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Max Saint-Pierre se joint aux Capitales à titre de lanceur

Revue de presse

Richard Boutin, Le Journal de Québec, le 2 mai 2012

Maxime St-PierreReceveur dans l’organisation des Tiger de Detroit pendant 15 ans, Saint-Pierre a été libéré par les Red Sox de Boston pendant le camp d’entraînement, après avoir échoué un contrôle antidopage du baseball majeur.

Photo ci-dessus : Maxim Saint-Pierre poursuivra sa carrière chez les Capitales de Québec comme lanceur.

« J’ai commis une grosse erreur en fumant un petit joint lors d’un party, a exprimé Saint-Pierre. Je pensais être correct, mais j’ai été testé deux jours plus tard. J’avais le choix de refuser et j’ai commis une erreur de jugement. Tu es toujours responsable de tes choix. »

50 matchs de suspension
Pour avoir consommé de la marijuana, Saint-Pierre a écopé une suspension de 50 matchs. Pour la même infraction, il avait été suspendu pour 50 matchs en 2005.

« C’est certain que je trouve que la sanction est disproportionnée si je compare avec un joueur qui a fait usage de stéroïdes, mais c’est illégal et je suis le seul responsable. Contrairement aux stéroïdes, fumer un joint ne procure pas un avantage, mais ce n’est pas permis.

« C’est la même histoire qu’en 2005, ajoute le choix de 26e ronde ronde des Tigers de Detroit en 1997, mais je suis maintenant un gars différent. J’ai beaucoup évolué depuis la naissance de mes enfants. »

Les Red Sox déçus
Déçu de la tournure des événements, le natif de Pintendre comprend la décision des Red Sox de le libérer. « Je ne suis pas Manny Ramirez, mais seulement Maxim Saint-Pierre.

Je n’ai passé que 35 jours dans les ligues majeures et les Red Sox ne me connaissaient pas. Ils ne voulaient pas prendre un risque avec un gars qui a souvent eu des problèmes.

« Je suis frustré, car j’étais dans leurs plans, poursuit celui qui a disputé son baseball mineur dans la région de Québec. Les Red Sox étaient vraiment déçus. J’aurais amorcé la saison dans le calibre AAA et j’aurais été le premier receveur rappelé dans l’éventualité d’une blessure. J’ai fait très bonne figure en défensive pendant le camp.

Pour la première fois, je me sentais aimé et j’avais la chance de compétitionner avec les meilleurs. »

Retour aux sourcesSaint-Pierre est très heureux d’avoir l’occasion de se produire à Québec. « C’est ici que tout a commencé, a-t-il dit. Dès que je suis atterri à Montréal, j’ai senti une énergie incroyable. Les Expos partis, je rêvais de jouer à Québec devant mes amis.

« Je suis parti aux États-Unis à 17 ans et je n’ai jamais eu la chance de jouer professionnel devant mes amis, poursuit le père de trois enfants. J’ai reçu une offre de Long Island, dans la Ligue Atlantic, mais c’est à Québec que je voulais jouer si je me retrouvais dans le baseball indépendant. »

UNE RAPIDE À 94 MPH

Richard Boutin, Le Journal de Québec, le 2 mai 2012

Maxim Saint-Pierre a évolué comme lanceur en 2007 dans l’organisation des Brewers de Milwaukee, mais l’expérience a été de courte durée.

« Pendant le camp prolongé, j’avais fait très bonne figure, mais les Brewers m’ont envoyé dans le A faible au lieu du A fort, comme ils me l’avaient promis, a expliqué celui qui a disputé son premier match dans les ligues majeures le 4 septembre 2010. J’étais persuadé que je pouvais atteindre les majeures comme receveur et j’avais peur de perdre deux ans dans le A faible. Je ne voulais plus lancer. »

Chez les Capitales, Saint-Pierre aura le statut de recrue comme lanceur, ce qui n’aurait pas été le cas s’il avait évolué comme receveur. « Ça ne me tente plus de manger du sable, a imagé celui qui a disputé plus de 1 000 matchs comme receveur dans les ligues mineures. Même si ma rapide a atteint 94 mph avec l’organisation des Brewers, je devrai développer un autre lancer pour connaître du succès, possiblement une glissante. Je devrai lancer des prises et non pas tenter de tirer le plus fort possible. Chez les Capitales, Michel Laplante et T.J. Stanton vont m’aider. »

Bel accueil
Saint-Pierre a contacté le président Michel Laplante, il y a un mois, pour lui signifier son intérêt à porter les couleurs des Capitales. « Chaque fois qu’un gars comme Éric Gagné, Pierre-Luc Laforest ou Max nous donne un coup de fil, nous sommes flattés, mais cela cause un malaise, a dit Laplante. Nous sommes fidèles à nos vétérans et la venue d’anciens des majeures nous force à faire des choix difficiles. »

En proposant de se convertir en lanceur, Saint-Pierre a toutefois évité aux Capitales bien des maux de tête.

Même si Saint-Pierre est sous le coup d’une suspension, il peut jouer dans la Ligue CanAm sans problème. « Je ne banalise pas ce qui est arrivé, a dit Laplante, mais je n’ai pas à le juger. Max est un gars de la région qui veut s’impliquer dans la communauté. Il n’a rien caché. »

Rôle
Comment le gérant Patrick Scalabrini entend-t-il utiliser sa nouvelle recrue? « Nous n’avons pas encore discuté de cela, mais je vois Maxim embarquer pour une manche et donner tout ce qu’il a, a-t-il dit. Il lance fort et son expérience comme receveur l’aidera. »

Laplante voit une bonne différence avec Mark Lemke. L’ancien joueur de deuxième but des Braves d’Atlanta a lancé pour les Jackals du New Jersey au début des années 2000. « Lemke ne lançait que de la balle papillon, a rappelé le président des Caps. Max possède déjà une structure et il n’arrive pas comme une recrue de 18 ans. C’est un beau projet pour notre entraîneur des lanceurs. »

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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