6
Juin/12
0

À la découverte de Toulouse!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 51e d’une série de reportages relatifs à un superbe périple qui nous a menés, au printemps 2012, à Barcelone en Espagne… puis dans le sud de la France, tout d’abord à Avignon, puis à Arles, à Nîmes, au pont du Gard, à Toulouse…

Château d’eau, Toulouse, FranceNîmes - Toulouse, France, mercredi 16 mai 2012 – Nous voici à Toulouse, dernière étape de ce long périple qui nous a menés de Barcelone jusqu’au sud de la France.

Toulouse, qui est le chef-lieu du département de la Haute-Garonne de la région Midi-Pyrénées, est la quatrième ville la plus peuplée de France… avec tout près d’un demi-million de Toulousains. Elle est surnommée la « ville rose » en raison, dit-on, de la couleur du matériau de construction traditionnel local, la brique de terre cuite… qui nous a pourtant semblé plus orangée que rose!

Notre programme de visites ici promet la découverte de magnifiques bâtiments d’une autre époque, de nombreux musées, tout comme la réalisation de longues promenades, entre autres sur les berges de la Garonne et sur celles du canal du midi. Mais pour aujourd’hui, première journée dans la ville rose, petite balade de reconnaissance!

Photo ci-dessus : Le Château d’eau, situé tout près du Pont-Neuf, est le premier édifice que nous avons croisé à Toulouse. L’encyclopédie libre Wikipédia nous apprend que : «Le château d'eau de Toulouse est une tour de briques haute de 30 mètres qui servait initialement de château d'eau. Sauvé de la démolition au début des années 1970, le bâtiment a été reconverti depuis avril 1974 en galerie dédiée à la photographie, une galerie que nous visiterons plus tard au cours de notre périple.»

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

C’est une autre belle journée qui s’annonce sur Nîmes aujourd’hui, et ce, malgré un vent à écorner les bœufs. Mais, nous n’en profiterons pas, car nous quittons ce matin pour nous rendre à Toulouse, la dernière étape de notre périple de six semaines… de Barcelone au sud de la France.

Nous sortons de notre appartement de l’Hôtel Adagio dès 8 h 40 et traversons à la gare, qui est située tout juste en face d’où nous logions. Il est vraiment trop tôt, notre train n’est prévu que pour 9 h 28, mais nous étions prêts, alors…

Nous attendons patiemment l’arrivée du convoi et lorsqu’il arrive nous y grimpons… avec grandes difficultés, avouons-le, en raison de nos énormes valises. Nous avons des sièges réservés, mais il y a deux chiens dans notre wagon. De peur d’une crise d’asthme, nous changeons de wagon. Grrr.

Le train s’arrête de très courts moments dans les gares de Montpellier, Sète, Béziers, Narbonne et Carcassonne, avant de finalement entrer en gare à Toulouse… à l’heure prévue, soit 12 h 10.

Nous sommes nombreux à descendre à Toulouse, tout comme il y a foule sur le quai pour embarquer… et nous avons toujours nos deux énormes valises. Nous y arrivons, mais non sans peine.

Une mauvaise décision
Comme dans la majorité des gares du sud de la France, nous devons passer sous les rails pour nous rendre dans la gare. Or, ce trajet passe par deux escaliers, un pour descendre et un pour remonter, et ce, toujours avec nos valises, valises… dont Céline est tout à fait incapable de soulever!

Donc, lorsque nous apercevons un ascenseur, c’est évident que nous jubilons et souhaitons en profiter. Mais, un employé de la SNCF (Société nationale des chemins de fer français) nous indique qu’il est réservé au personnel ou aux personnes à mobilité réduite. Nous continuons donc notre chemin…

Soudain, l’employé se ravise et nous interpelle en nous indiquant que nous pouvons utiliser l’ascenseur. Nous nous en approchons et constatons qu’un seul de nous deux peut y entrer. Céline s’y engouffre et je continue mon petit bonheur de chemin à pied vers les escaliers… avec ma valise.

Je descends l’escalier et plutôt que de devoir remonter, je me retrouve dans une grande salle… où il m’est impossible de retrouver l’ascenseur que Céline à utiliser!

