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Août/12
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Le mot du jour : estourbir

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Estourbir… au sens propre.

Mercredi, 1er août 2012

Source de la recherche :
La phrase suivante, tirée d’une chronique de Christian Rioux, publiée dans le quotidien Le Devoir du 27 juillet 2012 :

« Chaque été, lorsque je débarque à Montréal, je tombe sur le festival Juste pour rire. Et quand j’écris « je tombe », je veux bien dire « tomber », comme dans « tomber de haut ». J’ai chaque fois l’impression que cette foire du rire a privatisé la moitié de la ville. J’imagine le jour où les douaniers m’accueilleront à Dorval avec un nez de clown, un gros rire bien gras et un petit bonhomme vert imprimé sur les formulaires de douane. Je suis toujours surpris de découvrir les centaines de pages que consacre une certaine presse, le plus souvent complaisante, à un événement qui, partout ailleurs, serait traité sur le mode mineur. Et je ne parle pas des heures et des heures de télévision qui sont autant de publicités gratuites destinées à estourbir le consommateur »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit au sens propre le verbe estourbir comme suit : « Assommer. »

Puis, il propose la définition suivante au sens figuré : «Étonner violemment», qui semble plus s’appliquer au contexte évoqué par le journaliste.

Le Robert suggère le synonyme suivant : estomaquer.

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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