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Le mot du jour : cafarder

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Cafarder.

Lundi, 24 septembre 2012

Source de la recherche :
Les paragraphes suivants, tirés d’un texte de David Desjardins publié dans le quotidien Le Devoir du 20 septembre 2012 : « Ça commence tout doucement, par une directive un peu limite, imprégnée jusqu’à saturation du fameux gros bon sens dont on fait les soupes populistes.
Au début, je vous dis, ce n’est presque rien. Comme cette nouvelle dans Le Devoir de lundi à propos des médecins auxquels on réclame gentiment qu’ils cafardent leurs patients qui boivent un peu trop. Pas uniquement les alcoolos patentés, mais aussi les gens qui s’enfilent environ trois verres par jour.

Quand on fait le total, ça a l’air énorme : plus de 20 consommations par semaine. Et lorsqu’en plus les statisticiens de la SAAQ défendent que les buveurs un peu excessifs présentent un risque accru de conduite en état d’ébriété, l’intox des chiffres et du gros bon sens commence à faire effet. »

Définition :
Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote définit le verbe cafarder comme suit : «Dénoncer (quelqu’un)».

Le Grand Robert de la langue française donne la définition suivante de l’expression Faire le cafard, en précisant qu’elle tient du registre de l’argot scolaire : « Dénoncer, espionner, cafeter, moucharder, rapporter. »

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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