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Du jardin des Tuileries au pont Alexandre III

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 5e d’une série de reportages relatifs à une magnifique semaine de visites à Paris, qui même sous un ciel maussade est lumineuse!

Fontaine des Mers, Place de la Concorde, Paris, France.
Paris, France, vendredi 5 octobre 2012 – Toujours sous le coup de l’émerveillement suite à notre visite du Musée du Louvre, nous amorçons une promenade dans le jardin des Tuileries, balade qui nous mènera coup sur coup à la place de la Concorde, aux églises Sainte-Madeleine et Saint-Dominique, puis après avoir croisé le palais de l’Élysée, nous nous émerveillerons devant le Petit Palais avant de traverser le superbe pont Alexandre III.

Photo ci-dessus : La place de la Concorde à Paris est l’une des plus belles places au monde. Deux magnifiques fontaines entourent son gigantesque obélisque de Louqsor. Ici la fontaine des Mers.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Nous sortons du Musée du Louvre et nous nous retrouvons dans la cour Napoléon, et ce, parce que notre intention est de dîner dans le jardin des Tuileries.

Dès que nous sommes sous le soleil (wow!) une impressionnante statue équestre en bronze représentant Louis XIV se dresse devant nous. Mais, il s’agit d’une copie, nous précise l’encyclopédie libre Wikipédia lors de notre retour à l’hôtel, l’originale, une œuvre du Bernin, se trouvant au Château de Versailles.

Statue équestre de Louis XIV, Cour Napoléon du Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : L’encyclopédie libre « Wikipédia » nous apprend que nous sommes devant une copie d’une statue qui a été réalisée par Le Bernin. « Elle est de style baroque et érigée à la gloire de Louis XIV. Le Bernin représenta le roi Soleil sur un cheval cabré en marbre. Ce monument se voulait une représentation imposante du roi, qui apparaissait comme un nouvel Hercule, gravissant la montagne de la Vertu ! »

Le jardin des Tuileries
Nous amorçons notre balade dans le jardin des Tuileries en traversant l’Arc de triomphe du Carrousel, un monument grandiose décoré, entre autres, de huit colonnes de marbre. C’est Napoléon qui en ordonna la construction… pour servir d’entrée triomphale au palais des Tuileries.

Arc de triomphe du Carrousel, Jardin des Tuileries, Paris, France.

Photo ci-dessus : Érigé de 1806 à 1808, l’Arc de triomphe du Carrousel est surmonté du char de la Victoire et de la Paix. Ce quadrige est une copie des « Chevaux de bronze de Constantin 1er » qui orne le dessus de la porte principale de la basilique Saint-Marc à Venise.

Il y a foule dans le jardin des Tuileries… qui s’étend sur un kilomètre de long, de la place du Carrousel à la place de la Concorde!

Comme nous l’avions planifié, nous nous rendons sur la « Terrasse de Pomone », une brasserie-crêperie-glacerie située en plein air et offrant une vue imprenable sur le Musée du Louvre et sur les jardins.

Nous nous y attablons sur le coup de 14 heures. Céline opte pour un sandwich au poulet, tandis que je savoure un croque-monsieur. Nous arrosons le tout d’un demi-litre de vin rosé. Une petite pause fort agréable.

Terrasse de Pomone, Jardin des Tuileries, Paris, France.

Photo ci-dessus : Chanceux! Dame nature nous a permis de savourer notre dîner en plein air.

Nous reprenons notre périple dans le jardin des Tuileries en direction de la place de la Concorde à 14 h 50.

Ce jardin, rappelons-le, a été acquis en 1563 par Catherine de Médicis, c’est vraiment un endroit très plaisant pour se promener.

Nous voyons une sculpture en marbre nommée « Le Tibre », du nom du fleuve qui arrose Rome en Italie. Elle représente une incarnation du dieu-fleuve.

Jardin des Tuileries, Paris, France.

Photo ci-dessus : Le site Internet du Musée du Louvre nous indique qu’encore une fois, la statue devant laquelle nous nous trouvons est une copie. L’originale étant un des objets phares du Musée. « L'oeuvre décline le thème de la romanité et de la fertilité du fleuve : le dieu-fleuve est ici accompagné des jumeaux associés à la fondation de Rome. » La copie a été réalisée par Pierre Bourdict en 1710.

La place de la Concorde
Nous sortons du jardin et arrivons sur la place de la Concorde, un endroit qui lors de notre passage en 2009 était sous le coup d’importants travaux de rénovation.

Cette place, qui porte le nom de La Concorde depuis 1795, est immense et en traverser le carrefour giratoire qui l’entoure n’est vraiment pas de tout repos! Mais, nous y arrivons finalement.

Obélisque de la place de la Concorde, Paris, France.

