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Une rivalité qui naît… et qui était désirée

Revue de presse

Steve Turcotte, Le Nouvelliste, le 26 septembre 2012

Éric GagnéTrois-Rivières) Jean-François Picard a bien fait rire son auditoire en saluant la présence de quelques membres des Capitales de Québec dans la salle hier après-midi... puis en les prévenant que leur règne incontesté sur la Ligue Can-Am allait prendre fin dès l'an prochain!

Photo ci-dessus : Jean-François Picard. (Photo: Sylvain Mayer)

«C'est de bonne guerre. Il y aura forcément une belle rivalité entre les deux clubs, tout comme l'arrivée d'une deuxième équipe au Québec sera saluée par les équipes américaines qui pourront rentabiliser davantage leurs matchs sur la route quand ils viendront visiter les deux clubs. C'est une belle journée pour le baseball non seulement pour Trois-Rivières, mais pour tout le Québec», soulignait le directeur-gérant des Capitales Michel Laplante, qui a mis la main à la pâte afin d'aider à la concrétisation du projet.

«C'est une équipe de rêve qui est à la tête des Aigles. Si on avait dressé une liste d'actionnaires potentiels, personne n'aurait cru que ces cinq gars-là allaient accepter de s'impliquer. Ils se sont associés à des gens du milieu, notamment à ceux qui ont fait des Aigles junior une réussite. Ils ont tout ce qu'il faut pour créer un produit qui va plaire aux gens de Trois-Rivières.»

Picard n'a pas caché son désir d'aligner des joueurs québécois et si possible, des Trifluviens et des anciens Aigles. Or Guillaume Duguay et Patrick D'Aoust répondent à ce profil, eux qui appartiennent... aux Capitales!

«Il va y avoir des discussions. Il y a des joueurs qui veulent tellement que ça fonctionne à Trois-Rivières qu'ils sont peut-être même prêts à changer d'équipe si ça peut aider les Aigles», lance prudemment Laplante, avant de confier que Duguay allait lui-même choisir son port d'attache. «Il est en réflexion. Il se réjouit de l'arrivée des Aigles dans la ligue, mais il vient de remporter deux championnats avec nous et il ne se voit pas tellement jouer contre les Capitales. Il est en Australie, il va penser à tout ça puis il tranchera.»

Laplante conseille toutefois les dirigeants trifluviens de chercher d'abord et avant tout à mettre sur le terrain le meilleur alignement possible. «Il y a moyen de le faire avec quelques Québécois et des Américains qui sont prêts à s'investir dans la communauté. Le marché trifluvien a tout ce qu'il faut pour séduire les Américains et les convaincre de s'installer ici», fait-il valoir.

«Et puis avec Éric Gagné dans les parages, on ne sait jamais. Il est capable de prendre le téléphone et d'inviter quelques gars à venir jouer ici. Avec ses contacts, qui sait si une ou des vedettes ne porteront pas l'uniforme des Aigles?»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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