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Game over : Éric Gagné raconte tout

Revue de presse

Un texte de Jean St-Onge. Radio-Canada.ca, le 25 septembre 2012

Éric Gagné

Si ce n'est que cet aspect de la vie d'Éric Gagné qui vous intéresse, vous devrez vous rendre à la fin du bouquin, au chapitre 16, « Mea culpa », pour en connaître tous les détails.

Pour écouter l’entrevue accordée par Éric Gagné, un résumé et deux parties cliquez sur le lien suivant : Résumé de l'entrevue avec Éric Gagné.

Première partie

Deuxième partie

Photo ci-dessus : Éric Gagné.

Mais vous aurez ainsi manqué tout le cheminement de cet athlète qui a enflammé le paisible Dodger Stadium et changé les habitudes des partisans de l'équipe qui choisissaient de rester jusqu'à la fin des matchs, quitte à se retrouver dans des bouchons de circulation interminables.

L'auteur Martin Leclerc, qui l'a suivi depuis 1994, avant même son premier contrat professionnel, nous raconte son ascension de Mascouche à Los Angeles en passant par l'Oklahoma.

On retrouve dans le livre plusieurs anecdotes qui illustrent bien la vie d'exception des athlètes professionnels. Des parties de poker où les mises atteignent des milliers de dollars jusqu'aux négociations de contrat qui rapportent quelques millions de plus en quelques minutes. Éric Gagné raconte tout, franchement et simplement.

Il relate avec émotion les derniers moments enivrants sur le monticule du vieux stade de Québec avec les Capitales, après le passage pénible chez les Red Sox de Boston et la période éprouvante du rapport Mitchell.

Naturellement, ce qui fera jaser, ce sont les passages où Gagné livre les détails de sa consommation de produits dopants.

« En tout, j'ai fait cinq cycles de HGH sur une période de trois ans. Et ce fut suffisant pour ruiner ma santé, ternir ma réputation et jeter un ombrage sur les extraordinaires performances que j'ai livrées dans le baseball majeur. »

Contrairement à Jose Canseco, qui tirait à gauche et à droite dans son livre sur l'utilisation des drogues au baseball, Gagné nomme peu de joueurs, mais il y va d'une révélation majeure sur les Dodgers de sa génération.

« Par contre, j'ai fini par connaître intimement le vestiaire dans lequel je vivais. Et je dirais que 80 % des joueurs des Dodgers en consommaient. »

Le lanceur droitier parle également du médecin des Dodgers qui l'examinait au camp d'entraînement et qui a pris le soin de lui expliquer que s'il consommait des HGH, il devait le faire d'une façon précise en respectant un protocole. Et le médecin de lui expliquer ce protocole comme s'il parlait à un connaisseur.

Candidement, Gagné révèle que son épouse Valérie n'était pas d'accord avec son utilisation de produit dopant et il avoue n'avoir jamais eu de discussion en profondeur avec son père sur ce sujet.

Martin Leclerc s'attend à ce que le chapitre « Mea culpa » attire l'attention aux États-Unis, mais il souhaite que les gens retiennent autre chose de la carrière de Gagné que le fait d'avoir été nommé dans le rapport Mitchell sur le dopage au baseball majeur.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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  1. Tant qu’à moi tu vas toujours rester le meilleur closer dans l’histoire du baseball . Pour avoir eu la chance de te voir lors de mon entrer au Royal de Repentigny et que toi était ton départ pour Oklahoma . Nous avons parlé de toi en bien seulement. Je peux juste te dire que peut importe ce que l’on fait dans la vie . Il y a toujours quelqu’un qui va porté un jugement . Tu es le meilleur pareil.

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