Photo ci-dessus : L’obélisque de Louqsor de la place de la Concorde provient du temple de Ramsès II à Thèbes et daterait de plus de 3,200 ans. Les hiéroglyphes qui le décorent chantent les louanges du pharaon. L’obélisque, qui mesure 23 mètres de haut, affiche un poids de 222 tonnes… auxquelles il faut ajouter les 240 tonnes du piédestal !

Sur cette place, deux fontaines gigantesques décorent les lieux! La fontaine des Mers et la fontaine des Fleuves. Elles sont toutes les deux des œuvres de l'architecte Jacques Ignace Hittorff, lui qui en a personnellement supervisé l’érection de 1836 à 1846.

Fontaine des Mers, Place de la Concorde, Paris, France.

Fontaine des Mers, Place de la Concorde, Paris, France.

Fontaine des Mers, Place de la Concorde, Paris, France.

Fontaine des Mers, Place de la Concorde, Paris, France.

Photos ci-dessus : La fontaine des Mers de la place de la Concorde !

Place de la Concorde, Paris, France.

Photos ci-dessus : De majestueux réverbères ajoutent à la richesse de la place de la Concorde.

L’église Sainte-Madeleine
Tout au bout d’une des rues qui aboutissent sur la place de la Concorde, nous apercevons ce qui nous semble être un temple romain!

Nous retraversons le carrefour giratoire de la place de la Concorde pour prendre cette direction.

Nous sommes sur la rue Royale, une avenue qui est bordée d’hôtels prestigieux, de restaurants chics et de boutiques de grand luxe, comme Chanel, Cartier, celle des cristaux de Lalique, le célèbre restaurant Maxim’s, etc.

En route pour le temple, que nous voyons maintenant très bien, nous traversons la rue du Faubourg Saint-Honoré. Et nous voici devant. Surprise, il s’agit aujourd’hui d’un lieu de prière, l’église Sainte-Madeleine.

Mais, nos lectures postérieures nous apprendront que la construction de cet édifice a été souhaitée par Napoléon Ier… comme un temple à la gloire de sa Grande Armée en 1806. Il a donc été édifié sur le modèle de la Maison Carrée de Nîmes… que nous avons justement vue le printemps dernier.

Église Sainte Madeleine, Paris, France.

Photo ci-dessus : L’église Sainte-Madeleine n’est église que depuis 1845! Le véritable temple romain comporte une colonnade de 52 colonnes corinthiennes de 20 mètres de haut!

Sur les marches du temple, en fait de l’église, il y a un couple qui vient tout juste de se marier! Il y a plein de fleurs devant l’église… qui à bien l’observer n’a pas de clocher!

Nous y entrons en franchissant une superbe porte de bronze, comme nous en avons vu plusieurs dans les églises d’Italie.

Nos recherches viennent d’ailleurs confirmer nos doutes! Cette porte a été réalisée sur le modèle de celle du baptistère de Florence… dont nous avons largement admiré les splendeurs.

Église Sainte Madeleine, Paris, France.

Photo ci-dessus : L’auteur de la magnifique porte de bronze de l’église Sainte-Madeleine, Henri de Triqueti, un aristocrate qui pratiquait la sculpture pour son plaisir, s’inspira de la porte des Dix Commandements de Ghiberti au baptistère de Florence. Sur notre photo on voit sa représentation du sixième commandement : non mæchaberis (Tu ne commettras point d'adultère).

C’est une église catholique dotée d’un bel autel décoré d’une statue de la Vierge Marie accompagnée d’anges. Il y a une belle fresque au-dessus de l’autel.

Église Sainte Madeleine, Paris, France.

Photo ci-dessus : Le maître-autel de l’église Sainte-Madeleine.

Sur le point de sortir de l’église, nous apercevons à l’autre extrémité de la rue Royale ce qui nous semble être un autre temple semblable à celui dans lequel nous nous trouvons.

Église Sainte Madeleine, Paris, France.

Photo ci-dessus : Du portique qui donne sur l’extérieur de l’église Sainte-Madeleine, nous apercevons un autre édifice qui nous semble très semblable à celui où nous nous trouvons. Nous apprendrons plus tard qu’il s’agit du Palais-Bourbon, le siège de l’Assemblée nationale française.

Église Saint-Augustin
Nous poursuivons notre balade parisienne en empruntant une avenue qui commence justement à la place Sainte-Madeleine, le boulevard Malesherbes.

Nous arrivons devant une église. De face, elle semble toute petite, mais dès que nous la voyons de côté, nous changeons d’avis. C’est l’église Saint-Augustin construite entre 1860 et 1871.

Église Saint-Augustin, Paris, France.

Église Saint-Augustin, Paris, France.

