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Guillaume Duguay a le bras aussi fort que la barbe…

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 9 mai 2012

Guillaume Dupont-Duguay (Ramapo, New York) Guillaume Duguay n'a pas perdu son accent québécois et n'est pas revenu avec celui du pays où il a passé l'hiver. À part le traditionnel «G'day mate», Duguay n'a rien de l'Australien typique. Le lanceur droitier revient avec les Capitales après avoir passé six mois à Perth, où il a joué au baseball d'hiver et travaillé dans une compagnie d'isolation.

«Il s'agissait d'une belle occasion pour lancer des manches et améliorer des petites choses. Là-bas, on n'avait pas le droit de faire deux départs de suite, mais comme on jouait une fois par semaine, je ne me limitais pas dans le nombre de lancers. Je pense m'être rendu à 150, une fois», racontait celui dont le bras est en santé.

Duguay a été une belle découverte chez les Capitales en 2011. Invité sans promesse d'embauche, il s'est avéré fort utile, effectuant 27 sorties, dont deux départs, et lançant 60 manches. Il a bouclé la saison avec une fiche de 5-1 et une moyenne de points mérités de 2,51, savourant sa première victoire dans sa ville natale de Trois-Rivières.

«Patrick m'avait dit que je ne ferais pas l'équipe. J'étais parti depuis longtemps, il n'y a pas beaucoup de monde qui se souvenait de moi. Je peux te confirmer que j'ai été très satisfait de ma saison», avouait celui qui a délogé les Québécois Andy St-Gelais et Mathieu Poirier.

En Australie, il s'est imposé avec 12 victoires contre un revers, donnant moins de deux points par départ dans une ligue dont le calibre se situait entre le junior élite et le senior. Il aimerait bien y retourner, l'hiver prochain, même si les losanges se trouvent la plupart du temps sur des terrains de football australien.

À Trois-Rivières en 2013?
Le droitier de 25 ans pourrait bien en être à sa dernière année avec les Capitales. Il y a fort à parier qu'on lui ferait de l'oeil si une équipe s'installait à Trois-Rivières en 2013, une possibilité bien réelle. «Je n'ai pas beaucoup suivi ça, cet hiver, mais je sais que ça se parle. J'imagine qu'ils s'intéresseraient à moi», disait celui que le gérant confirme ne pas voir dans une autre équipe que la sienne, jusqu'à nouvel ordre.

Encore une fois, Duguay portera la barbe. L'été dernier, il avait accepté qu'on la rase au profit de Leucan. «Je vais la garder plus propre tout en la faisant allonger. Je trouve que ça me donne un air méchant... même si elle est rousse», rigolait l'émule de Brian Wilson, le releveur des Giants de San Francisco au look de capitaine Haddock.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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