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La relance de Josué Peley!

Revue de presse

Maurice Dumas, Le Soleil, le 21 juillet 2012

Josué Peley

(Québec) Le monde du sport nous réserve souvent de belles histoires. Comme celle que vit présentement Josué Peley chez les Capitales, de la ligue Can-Am de baseball indépendant.

Libéré pendant le dernier camp d'entraînement des ligues mineures des Red Sox de Boston, il s'est ensuite joint aux Capitales afin de relancer sa carrière. À 24 ans, il n'était pas question de renoncer à son rêve de gagner sa vie dans le baseball. C'est comme s'il posait alors un pied en arrière pour en faire deux en avant.

Quelle saison il connaît dans l'uniforme des Capitales! Il cogne la balle d'aplomb et excelle à plusieurs positions sur le terrain, notamment derrière le marbre et au premier but. On le retrouve parmi les meneurs dans plusieurs catégories offensives de la Can-Am.

Le président Michel Laplante et le gérant Patrick Scalabrini estiment que le Montréalais d'origine vénézuélienne mérite une autre chance dans le baseball affilié. «Moi aussi, je rêve d'y retourner», confie-t-il.

En attendant, il contribue largement aux succès des Capitales. Cette autre chance lui sera sans doute donnée la saison prochaine. Son âge, sa polyvalence et son attitude devraient le favoriser. «Les gars l'apprécient sur le terrain et dans le vestiaire», commente Patrick Scalabrini.

Expérience unique
«Je vis présentement une expérience extraordinaire chez les Capitales!» s'exclame le redoutable frappeur droitier. «Je m'amuse comme c'est pas possible. On joue en équipe, on joue pour gagner. J'ai tellement de plaisir que j'arrive au stade plus de bonne heure que d'habitude.»

L'homme à tout faire est devenu indispensable à l'équipe québécoise. Il attribue ses succès à une utilisation plus fréquente et à un rigoureux programme de mise en forme durant la dernière saison morte. Il s'est entraîné pendant cinq mois en compagnie de Russell Martin, des Yankees de New York, d'Ivan Naccarata et de Jean-Luc Blaquière, un receveur de l'organisation des Mets de New York. «Je suis alors devenu un meilleur joueur», ajoute-t-il.

Josué Peley a vécu une grande déception lors de sa libération par les Red Sox. «Ils ne me connaissaient pas tellement, puisque j'avais passé la majeure partie de ma carrière dans l'organisation des Pirates de Pittsburgh», enchaîne le numéro 12 des Capitales. «J'ai la chance de jouer à tous les jours à Québec et je sais que je retournerai sur le terrain le lendemain même si j'ai une mauvaise soirée. Ça fait toute une différence. Dans le baseball affilié, j'ai toujours mieux joué lorsque j'étais utilisé plus régulièrement.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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