Les Invalides : pour apprendre sur l’histoire de la France! (2e partie)

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 8e d’une série de reportages relatifs à une magnifique semaine de visites à Paris, qui même sous un ciel maussade est lumineuse!

Paris, France, dimanche 7 octobre 2012 – Un véritable cours d’histoire de la France ce matin! Nous visitons l’impressionnant ensemble des Invalides qui comprend l’Hôtel des Invalides, un endroit où sont soignés encore aujourd’hui les combattants blessés ou mutilés lors des guerres impliquant la France, le Dôme de l’église Saint-Louis des Invalides, dont la crypte renferme le tombeau de Napoléon et qui est une véritable nécropole des gloires militaires de la France et le Musée de l’Armée, le musée militaire national français!

Photo ci-dessus : : La « Grosse Bertha », du nom de la fille de l’industriel Alfred Krupp, fabriquant de ces canons. Cette arme détruisait tout ce qui se trouvait sur le chemin de son projectile.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Pour lire la première partie de ce texte, cliquez sur le lien suivant : Les Invalides : pour apprendre sur l’histoire de la France du Monde! (1e partie)

Le musée de l’Armée!
Nous entrons dans la « Salle Royale » du Musée de l’Armée, un endroit où sont rassemblées des pièces prestigieuses provenant des collections royales d'armureries princières françaises et étrangères.

Photo ci-dessus : Une des superbes armures que nous avons admirée au Musée de l’Armée situé aux Invalides.

Impressionnant! Nous voyons, entre autres : l’armure de François Ier; celle d’Henri II; l’arbalète de Catherine de Médicis; l’armure d’un enfant de six ans (les enfants princiers étaient entraînés aux exercices guerriers dès leur plus jeune âge); l’armure de Charles IX!

Il y a également des mousquets à mèche datant de 1615 et des pistolets à rouets de la même époque.

Puis, une autre armure, celle du roi Henri IV (1600), celle-ci conservée avec l’épée du roi.

Nous voyons l’armure de Louis XIII enfant et adulte, puis celle que Louis XIV reçut en cadeau de la république de Venise!

Plusieurs véritables vestes en « cottes de mailles », celles-ci datant des années 1729 sont exposées!

Nous entrons dans la « Salle médiévale » où sont exposées des armures et armes de guerre allant du XIIe au XVe siècle, notamment des pièces d'artillerie et une remarquable collection d'épées médiévales.

Photo ci-dessus : Un canon et son « petit » boulet!

Il y a des équipements complets de chevaliers du XIVe siècle et l’épée ayant servi lors du couronnement de Don Martin, roi d’Aragon et de Sicile, le 13 avril 1399 à Saragosse et ayant appartenu à l’empereur Constantin!

Nous voyons dans des vitrines des épées du XIIIe siècle, des étriers, des éperons, des pièces à canon datant du XVe siècle.

Puis, nous arrivons dans la « Salle Louis XIII » qui est consacrée aux Guerres d'Italie, aux guerres contre l'Empire des Habsbourg et aux Guerres de Religion au XVIe siècle, ainsi qu'aux guerres du début du XVIIe siècle.

Photos ci-dessus : Plusieurs rois sont immortalisés en armure et sur leur cheval!

Il y a de nombreux mousquets, des casques, des épées, des hallebardes, des objets datant du XVIIe siècle.

Photo ci-dessus : Nous voyons un chevalier en armure monté sur un cheval lui aussi bardé d’une armure! Elle est remarquable. Elle provient d’Égypte et date de 1550.

Nous voyons le pistolet de Charles Quint (1545) et l’épée de François Ier (1510). Époustouflant, l’histoire se déroule devant nos yeux!

Photos ci-dessus : De magnifiques canons.

Puis, nous passons devant la « Salle de l’arsenal » où sont entreposés quelque 2 500 pièces d’armures complètes et plusieurs canons, le tout datant du XVe au XVIIIe siècle.

Nous entrons dans la « Salle des lices ». Il y a des épieux de chasse du XVIe siècle, des épées de chasse, des poires à poudre, des canardières à chenapans, des couleuvrines en bronze dite Wurtembergeoise datant de la fin du XVIe siècle.

P.-S : une couleuvrine est un ancien canon au tube fin et allongé.

Photos ci-dessus : Un canon d’ornement, un chef-d’œuvre de fonderie. Il n’a jamais servi, il a été offert en cadeau de mariage à Fréderic de Montbéliard.

Nous terminons notre visite par la « Salle de l’Europe » où il y a d’autres armures et artilleries!

Nous sortons du Musée et nous nous retrouvons au soleil! Mais, pour quelques minutes seulement, car nous entrons à la porte suivante, dans une salle traitant des deux guerres mondiales!

