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L’impressionnant quartier historique de Santo Domingo : Ciudad Colonial

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le premier de trois reportages relatifs à un périple d’une journée au cœur de la capitale de la République dominicaine, Santo Domingo de Guzmán.

Santo Domingo, République dominicaine

Santo Domingo de Guzmán, République dominicaine, 28 décembre 2011 – Après notre léger dîner et notre spectacle de danse folklorique, nous nous rendons dans le quartier historique de Santo Domingo, le quartier nommé «Ciudad Colonial», un quartier qui apparaît à la liste mondiale du patrimoine de l’humanité de l’UNESCO. Nous y verrons pour terminer notre visite de la capitale de la République dominicaine, la Fortaleza Ozama, la cathédrale Notre-Dame de l’Incarnation et la superbe rue des Dames, la Calle de las Damas!

Photo ci-dessus : La « Fortaleza Ozama », la forteresse Ozama, a été construite par l’Espagne au XVIe siècle. Érigée pour protéger la ville des attaques venant de la mer, puis elle a servi de prison jusque dans les années 1960. Depuis, elle a été restaurée et elle accueille aujourd’hui les touristes.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Après notre frugal dîner, nous remontons dans le car à 12 h 40 où on nous remet une bouteille d’eau fraîche en vue de notre promenade dans le quartier historique de la ville.

Nous descendons à l’entrée d’une rue piétonne très animée. Des deux côtés de la rue, il y a de très nombreuses boutiques.

Nous entrons dans le quartier de la Ciudad Colonial, un quartier répertorié au patrimoine mondial de l’UNESCO qui abrite de nombreux sites historiques, dont l'Alcazar de Colón, que nous avons visité ce matin, la Fortaleza Ozama, la cathédrale Notre-Dame de l’Incarnation, aussi appelée en espagnol, la Catedral Primada de America.

Nous sommes accueillis sur l’avenue piétonnière par la statue du colonel Francisco Alberto Caamaño, lui qui a été un acteur important de la restauration de la démocratie dans les années 1960.

Statue du colonel Francisco Alberto Caamaño, Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : La statue du colonel Francisco Alberto Caamaño.

Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : Une rue particulièrement animée au cœur de Santo Domingo.

Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : Une des centaines de boutiques que nous croiserons sur cette avenue.

Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : Le kiosque de journaux prend place directement sur le macadam.

Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : Un édifice en hauteur avec de superbes balcons ouvragés.

La cathédrale Notre-Dame de l’Incarnation
Nous arrivons sur une grande place où à une extrémité il y a une cathédrale, celle de Notre-Dame de l’Incarnation!

L’encyclopédie libre Wikipédia nous apprend que cette cathédrale fut la première du Nouveau Monde. « À l'origine, c’était une petite hutte recouverte de feuilles de palmiers, elle fut renforcée en 1514 par de grandes planches de bois et de la terre battue. Mais ce n'est qu'en 1523 qu'Alejandro Geraldini (1455-1523), premier évêque résident de Santo Domingo, posa la première pierre de la cathédrale qui sera achevée en 1541. C'est celle-ci qui est encore visible aujourd'hui. Le pape Paul III l'érigea en première cathédrale des Indes le 12 février 1546, à la demande du roi Charles Quint.

Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : Devant la cathédrale, il y a un petit parc fort sympathique.

Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : Et au centre d’une place, une belle statue.

Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : Les statues sur les murs de la cathédrale sont protégées des attaques des pigeons qui sont en grand nombre.

Nous entrons dans une cathédrale… rafraîchie par un excellent système d’air conditionné.

Un guide local, Kenny, nous accompagne à l’intérieur. D’entrée de jeu, il nous confie que «c’est la plus ancienne cathédrale du Nouveau Monde».

Il nous raconte également que Christophe Colomb est arrivé pour la première fois en Amérique en 1492 sur l’île de San Salvador, et ce, après 72 jours en mer.

Par la suite, il a pris possession de l’île de Cuba, puis de celle nommée Hispaniola, celle où nous nous trouvons. Il a revendiqué la possession des trois îles au nom des rois catholiques, Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon.

En 1992, les restes de Christophe Colomb furent déplacés de la cathédrale au fort Royal.

« Il y a 14 chapelles dans la cathédrale, nous précise Kenny, et elles ont toutes été financées par des familles locales particulièrement riches.

L’autel principal compte trois retables.

Cathédrale Notre-Dame-de-l’Incarnation, Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : Le plafond de la cathédrale Notre-Dame-de-l’Incarnation.

Cathédrale Notre-Dame-de-l’Incarnation, Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : L’autel principal.

Cathédrale Notre-Dame-de-l’Incarnation, Santo Domingo, République dominicaine.

Cathédrale Notre-Dame-de-l’Incarnation, Santo Domingo, République dominicaine.

Photos ci-dessus : De beaux vitraux.

