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Le baseball indépendant ou rien

Revue de presse

Maurice Dumas, Le Soleil, le 1er septembre 2012

Patrick Scalabrini(Québec) Chaque fois que le mois de septembre arrive, quelques amateurs remettent en question la présence des Capitales dans la ligue Can-Am. Devraient-ils quitter le baseball indépendant pour adhérer au baseball affilié?

Photo ci-dessus : La sélection de Joe Calfapietra, des Jackals du New Jersey, comme gérant de l'année de l'année, constitue un vol en plein jour. Cet honneur revenait d'emblée à Patrick Scalabrini, à la recherche d'un troisième titre d'affilée depuis qu'il dirige des Capitales. (Photo Le Soleil)

Poser la question, c'est y répondre. Le baseball affilié ne convient pas à une ville comme Québec. Pour plusieurs raisons, à commencer par le climat. Les Capitales complètent présentement un calendrier de 100 matchs. Il faudrait en ajouter 40 autres pour se joindre à l'affilié. Un non-sens! Difficile de comprendre les exceptions qui s'accrochent à cette chimère.

Pas sûr non plus que la philosophie de l'affilié rejoindrait les habitués du Stade municipal du parc Victoria. Le développement des joueurs passe avant la victoire.

L'affilié permettrait à quelques futures vedettes du baseball majeur de séjourner chez nous, mais pour combien de temps? Les partisans des Capitales préfèrent voir un Sébastien Boucher ou un Eddie Lantigua pendant quatre, cinq ou six ans qu'un futur joueur du baseball majeur pendant un mois et demi. Les concepts de la continuité et du sentiment d'appartenance développés par les Capitales donnent satisfaction à la très grande majorité d'amateurs.

À Québec, c'est le baseball indépendant ou rien du tout. Les rares entêtés devront s'y faire.

Une consolidation
Ce qui ne veut pas dire que la Can-Am est à l'abri de tout reproche. Elle prête flanc à la critique avec ses cinq équipes. Heureusement que les matchs interligues avec l'American Association sont apparus dans le décor pour créer un effet de nouveauté.

Le redressement de la Can-Am est amorcé. Le propriétaire des Tornadoes de Worcester a été destitué et de nouveaux propriétaires prendront la relève. Le projet de Trois-Rivières progresse bien. Le commissaire Miles Wolff a bon espoir d'avoir six équipes, l'an prochain. Je lui fais confiance. Après tout, c'est un peu beaucoup grâce à lui si nous avons du baseball professionnel à Québec depuis 1999.

L'expérience des matchs interligues devrait être répétée, même si la formule pourrait différer un peu.

Le baseball indépendant est solidement implanté à Québec. À un point tel que les Capitales peuvent adhérer à n'importe quel concept que ce milieu voudra lui offrir.

En attendant les prochains développements, les Capitales se préparent à affronter les Jackals du New Jersey en finale de la Can-Am. Les trois derniers matchs de la saison régulière entre ces grands rivaux seront le prélude de cette série.

Cette finale s'annonce intéressante. Elle opposera deux équipes bien équilibrées. Ne croyez pas en un pique-nique sur l'herbe pour la troupe du gérant Patrick Scalabrini. Je n'en démords pas, les Capitales peuvent accomplir plus de choses sur un terrain de baseball. Ce qui leur procurera un quatrième championnat d'affilée au terme d'une longue série!

Un vol?
Faudra-t-il conclure que des gens de la Can-Am entretiennent des préjugés à l'endroit de l'organisation des Capitales? La sélection de Joe Calfapietra, des Jackals du New Jersey, comme gérant de l'année de l'année, constitue un vol en plein jour. Cet honneur revenait d'emblée à Patrick Scalabrini, à la recherche d'un troisième titre d'affilée depuis qu'il dirige des Capitales. Sans oublier que ses équipes ont toujours dominé le classement général de la Can-Am, en saison régulière, depuis qu'il a succédé à Michel Laplante.

En cinq ans à la barre des Capitales, Laplante n'a jamais été choisi le gérant de l'année.

Nick Giarraputo, également des Jackals, a été élu le joueur de l'année, mais Sébastien Boucher me semble un joueur plus utile et beaucoup plus complet. Souhaitons maintenant que le titre de lanceur de l'année n'échappe pas à Jeff Duda.

Champion frappeur
René Leveret se dirige vers le championnat des frappeurs de la Can-Am. Celui-là, on oublie son coup de bâton. Il cogne la balle d'aplomb et se manifeste dans les moments importants.

René Leveret, Steve Brown, Jonathan Malo, Josué Peley et Sébastien Boucher termineront la saison avec plus de 50 points produits. Du jamais-vu dans l'histoire des Capitales!

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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