La gare de Matabiau Toulouse est très grande étant connectée à un réseau de passages souterrains menant à la station Marengo – SNCF du Métro de Toulouse et à la gare routière desservie par un grand nombre de lignes d’autobus. Je décide de prendre la direction de la gare routière, d’où nous devions prendre un taxi pour nous rendre à notre hôtel.

Je marche durant plusieurs minutes et finalement je monte un long escalier mécanique m’amenant à la salle d’attente de la gare routière où je dois me frayer un passage à travers une foule qui est très dense! Je fais ainsi le tour de la grande salle et nulle part je ne vois Céline!

J’attends une dizaine de minutes et décide de redescendre. Dans l’escalier mécanique, toujours avec ma valise, soudain j’aperçois ma charmante épouse qui émerge d’un long couloir. Elle m’a vu elle aussi et elle m’affiche un de ses sourires qui me fait comprendre qu’elle est vraiment folle de joie de me retrouver!

La morale de cette histoire, ne jamais se séparer lorsque nous sommes en transit dans une gare ou dans un aéroport… surtout quand l’un des deux n’a aucune idée de la prochaine destination!

Bel accueil à Toulouse
Après nos chaudes retrouvailles, nous sortons et sautons dans un taxi, qui tout au long du trajet nous a indiqué de nombreux endroits qu’il faut absolument visiter autour de Toulouse, un très gentil chauffeur.

Nous arrivons à notre hôtel à 13 heures, suite à une course de 15€. Nos billets de train, quant à eux, nous avaient coûté 84€, 42€ chacun.

L’hôtel où nous avons réservé, tout comme à Nîmes, est un Adagio Access. Dès notre arrivée, on nous y accueille chaleureusement et on nous remet un plan de la ville, du métro et on prend soin de nous indiquer quelques repères dans notre quartier.

Nous montons à notre chambre et y laissons nos valises. Nous repartons à 13 h 20 pour aller dîner, tout près, sur une terrasse. Nous partageons une pizza hawaïenne et une petite salade.

Après le repas, nous y allons d’une petite épicerie, histoire de nous débrouiller, à tout le moins pour le souper et le déjeuner de demain.

Premières découvertes à Toulouse
Nous laissons le tout à l’appartement et repartons dès 14 h 45 pour amorcer notre découverte de Toulouse.

Notre appartement est situé dans le quartier Saint-Cyprien, sur la rive gauche de la Garonne, à moins de 15 minutes de marche du centre-ville.

Vélo Toulouse, Toulouse, France

Photo ci-dessus : Comme dans toutes les grandes villes modernes, Toulouse offre son système de vélo en libre- service. Ici, il se nomme : « Vélô Toulouse » et compte plus de 250 stations et quelque 2,300 vélos disponibles.

Nous prenons la direction du centre-ville… située de l’autre côté de la Garonne, le fleuve qui sépare la ville en deux.

Nous traversons la place intérieure Saint-Cyprien et nous filons sur la rue de la République vers la Garonne.

Hôtel-Dieu Saint-Jacques
Nous passons devant l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques qui est le plus ancien établissement hospitalier de Toulouse.

Le site Internet de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques nous apprend qu'il a été construit en 1257 sur l’emplacement de deux hôpitaux plus anciens, celui de Sainte-Marie de la Daurade et celui de l’Hôpital Novel. C'est en 1554 qu'il devient l’Hôtel-Dieu. Il est alors une maison d’accueil pour tous les malheureux, mendiants, vagabonds, femmes de mauvaise vie et surtout les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. On y soignait également des malades, mais ce n’était pas son rôle principal. Aujourd'hui, outre d'être le siège du Centre Administratif des Hôpitaux de Toulouse, il héberge le Musée d’Histoire de la Médecine. En 2000, l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques a été inscrit à la liste du patrimoine mondial de l'humanité de l’UNESCO.

Hôtel-Dieu Saint-Jacques, Toulouse, France

Photo ci-dessus : L’aménagement paysager de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques est très joli.

