis, nous arrivons devant l’église San Primo. Notre guide nous fait remarquer que pour les architectes de l’époque, la construction troglodytique impliquait de créer un vide dans un plein, tout le contraire du travail habituel d’un tel professionnel!

Nous entrons dans la deuxième église, celle de l’Annonciation. Il y a des restes de fresques byzantines sur un mur.

Église de l’Annonciation, Matera, Basilicate, Italie.

Photo ci-dessus : Fresque byzantine de l’église troglodyte de l’Assomption!

La troisième église est celle de San Donato, elle qui affiche une croix angevine. Elle a été transformée en salle d’exposition. Aujourd’hui, ce sont les œuvres de Lorenzo Alessandri qui y sont exposées, dont une Joconde à demi nue et une autre avec un pénis! Des « œuvres » réalisées en 1982.

Selon la guide, il y avait plusieurs fresques ici, mais elles ont toutes disparu… résultat du travail acharné des voleurs de fresques.

Nous arrivons à la quatrième église, la plus importante, San Antonio. Il y a quatre piliers et deux croix angevines… et une affiche interdisant la prise de photos!

« On croit qu’il s’agissait d’un monastère bénédictin », laisse entendre la guide.

Nous sortons des églises et poursuivons notre promenade. Il y a peu de touristes ici. C’est plutôt calme.

« Il y a six niveaux au-dessous de nous », nous apprend Émilia. Au loin, nous apercevons le clocher de la cathédrale romane, dont l’église est fermée depuis quatre ans en raison de rénovations. Dommage pour nous qui collectionnons les visites d’églises depuis notre arrivée en Italie.

« Il n’y a ni école ni banque ici », enchaîne Émilia.

Et nous n’avons vu qu’un seul magasin pour touristes et un petit café au cours de la balade.

Il y a énormément de mouches qui virevoltent autour de nous… Qu’est-ce que ça devait être lorsque les grottes étaient habitées?

Nous arrivons sur une sorte de promontoire où il y a des tombes, dont les restes ont été déménagés dans un autre cimetière. Quant aux objets retrouvés dans les tombes, ils ont été transférés dans le musée de Matera.

De l’endroit où nous sommes, nous voyons bien que nous étions au sixième niveau en visitant les églises. Nous avons une belle vue des étages inférieurs et de certaines maisons rénovées.

Sassi, Matera, Basilicate, Italie.

Photo ci-dessus : Une jolie petite maison rénovée!

Sassi, Matera, Basilicate, Italie.

Photo ci-dessus : Un superbe figuier de barbarie!

Sassi, Matera, Basilicate, Italie.

Photo ci-dessus : Une autre jolie petite maison habitée!

Sassi, Matera, Basilicate, Italie.

Photo ci-dessus : Une autre!

Sassi, Matera, Basilicate, Italie.

Photo ci-dessus : Et voici, les habitations de luxe!

Sassi, Matera, Basilicate, Italie.

Photo ci-dessus : Un autre figuier!

Sassi, Matera, Basilicate, Italie.

Photo ci-dessus : Et un petit chat, tout à fait indifférent à notre présence.

Nous rebroussons chemin et marchons jusqu’à l’autocar. Notre accompagnateur de Voyages Lambert, Jean-Marc Lechat, remercie notre guide et nous quittons le site 16 h 20. Le mercure indique alors 24 beaux degrés.

Nous sommes heureux d’avoir profité d’une belle journée pour cette visite, car sous la pluie, le tout aurait été fort pénible… des pavés glissants, la boue, l’humidité, les mouches… Nous sommes bénis des Dieux!

De retour dans les Pouilles
Dès 16 h 45, notre chauffeur met son car en route. Nous filons vers le nord-est à destination de Polignano a Mare où nous coucherons lors des deux prochaines nuits.

Le car roule sur une petite route de campagne. Il y a des champs à perte de vue… et devant nous, un ciel de plomb.

Jean-Marc profite du trajet pour nous distribuer de petites gâteries : des biscuits aux épices qu’il a achetés à Altamura, ce matin! Ils sont délicieux.

Nous voilà de retour dans les Pouilles. Nous traversons la ville Gioia del Colle, une cité devenue célèbre entre 1961 et 1963, alors qu’elle accueillit des missiles nucléaires américains pointés sur l'Union soviétique. Ceux-ci ont été démantelés suite à la résolution de la crise des missiles de Cuba!

Le chauffeur arrête son véhicule dans une station-service pour faire le plein. « Le prix de l’essence en Italie est plus élevé qu’en France », souligne Jean-Marc. « En France, les prix actuels varient entre 1,48 € et 1,53 € le litre. Ici, il en coûte en moyenne 1,80 € pour un tout petit litre d’essence. »

Nous traversons une autre ville, celle de Putignano, où y vivent plus de 27 000 personnes. Il y a certainement eu un orage récemment, car les champs sont couverts d’eau.

