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Un grand chelem qui change tout

Revue de web

UgoGiguère, Granby Express.com, le 24 avril 2012

Marc BourgeoisOn ne se le cachera pas, Marc Bourgeois en a arraché à son arrivée avec les Silver Hawks de South Bend dans le «A faible».  Après sept parties, il montrait une fiche au bâton de 4 coups sûrs en 22 présences à la plaque… Pas de quoi fêter. Mais le vent a tourné samedi soir dernier lorsque le Granbyen s’est présenté au bâton avec les buts remplis et qu’il a expédié la balle derrière la clôture du champ droit. Quoi de mieux qu’un grand chelem pour retrouver confiance?

Photo ci-dessus : Marc Bourgeois est sorti de sa léthargie par la grande porte ce week-end: un grand chelem samedi et un circuit solo lundi soir. (Photo courtoisie South Bend Silver Hawks Baseball Club)

«Effectivement, il y a eu un gros poids qui s’est enlevé de mes épaules», a commenté Marc par courriel le lendemain de son exploit. L’équipe a d’ailleurs remporté la partie 8-5 pour remporter sa série face à Beloit, filiale des Twins. Pour le jeune homme, il s’agissait d’un tout premier coup de circuit en carrière au niveau professionnel!

Depuis samedi, on peut clairement observer l’effet positif de ce coup de canon. Dès le lendemain, Bourgeois a obtenu un coup sûr décisif en fin de neuvième manche qui lui a ensuite permis de venir marquer le point égalisateur. Les Silver Hawks ont d’ailleurs remporté le match en 10e.

Et pour poursuivre sur cette lancée positive, Marc a récidivé avec un deuxième coup de circuit lundi soir. En trois jours, il affiche une moyenne de ,308, avec deux circuits et cinq points produits. Une performance totalement aux antipodes de son rendement au cours de ses sept premières parties à South Bend.

Pour expliquer ses problèmes au bâton, Marc Bourgeois parle d’abord d’un ajustement «climatique». «L’adaptation commence à se faire, écrit-il. Ce n’est pas évident de passer du beau temps de la Californie au froid et au vent du Midwest et des grands lacs. Frapper quand il fait cinq celsius, ce n’est pas très plaisant!»

Malgré sa moyenne au bâton un peu faible (,205 en date d’aujourd’hui, mais elle a chuté à près de ,160) celui qui est parfois utilisé comme frappeur de choix ne s’en inquiète pas trop. «Je peux dire que je frappe la balle solidement, mais je n’obtiens seulement pas tous les résultat escomptés. J’obtiens bien souvent un coup sûr par match, mais le deuxième ne vient pas. Je sais que ça va venir et que je n’ai qu’à laisser les choses arriver.»

Disons qu’avec un grand chelem… ça aide à faire «arriver les choses»! Tel que mentionné plus haut, il s’agissait aussi du tout premier coup de circuit de Marc Bourgeois au niveau professionnel. Arrivé l’été dernier dans le réseau de développement des D-Backs de l’Arizona, le voltigeur a dû être patient pour obtenir cette première longue balle. Selon lui, il s’agit même de sa plus longue séquence sans claque de quatre buts. «Et ce n’est pas parce que je n’ai pas la puissance!», ajoute-t-il.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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