Château d’eau de Toulouse
Tout juste avant de traverser le fleuve en empruntant le Pont-Neuf, nous nous arrêtons devant un beau château d’eau, où ont lieu, depuis 1974, des expositions de photographies. Nous y reviendrons plus tard au cours de notre périple, justement pour une exposition de photos.

Château d’eau, Toulouse, France

Photo ci-dessus : Le Château d’eau, situé tout près du Pont-Neuf, est le premier édifice que nous avons croisé à Toulouse. L’encyclopédie libre Wikipédia nous apprend que « le château d'eau de Toulouse est une tour de briques haute de 30 mètres qui servait initialement de château d'eau.

Le Pont-Neuf
Pont-Neuf, Toulouse, France

Photo ci-dessus : Pour nous rendre dans la vieille ville de Toulouse, nous traversons le Pont-Neuf qui est le trait d’union historique entre le quartier Saint-Cyprien et la Cité, et ce, depuis le XVIIIe siècle.

La Garonne, Toulouse, France

La Garonne, Toulouse, France

Photo ci-dessus : Les eaux de la Garonne sont, nous dit-on, plus hautes qu’en temps normal.

La Garonne, Toulouse, France

Photo ci-dessus : Une belle promenade est aménagée de chaque côté le long de la Garonne… et les Toulousains y profitent du soleil.

L’Hôtel Assézat
Nous traversons le pont et arrivons devant l’Hôtel Assézat, un hôtel particulier construit entre 1555 et 1557. Il s’agit d’un ancien palais de la Renaissance ayant été érigé pour Pierre d’Assézat, un riche « pastelier » et Capitoule de la cité. L’Hôtel demeura dans la famille Assézat jusqu’en 1761.

Après que la ville de Toulouse eut restauré l’Hôtel dans les années 1980, le musée de la Fondation Bemberg s’y installa. En 1994, Georges Bemberg, un riche argentin amateur d'art, prêta, pour 99 ans, à la municipalité de Toulouse sa remarquable collection qui compte quelque 1 100 œuvres réparties entre tableaux, sculptures et objets d'art.

Hôtel Assézat, Toulouse, France

Hôtel Assézat, Toulouse, France

Hôtel Assézat, Toulouse, France

Hôtel Assézat, Toulouse, France

Photo ci-dessus : L'impressionnante porte d'entrée médiévale de l'Hôtel Assézat de Toulouse, sa cour intérieure, une superbe tour et un agencement de colonnes ioniques, doriques et corinthiennes s’étalant sur trois niveaux!

Après avoir admiré la cour intérieure et nous être promis de revenir pour visiter ce musée nous poursuivons notre promenade sur la rue de Metz, qui n’est en fait que le prolongement de la rue de la République sur la rive droite de la Garonne.

Toulouse, France

Toulouse, France

Photo ci-dessus : Une bâtisse sise à l’angle de la rue des Marchands qui affiche une superbe architecture.

Il y a plusieurs rues perpendiculaires à la rue Metz qui sont piétonnières… et il y a foule!

Nous prenons la rue d’Alsace Lorraine, qui semble être toute neuve. Nous passons devant le Musée des Augustin, un autre endroit dont la visite est à notre programme. Il y a de belles boutiques, des maisons de cinq ou six étages de chaque côté de la rue, qui semble toutes avoir été rénovées récemment ou qui sont en train de l’être. Toutefois, il n’y a aucune terrasse sur cette rue.

Le Capitole
Nous arrivons devant un immense chantier de construction pour une future station de métro. Nous le contournons et arrivons sur une grande et superbe place, la place du Capitole!

La place semble être le lieu d’un immense marché aux puces, dont les étals avec leurs parasols géants nous empêchent d’avoir une vue d’ensemble de l’édifice du Capitole et des trois autres bâtiments identiques entourant la place. Nous avons bon espoir que cette situation ne soit que temporaire, car demain est jour férié, c’est l’Ascension!