Jean-Marc nous informe que le car s’arrêtera à 1,5 kilomètre de l’hôtel, car par la suite, la route est impraticable pour lui.

Nous descendons du car à 18 h 30… au milieu de nulle part.

Superbe hôtel Borgobianco
Une camionnette de l’hôtel, qui peut transporter huit passagers à la fois, vient nous chercher à tour de rôle. Nous sommes du deuxième groupe.

Notre accompagnateur procède à la distribution des clefs. Étant donné notre arrivée tardive, il a fait reporter le souper à 20 heures.

Nous avons la chambre 118, sise au rez-de-chaussée. Il fait déjà nuit lorsque nous traversons la cour intérieure pour nous rendre à notre chambre, malgré tout nous pouvons constater que le site est superbe.

L’Hôtel se nomme « le Borgobianco » et il est coté cinq étoiles. Nous avons une suite : un salon avec divan, une grande armoire et une table de travail, une chambre fermée, une immense salle de bain, deux robes de chambre et avec un bain – Céline trépigne -, un grand garde-robe, un frigo, un coffret de sûreté, ouf! C’est magnifique.

Dans la salle de bains, il y de grandes bouteilles pour les soins de toute sorte!

Hôtel Borgobianco, Polignano a Mare, Pouilles, Italie.

Hôtel Borgobianco, Polignano a Mare, Pouilles, Italie.

Hôtel Borgobianco, Polignano a Mare, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : Notre magnifique suite à l’Hôtel Borgobianco de Polignano a Mare.

Nous rejoignons le groupe à 20 heures pour le souper. Tout le groupe, les 25 membres, Jean-Marc et le chauffeur, est installé sur une très longue table.

Nous sommes entourés de gens avec qui nous n’avions pas eu la chance encore de partager un repas, c’est très agréable.

On nous sert une entrée de prosciutto avec basilic et un morceau de fromage emballé dans une bourse en pâte, puis une deuxième entrée de pâte du type « oreillette » et un plat principal composé d’une brochette de différentes viandes (saucisse, boudin, foie, agneau, etc.), le tout servi avec de petites patates blanches en mousse, présentée comme de petits oignons. Fruits frais et flanc de citron pour dessert. Eau plate et pétillante, vin blanc et vin rouge nous sont servis à volonté.

Une très agréable soirée.

Nous revenons à la chambre vers 22 heures. Durant notre absence, les gens du service aux chambres ont rafraîchi notre demeure temporaire. Nous sommes vraiment impressionnés!

Méli-mélo
Matera est la seconde ville en importance de la région de la Basilicate. Quelque 61 000 personnes y résident.

À l’époque romaine, la Basilicate se nommait la Lucanie. Le gentilé désignant les habitants de la Basilicate a gardé la référence au nom romain, ceux-ci étant des Lucaniens. On se souviendra que nous avons observé le même phénomène dans les Pouilles où les habitants sont des Apuliens, du nom de la région à l’époque romaine, l’Apulie.

Depuis que l’UNESCO a inscrit le site de maisons troglodytes de Matera à la liste du patrimoine mondial en 1993, le tourisme a explosé! Durant la haute saison, soit d’avril à octobre, la ville accueille plus de 500 000 touristes! Même l’hiver, la ville demeure populaire, car les Japonais y accourent en grand nombre.

À suivre
Une balade de deux kilomètres dans les fantastiques grottes de Castellana!

Grottes de Castellana, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : Stalagmites et stalactites étaient au rendez-vous dans les grottes de Castellana.

Bibliographie
Atlas en fiches (Italie, Régions du Sud, Mezzogiorno et les Apennins), Éditions Atlas, 2008;

Encyclopédie libre Wikipédia, Italie, Pouilles, Basilicate, Bari, Trani, Castel del Monte, Bitonto, Altamura, Matera et de nombreuses autres pages;

Guide Voir, Italie, Éditions Libre Expression, 2007, 720 pages;

Lonely planet, Italie, Lonely Planet Publication, 2010, 836 pages;

Patrimoine mondial de l’UNESCO, Éditions UNESCO, 2009, 832 pages ;

Les Pouilles, civilisation, art et histoire,, Edizioni Kina Italia, 96 pages.

Commentaires (0) Trackbacks (0)
  1. nous avons visité Matera et Gravina in Pouilles les sites sont merveilleux et les gens SUPER SYMPA nous pensons y retourner,

  2. bonjour,
    merci pour cette visite commentée, j’ai vu un documentaire hier 30/6/2016 sur ARTE et ça me donne très envie d’y faire un séjour,
    pourriez-vous me donner le nom de l’agence de voyage qui a organisé votre séjour.
    merci
    N Guitard

  3. Bonjour,

    Merci pour votre commentaire.

    C’est « Voyages Lambert » de Québec qui a organisé notre voyage.

    Nous voyageons beaucoup avec eux.

    Leur site Internet est à l’adresse suivante : http://www.voyages-lambert.com/

    Bon voyage.

    Jacques Lanciault

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