Cathédrale Notre-Dame-de-l’Incarnation, Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : Le tombeau d’un évêque de Santo Domingo.

Cathédrale Notre-Dame-de-l’Incarnation, Santo Domingo, République dominicaine.

Cathédrale Notre-Dame-de-l’Incarnation, Santo Domingo, République dominicaine.

Photos ci-dessus : Une des chapelles est aménagée en superbe crèche pour Noël!

En 1979, la cathédrale a été endommagée par l’ouragan David. Elle a depuis été restaurée.

Le pape Jean-Paul II est venu à trois reprises à Santo Domingo, en 1979, en 1984 et en 1992!

Les fonds baptismaux sont dans une des chapelles latérales de la cathédrale.

Nous sortons.

Un peu plus loin, nous entrons dans une boutique de souvenirs où nous achetons une casquette de l’équipe des Aguilas Cibaenas, une formation qui évolue dans la Ligue de la République dominicaine.

La forteresse Ozama
Puis nous poursuivons à pied jusqu’au bout de la rue, là où il y a la porte donnant sur la «Fortaleza Ozama» ou la forteresse Ozama.

L’édifice que l’on peut apercevoir à l’intérieur a été construit par l’Espagne au XVIe siècle. Il a été érigé pour protéger la ville des attaques venant de la mer. Il a servi de prison jusque dans les années 1960. Depuis, la forteresse a été restaurée et elle accueille aujourd’hui les touristes.

À l’époque de sa construction, l’Espagne y avait envoyé des soldats pour protéger l’île.

Fortaleza Ozama, Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : La superbe forteresse.

Durant l’époque où l’île fut sous la gouverne de Napoléon, un de ses généraux s’est installé ici à la "Fortaleza Ozama" de Santo Domingo.

Gonzalo Fernández de Oviedo y Valdés, Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : La statue de Gonzalo Fernández de Oviedo y Valdés, un historien espagnol, qui en 1514 occupa le poste d’inspecteur des fonderies d'or de Santo Domingo.

La Calle las Damas
Nous voici sur la Calle las Damas, la rue des Dames, la plus vieille rue de Santo Domingo. Elle date de 1502!

Sur cette rue à la belle époque, les femmes devant se marier paradaient avec leurs plus beaux vêtements et leurs bijoux, et ce, tous les jours de la semaine précédant le mariage!

Calle de las Damas, Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : De superbes affiches servent à indiquer les noms de rues dans le quartier de la « Ciudad Colonial ».

Calle de las Damas, Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : Et il est possible de s’y promener en calèche.

Calle de las Damas, Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : Les rues perpendiculaires à la Calle las Damas sont aussi très jolies.

Nous passons devant la maison de la famille Cortès, un immeuble acheté par le gouvernement en 1998.

Le Panthéon de la Patrie
Nous arrivons au « Panthéon de la Patrie », le cimetière le plus important de la République dominicaine.

Panthéon de la Patrie, Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : Le vieil édifice du Panthéon de la Patrie.

En fait, c’est une ancienne église où aujourd’hui, devant l’autel, brûle une flamme éternelle… depuis 168 ans.

« Si la flamme s’éteint, nous dit notre guide, la République dominicaine ne serait plus libre. »

Panthéon de la Patrie, Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : Le tapis rouge qui mène à la flamme éternelle.

Panthéon de la Patrie, Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : Les drapeaux du pays y sont bien en évidence.

Panthéon de la Patrie, Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : Il y a de magnifiques tombeaux.

Panthéon de la Patrie, Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : Et une superbe peinture au plafond.

Notre guide nous rappelle que la République dominicaine est devenue indépendante le 27 février 1844.

Nous sortons.

Nous passons devant un édifice composé de deux parties, dont les styles architecturaux sont totalement différents. La première partie abrite la première banque du pays, la deuxième le premier palais de justice. Aujourd’hui, cet édifice est le musée de Las Casas Reales, « Les maisons royales »!

 Las Casas Reales, Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : Une des magnifiques fenêtres du musée de « Las Casas Reales ».

Las Casas Reales, Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : À l’intérieur du musée « Las Casas Reales », il y avait une superbe crèche.

En face de cette bâtisse, il y a des canons qui sont pointés sur la rivière Ozama.

Las Casas Reales, Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : Sur la place centrale, il y a une structure de métal représentant un taureau, ce qui ici est signe de chance.

Nous constatons que nous sommes revenus au palais de Diego Colomb que nous avons visité ce matin.

Santo Domingo, République dominicaine.

Photo ci-dessus : Céline a encore une fois été d’un professionnalisme impressionnant pour tout prendre en note!

Nous remontons dans l’autocar à 14 h 25 et reprenons la route pour Punta Cana où nous arriverons vers 19 h 30!

Une journée fort intéressante!

Fin

Commentaires (0) Trackbacks (0)
  1. Superbe « reportage » bien détaillée et bien documentée

  2. Très intéressant ! une ville qui regorge de richesse culturelles !

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