Capitole, Toulouse, France

Capitole, Toulouse, France

Capitole, Toulouse, France

Capitole, Toulouse, France

Photo ci-dessus : Le Capitole est un très bel édifice de 107 mètres de long… avec plusieurs fenêtres bleues, une balustrade en fer forgé or et bleu et une horloge au centre. Les huit colonnes de marbre rose symbolisent les huit capitouls qui siégeaient au conseil municipal. L’édifice a été érigé de 1750 à 1760. Il abrite aujourd’hui, l’Hôtel de Ville et le théâtre du Capitole.

Nous entrons dans le capitole et nous nous retrouvons dans une cour intérieure qui se nomme « cour Henri IV ». C’est à cet endroit que se trouve l’office du tourisme de Toulouse, dans le donjon du Capitole, construit en 1525. Nous y entrons pour obtenir des informations.

L’église Saint-Jérôme
Nous poursuivons notre promenade et nous nous arrêtons à l’église Saint-Jérôme, un lieu de culte qui a été béni par le pape Jean-Paul II.

Église Saint-Jérôme, Toulouse, France

Église Saint-Jérôme, Toulouse, France

Église Saint-Jérôme, Toulouse, France

Photo ci-dessus : L'église Saint-Jérôme, l'ancienne chapelle des Pénitents bleus, est une église enclavée entre deux édifices. Assez curieusement, la porte d'entrée principale est sur le côté, puisque l'église n'a pas de devant! Au-dessus de l'entrée, nous pouvons voir une belle statue de la Vierge à l'enfant.

Nous y entrons. Tout le plancher est en bois. Il y a un bel autel décoré de grands chandeliers allumés. De chaque côté de la nef prennent place des chapelles ayant chacune leur propre porte d’entrée.

Il y a de beaux vitaux en haut et tout autour de l’église. Ce n’est pas un plafond en arc, mais plutôt un plafond plat et lisse, de couleur blanche.

Église Saint-Jérôme, Toulouse, France

Église Saint-Jérôme, Toulouse, France

Photo ci-dessus : Une vue de la nef et du chœur de l'église Saint-Jérôme et d’une des deux chapelles latérales, celle de Notre Dame du Bon Secours.

Nous sortons et revenons vers notre hôtel.

Toulouse, France

Photo ci-dessus : Ce qui étonne à nos premiers pas dans Toulouse est que les noms de rues sont affichés en français... et en occitan.

Après avoir retraversé le pont-Neuf, nous nous arrêtons quelques instants sur la place Olivier où il y a une belle fontaine.

Fontaine Olivier, Toulouse, France

Fontaine Olivier, Toulouse, France

Fontaine Olivier, Toulouse, France

Fontaine Olivier, Toulouse, France

Fontaine Olivier, Toulouse, France

Photo ci-dessus : La fontaine Olivier a été construite en 1886 pour commémorer les inondations du 23 juin 1875 qui détruisirent le quartier Saint-Cyprien et coûtèrent la vie à plus de 210 personnes. Cette fontaine fut offerte par un mécène, Hyppolite Olivier, et dessinée par Dargassies. Sa base est exubérante avec des enfants libellules, ventrus, fessus et joufflus à souhait qui sont couchés sur des rochers au pied d’une nymphe.

Nous arrivons à l’Hôtel à 17 heures et nous nous installons.

À suivre…
Le Capitole de Toulouse!

Capitolium, Toulouse, France

Photo ci-dessus : L'édifice du « Capitolium » de Toulouse a été initialement construit dans les années 1190! Toutefois, c'est au XVIIe siècle qu'il prend l'allure qu'on lui connaît aujourd'hui. Ce bâtiment abrite aujourd'hui la mairie de la ville et le théâtre du Capitole et un musée!

Bibliographie
Atlas en fiches, Ville de Toulouse, Région Midi-Pyrénées, la Garonne, les canaux de France et le tourisme en France, Éditions Atlas, 2008;

Encyclopédie libre WikipédiaToulouse et plusieurs autres pages;

Guide Lonely Planet, Toulouse en quelques jours, Hervé François, Lonely Planet, 2010, 160 pages;

Toulouse, Éditions MSN, 2003, 32 pages;

Le Patrimoine mondial de l'UNESCO, Éditions UNESCO, 2009, 832 pages.

Remplis sous: France, Voyages Mots clés: ,
Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant