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Fabuleuse Dubrovnik!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 24e d'une série de reportages relatifs à une longue balade en Croatie, à laquelle se sont greffées de trop courtes incursions en Bosnie-Herzégovine et au Monténégro, le tout réalisé à l’automne 2011.

Dubrovnik, Croatie.

Dubrovnik, Croatie, dimanche 16 octobre 2011 – La journée d’aujourd’hui est entièrement consacrée à l’exploration de la ville fortifiée de Dubrovnik. C’est en deux temps que nous découvrirons cette grandiose cité. Tout d’abord en matinée, une visite guidée de la vieille ville. Puis, en après-midi, nous déambulerons par nous-mêmes sur le chemin de ronde des fortifications de la ville! Au terme de cette merveilleuse expédition, comme tant d’autres avant nous, nous pourrons qualifier Dubrovnik de « Perle de l’Adriatique »!

Photo ci-dessus : La ville fortifiée de Dubrovnik vue du bord de la mer. On remarque à l’extrême gauche de la photo l’imposante forteresse Saint-Jean érigée au XVIe siècle dans le but de protéger l’entrée du port.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Ce matin, étant donné la proximité de la vieille ville, nous n’avons requis l’appel-réveil que pour 7 heures seulement. Une « grasse matinée » bien méritée!

Après un autre petit-déjeuner mémorable au restaurant de l’hôtel Grand Villa Argentina, nous rejoignons le groupe dans le hall d’entrée à 9 heures.

Tout comme hier, Sandra sera notre guide locale aujourd’hui. D’entrée de jeu, elle nous indique qu’elle aura le plaisir de nous guider dans les petites rues piétonnières de sa ville, car, nous précise-t-elle, « j’habite la ville fortifiée de Dubrovnik ».

Nous partons à pied un peu après neuf heures en direction des portes de la ville. Le soleil est au rendez-vous, mais comme c’est l’habitude depuis plusieurs jours, c’est venteux et le vent est froid.

En marchant, notre guide avance qu’il y a 1 000 habitants dans la vieille ville, « la plupart sont des personnes âgées », ajoute-t-elle.

« Il y a cinq ans, nous étions 5 000 à vivre ici! À l’intérieur des murs, il y a une école élémentaire, celle où j’ai étudié enfant. Le lycée par contre est situé à l’extérieur des fortifications, mais tout juste à la sortie de la vieille ville. »

 Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : Du trottoir de la rue nous menant à la vieille ville de Dubrovnik, les bougainvilliers, malgré la date tardive en octobre, sont toujours en fleurs!

 Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : En marchant, nous pouvons apercevoir, entre les arbres, la ville fortifiée de Dubrovnik…

 Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus :… ainsi que son petit port de plaisance.

 Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : Et même une charmante plage… déserte à cette heure matinale, alors qu’avouons-le, c’est un peu frais pour profiter d’un tel endroit.

Les remparts protégeant Dubrovnik ont été érigés au fil des siècles. Leur parcours actuel date du XIVe siècle. Ils s’étendent sur une longueur ininterrompue de 1 944 mètres et atteignent en certains endroits une hauteur de 25 mètres. Ils sont composés de plusieurs bastions, de fortins, de casemates et de forteresses indépendantes. « Ils sont les mieux conservés au monde, exception faite de la muraille de Chine », certifie Sandra.

Il y a deux portes d’entrée pour la vieille ville, la porte Pile et la porte Ploče. Toutes les deux construites dans la muraille.

Nous entrerons dans la vieille ville par la porte Pile! Là où il y a un pont-levis en bois. Au-dessus de la porte, il y a une statue de Saint-Blaise, le patron de la ville.

 Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : Nous pouvons déjà apercevoir un clocher par-delà de la muraille.

 Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : Des murs impressionnants, surtout quant à leur hauteur!

 Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : Un ancien canon qui assurait la protection de la ville est encore bien en place.

 Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : Une autre vue sur le petit port, cette fois-ci du pont situé devant la porte Pile.

 Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : La statue de Saint-Blaise au-dessus de la porte Pile nous accueille.

Après avoir franchi la porte d’entrée de la ville, nous arrivons rapidement sur la rue principale de la vieille ville de Dubrovnik, la Placa, aussi appelée le Stradùn, qui s’étend sur une longueur de 300 mètres. Cette rue traverse la ville d’est en ouest, d’une porte à l’autre. Le sol est en pierre calcaire polie au fil du temps! C’est très beau.

Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : La Placa et sa foule de touristes qui défile continuellement.

« Il y a une tradition d’orfèvrerie ici », nous fait remarquer Sandra. Et effectivement, nous croiserons plusieurs petites bijouteries lors de notre promenade à l’abri des remparts.

Nous voyons la statue de Saint-Jean, ainsi que 25 statues de Saint-Blaise, protecteur de la ville, lui qui est fêté en grande pompe chaque année le 3 février.

Le couvent des Dominicains
Nous arrivons devant le couvent des Dominicains, c’est un grand complexe architectural construit à même les remparts de la ville. Il comprend : le couvent qui fut érigé en 1225, l’église Saint-Dominique et les autres bâtiments qui eux, furent achevés au XIVe siècle.

Nous entrons dans l’église où il y avait, avant le terrible tremblement de terre de 1667, une collection de livres religieux, la plus ancienne et la plus prestigieuse du pays.

