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Joy libéré, St-Pierre s’interroge

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 20 juillet 2012

Maxime St-Pierre(Québec) Pendant que le partant Shawn Joy recevait son congé des Capitales, jeudi, un autre lanceur s'interrogeait sur son avenir. «Au début, j'avais dit à Pat [Scalabrini] que si je n'étais pas capable de lancer et d'aider l'équipe, je m'en irais de moi-même», confiait Maxim St-Pierre (photo) au lendemain d'une sortie difficile en relève et quelques heures avant de se reprendre avec brio, jeudi soir.

St-Pierre n'a pas subi le même sort que Joy, libéré à son arrivée au Stade en après-midi. Depuis qu'il s'est converti en lanceur, le receveur présentait avant le match de jeudi une moyenne de points mérités de 13,03 en 9,2 manches au cours desquelles il a donné 14 passes gratuites, 11 coups sûrs et atteint trois frappeurs.

Photo ci-dessus : Maxim St-Pierre (Photo Le Soleil, Jean-Marie Villeneuve)

Il en a arraché, mercredi, donnant trois buts sur balles en plus d'atteindre un rival. «C'est compliqué, mon affaire. J'essaie de lancer fort, mais y'a rien qui marche. Je ne suis pas découragé, mais c'est plate. J'ai toujours excellé comme receveur, et là, je ne suis pas capable de le faire à une autre position. C'est rendu que je "bâlle" tout le monde», avouait celui qui détient un statut de recrue à titre de lanceur.

Après avoir séjourné sur la liste des blessés, St-Pierre a discuté avec le gérant à propos de son rendement à venir. «Je lui ai dit qu'on avait passé la mi-saison et que je n'avais plus le luxe d'attendre. Il doit performer. Notre but est de remporter le championnat et il doit me prouver qu'il peut nous aider à le faire», expliquait Scalabrini.

St-Pierre, qui est d'accord avec lui, a aussi parlé de sa situation familiale, lui dont la conjointe et les trois enfants de quatre ans, deux ans et neuf mois sont restés au Nouveau-Mexique. «Ce n'est pas facile d'être loin d'eux, ils ont besoin de leur père. Dieu merci, Skype et Facetime existent...» Le numéro 17 se donne encore une couple de sorties en relève pour découvrir la suite des choses. «Si ça ne fonctionne pas à ma prochaine présence, ou la suivante, je ne sais pas ce qui va se passer.»

On ne le verra certainement pas dans une situation corsée et il le sait. «Dans chaque équipe, il y a un gars qui passe la ''moppe'' et c'est moi. Il y a des fois où je me demande où je suis quand je lance, je ne me sers pas de mes jambes, je ne fais pas d'ajustement, je me sens perdu. Je me sens comme un petit gars qui n'a jamais joué au baseball. J'aurais besoin d'une avance de 20-0 pour lancer sans qu'il [Scalabrini] soit obligé de me remplacer si ça allait mal...»

Ironiquement, il a été exaucé jeudi lorsque son gérant lui a fait signe en huitième manche quand les Capitales menaient 15-5. Il a affronté quatre frappeurs, ne donnant qu'un coup sûr. En neuvième, il a retiré les trois frappeurs sur des prises.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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