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Le mot du jour : pasionaria

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

La Pasionaria.

Mardi, 12 juin 2012

Source de la recherche :
Le paragraphe suivant tiré d’un texte de Robert Durtisac publié dans le quotidien Le Devoir du 10 juin 2012 :

« … la décision de Jean Charest de nommer Michelle Courchesne ministre de l’Éducation une fois encore n’a pas été particulièrement avisée. Le ministère avait en main le rapport accablant du VG avant que Line Beauchamp démissionne. Comme il se doit, le VG avait remis une copie de ses constatations au sous-ministre pour qu’il y réponde afin de corriger, s’il y a lieu, ses éléments contestables. On savait donc que la tempête s’en venait, mais on s’est dit que Michelle Courchesne était bien assez grande pour l’affronter.

Il faut dire que la ministre, d’apparence si frêle qu’on dirait qu’un souffle pourrait la briser, fait montre d’une surprenante énergie. Émotive, elle est aussi une excellente comédienne qui sait jouer sur les sentiments. Une espèce de pasionaria libérale pourrait-on dire si l’expression n’était pas antinomique.

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin pasionaria comme suit : «Femme qui milite politiquement, de manière active, parfois violente et spectaculaire.»

Le mot pasionnaria n’est pas dérivé du mot français passion, mais plutôt de l'espagnol et c’est pourquoi il ne prend qu’un seul « s ». D’ailleurs, le dictionnaire du correcteur électronique Antidote nous indique qu’il provient « du nom propre La Pasionaria, pseudonyme d’une femme politique espagnole (Dolores Ibárruri Gómez).

L’encyclopédie libre Wikipédia nous en apprend plus sur « La pasionaria » : « Dolores Ibárruri Gómez, connue sous le nom de La Pasionaria, était une femme politique espagnole née le 9 décembre 1895 et décédée le 12 novembre 1989 à Madrid. Elle a été secrétaire générale du Parti communiste espagnol (PCE) entre 1942 et 1960, présidente de ce parti entre 1960 et 1989.

… c'est en 1918 qu'elle utilise pour la première fois le pseudonyme de La Pasionaria, pour un article dans le journal El Minero Vizcaino.

…Certains passages de ses discours, tels que : « Mieux vaut mourir debout que de vivre à genoux » ou son « ¡No pasarán! »sont connus dans le monde entier. Son rôle de symbole populaire en a fait un personnage de poèmes et de chansons pour Pablo Neruda, Rafael Alberti, Ana Belén et quelques autres. »

Photo ci-dessus : Dolores Ibárruri Gómez, celle qui utilisait le pseudonyme de « La Pasionaria ».

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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