Il y a plusieurs grands tableaux aux murs exposant des scènes de guerre, dont une intitulée «La dernière cartouche».

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Photo ci-dessus : La dernière cartouche!

Il y a plusieurs uniformes, des fusils, des mitrailleuses et même des voitures servant à transporter des canons. Il y a des mannequins d’homme qui ont l’air tellement réels. Ils portent fièrement uniformes et fusils.

Photo ci-dessus : De beaux uniformes!

Nous visionnons un petit film sur le déclenchement de la guerre 1914-1918, un conflit qui s’est amorcé par l’attentat de Sarajevo où, le 28 juin 1914, l’archiduc François-Ferdinand, l’héritier de l'empire austro-hongrois, et son épouse la duchesse de Hohenberg furent assassinés! En 2011, lors d'un périple en Croatie et en Bosnie-Herzégovine, lors de notre passage à Sarajevo, nous nous sommes arrêtés à l'endroit exact où le couple a été assassiné!

Nous voyons le modèle réduit de la grosse Berhta, l’artillerie mobile de siège, un modèle allemand qui tirait dix coups à l’heure!

Photo ci-dessus : La « Grosse Bertha », du nom de la fille de l’industriel Alfred Krupp, fabriquant de ces canons. Cette arme détruisait tout ce qui se trouvait sur le chemin de son projectile.

Nous montons au deuxième étage, dans la salle « des poilus », c’est-à-dire les combattants français de la Première Guerre mondiale, la guerre dite des tranchées.

Une maquette représente justement un plan des tranchées. Et on nous explique la vie quotidienne de ces soldats qui vivaient dans ces tranchées.

Nous entrons dans la « Salle Foch », une salle dédiée au général en chef de toutes les armées. Il fut nommé à ce poste par George Clemenceau.

Nous visionnons un court film qui porte sur la grande offensive des alliés sur des fronts distincts. Suite à cette offensive, les Allemands ont été contraints d’accepter l’armistice le 11 novembre 1918.

La « Grande Guerre », la Première Guerre mondiale, a mobilisé 74 millions d’hommes, dont 9,5 millions sont morts et 21 millions sont revenus blessés!

Nous poursuivons notre marche historique vers la Deuxième Guerre. On nous informe qu’en 1932 l’Allemagne avait 6 millions de chômeurs.

Puis, que le 1er septembre 1939, l’Allemagne envahit la Pologne et que le 3 septembre de la même année, l’Angleterre et la France déclarent la guerre à l’Allemagne.

Nous arrivons dans la « Salle Leclerc » (1939-1942). Il y a plusieurs photos, dont la reconstitution du studio radiophonique ayant servi à l’appel du 18 juin 1940, lancée par le général de Gaule depuis Langham Place à Londres.

Photo ci-dessus : Le local de la BBC d’où le Général de Gaulle lança son appel!

Quelques lettres de femmes qui ont écrit à la BBC pour les remercier de leur travail, seuls moyens pour elle d’avoir des nouvelles, sont exposées. Normalement, ces lettres étaient confisquées par la censure. Mais, parfois, elles réussissaient à passer.

La « Salle juin 1942-1944 » présente de nombreuses informations sur les chantiers navals. Il y a beaucoup de vitrines avec des objets, des uniformes, des artilleries, etc.

Des « Unes » de journaux sont affichées!

Nous regardons un autre court film. Celui-ci traite du débarquement en Normandie du 6 juin 1944 où 11,000 hommes sont morts ce jour-là!

Des images de la bataille de Normandie qui dura du 15 août au 12 septembre 1944!

Le bilan national de cette guerre pour la France : 1 205 000 bâtiments détruits, 2/3 de l’équipement portuaire détruit, 3 300 ponts détruits, 32 500 000 bombes et obus non explosés!

Quant au bilan mondial, il fait état de 50 millions de morts, dont plus de 30 millions de civils. De ces chiffres soulignons que 45 000 soldats canadiens ont été tués.

Nous terminons la visite, estomaqués à 13 h 30.

Nous sortons, côté jardin !

Photo ci-dessus : Beau jardin, belle plante!

À suivre :
Le Musée Rodin!

Photo ci-dessus : L'oeuvre phare d'Auguste Rodin, « Le Penseur », réalisée en 1880.

Bibliographie
Atlas en fiches (Paris, la Seine), Éditions Atlas, 2008;

Encyclopédie libre Wikipédia, Paris, la tour Eiffel, l’École militaire, le Mur de la paix et une foule d’autres pages;

Guide Voir, Paris, Éditions Libre Expression, 2009, 446 pages;

Paris, le guide Vert, Éditions Michelin, 2009, 468 pages;

Tout Paris, Casa Editrice Bonechi, Florence, 2012, 128 pages.

Monuments et musées de Paris, Edition First-Gründ, 2012, 160 pages.