Photos ci-dessus : L’église Saint-Augustin, qui à première vue nous paraissait toute petite fait pourtant près de 100 mètres de long et la hauteur de sa coupole s'élève à plus de 60 mètres dans les airs !

Église Saint-Augustin, Paris, France.

Photo ci-dessus : Sur la façade de l’église Saint-Augustin, les douze apôtres sont représentés.

Église Saint-Augustin, Paris, France.

Photo ci-dessus : Et la façade est décorée d’une belle rosace!

Nous y entrons. C’est sombre et les murs sont sales. Tout à l’avant, il y a un grand baldaquin et de beaux vitraux la décorent.

Église Saint-Augustin, Paris, France.

Église Saint-Augustin, Paris, France.

Photos ci-dessus : La chaire et le grand baldaquin de l’église Saint-Augustin

Nous sortons et continuons notre promenade sur la rue de Miromesnil., une avenue qui regorge de galeries d’art! Il y a des édifices aux façades remarquables.

Paris, France.

Photo ci-dessus : Une maison somptueusement décorée.

Nous arrivons avenue de Marigny à l’angle de la rue Gabriel. Il y a un édifice entouré d’une magnifique grille! Il s’agit du palais de l’Élysée, le siège de la présidence de la République française et de la résidence officielle du président!

L’entrée y est interdite et gardée par des policiers. Dommage, car la bâtisse, toute au fond, a l’air superbe.

Le Petit Palais
Nous traversons l’avenue des Champs Élysées et nous nous retrouvons devant le Petit Palais, un édifice superbe qui abrite aujourd’hui un musée des beaux-arts.

Petit Palais, Paris, France.

Petit Palais, Paris, France.

Petit Palais, Paris, France.

Photo ci-dessus : Le superbe « Petit Palais », construit pour l’Exposition universelle de 1900, dont la façade s’étire sur 150 mètres!

Le pont Alexandre III
Il est un peu passé 17 h 00 et nous ressentons la fatigue de notre longue marche. Nous amorçons donc notre trajet de retour vers l’hôtel.

Nous sommes face au pont Alexandre III qu’il nous fait grand plaisir d’admirer une autre fois.

C’est un pont qui a été construit en 1897. Il est certes le plus beau qui enjambe la Seine.

Inauguré lui aussi pour l'Exposition universelle de Paris en 1900, sa première pierre fut posée par le tsar Nicolas II de Russie, le fils Alexandre III, en 1896!

Pont Alexandre III, Paris, France.

Pont Alexandre III, Paris, France.

Pont Alexandre III, Paris, France.

Pont Alexandre III, Paris, France.

Photos ci-dessus : Le pont Alexandre III est superbement décoré!

Pont Alexandre III, Paris, France.

Photos ci-dessus : Le génie marin, une sculpture d'André Massoulie, décore magnifiquement le pont Alexandre III qui réunit les deux berges de la Seine devant les Invalides!

Nous traversons le pont Alexandre III alors que le ciel est de plus en plus couvert de nuages.

Nous remarquons qu’il y a beaucoup de tours guidés de la ville de Paris… en vélo.

Nous reprenons le métro pour revenir à notre hôtel, dans lequel nous entrons à 17 h 35.

Après une pause bien méritée, nous ressortons vers 19 h 15 à la recherche d’un restaurant pour le souper! Ce soir, des mets italiens nous enchanteraient! Eh bien, tout juste au bout de notre rue, nous en dénichons un, « Vincent et Swann », situé directement sur la place Denfert-Rochereau.

Nous y recevons un excellent accueil. L’endroit est tenu par un Français d’origine jamaïcaine et son épouse. Cette dernière nous mentionne qu’elle a visité Montréal en juillet et qu’elle ne rêve plus que d’y retourner!

Céline commande des « penne napolitano » et moi des « penne à la pancetta », le tout arrosé d’un verre de vin blanc et d’une bière.

Alors que nous nous apprêtions à quitter, la propriétaire des lieux nous sert deux verres de limoncello, courtoisie de la maison! Une gentillesse bien appréciée.

À suivre :
La Sainte-Chapelle!

Sainte Chapelle, Paris, France.

Photo ci-dessus : Les magnifiques vitraux de la Sainte Chapelle!

Bibliographie
Atlas en fiches (Paris, la Seine), Éditions Atlas, 2008;

Encyclopédie libre Wikipédia, Paris, la tour Eiffel, l’École militaire, le Mur de la paix et une foule d’autres pages;

Guide Voir, Paris, Éditions Libre Expression, 2009, 446 pages;

Paris, le guide Vert, Éditions Michelin, 2009, 468 pages;

Tout Paris, Casa Editrice Bonechi, Florence, 2012, 128 pages.

Monuments et musées de Paris, Edition First-Gründ, 2012, 160 pages.

Remplis sous: France, Voyages Mots clés: ,
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