Nous traversons rapidement l’église pour accéder au cloître du couvent. Une partie de celui-ci n’est pas accessible au public, celle où vivent les prêtres.

Il y a un beau jardin au centre du cloître. Il est entouré d’arcades de style renaissance datant du XVe siècle.

 Cloître du couvent des Dominicains, Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : Au centre du cloître des Dominicains, nous pouvons voir un puits surmonté d’une couronne en pierre. Nous pouvons également admirer les magnifiques arcades du cloître.

 Cloître du couvent des Dominicains, Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : Le cloître du couvent des Dominicains et le grand arbre qui trône au centre.

 Cloître du couvent des Dominicains, Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : Un arbre porteur de gros fruits.

Clocher du couvent des Dominicains, Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : Le clocher commencé au XIVe siècle ne fut achevé qu’au XVIIIe siècle.

Attenant au cloître, on retrouve le musée du monastère. Nous y entrons. Au cœur de la collection de peintures, nous voyons trois triptyques du XVe représentant des saints et la vierge. Dans une vitrine, il y a une collection de reliques, de bijoux votifs et de couronnes en feuilles d’or. Puis, dans une autre salle, il y a des peintures datant des XVIIe et XVIIIe siècles, dont une du Titien!

Musée du couvent des Dominicains, Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : Non, ce n’est pas une toile du Titien. Il s’agit d’une représentation de Saint-Jean-Baptiste réalisée par Francesco Zugno

Sur le plancher, il y a plusieurs pierres tombales. Et, adossés aux murs, sur des étagères, nous remarquons plusieurs livres anciens.

Des groupes de touristes provenant des bateaux de croisière nous suivent. Nous devons accélérer le pas à la demande des responsables du musée. Nous sortons plus rapidement que prévu.

Nous poursuivons notre balade sur le Stradùn. Nous passons devant la chapelle Saint-Nicolas qui est de style gothique à l’extérieur et de style roman à l’intérieur. Elle n’ouvre ses portes aux visiteurs que le 6 décembre!

Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : Nous voyons de belles petites ruelles latérales qui montent dans la montagne. La végétation est très présente.

Sur la Placa, il y a tout plein de terrasses, de cafés et de restos.

La Placa, Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : Les balcons des maisons sont égayés par de belles plantes.

La colonne Roland
À l’extrémité de la rue principale, la Placa, nous arrivons sur la place Luža, où il y a foule. Nous nous arrêtons devant la colonne de Roland. Œuvre du sculpteur Antonio Ragusino, elle date du XVe siècle et symbolise la démocratie et la liberté. Il y a également la tour de l’horloge, qui fait 31 mètres de hauteur, la place des douanes, la grande fontaine d’Onofrio, elle qui sevrait de citerne d’eau pour la ville.

Place Luža, Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : La place Luža, où fourmillent de magnifiques bâtiments, dont la tour de l’Horloge haute de 31 mètres.

Colonne de Roland, Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : La colonne de Roland, érigée en 1418, pour rendre hommage à un célèbre chevalier qui aurait sauvé Dubrovnik des Arabes. Cette colonne illustre la devise de la ville : «La liberté ne se vend pas, même pour tout l'or du monde».

La colonne de Roland n’a pas toujours été que décorative. Elle était utilisée à l’époque où Dubrovnik s’appelait Raguse, comme instrument de mesure. En effet, la longueur de l’avant-bras de la statue, 51,2 centimètres, représentait l’unité de mesure appelée « la coudée ragusaine ».

La place Luža, Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : La tour de l’Horloge sur la place Luža.

L’église Saint-Blaise
Nous arrivons devant l’église Saint-Blaise. Elle est de style baroque, reconstruite après le tremblement de terre de 1706. Sa construction s’est achevée en 1715.

Église Saint-Blaise, Dubrovnik, Croatie.

Église Saint-Blaise, Dubrovnik, Croatie.

Photos ci-dessus : L’église Saint-Blaise construite entre 1706 et 1715, affiche un style baroque et est dominée, à son sommet, par la statue du saint patron de la ville.

Nous y entrons.

C’est une petite église toujours en fonction. Sur le maître-autel, il y a une statue dorée de Saint-Blaise supportée par deux anges.

En plus d’être le saint protecteur de la ville, on dit que le saint intercède dans les cas de maladies de gorge! Connu comme médecin, Saint-Blaise aurait sauvé un enfant qui s’était étouffé en mangeant.

Église Saint-Blaise, Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : Une statue de Saint-Blaise orne le maître-autel gothique de l’église.

Le palais de Sponza
Nous sortons de l’église et entrons dans le palais de Sponza, tout à côté. À l’époque de la République, ce palais abritait les douanes et les ateliers de la monnaie de la république. Aujourd’hui, on y conserve les archives historiques de la ville.

Nous y voyons également un mémorial érigé en l’hommage aux soldats de la guerre de 1991 qui ont vaillamment défendu Dubrovnik. Rappelons que de l’automne 1991 jusqu’au mois de mai 1992, la vieille ville de Dubrovnik a été encerclée par l’ennemi, sans jamais toutefois être conquise. Il y a plusieurs photos d’hommes, souvent très jeunes, qui sont décédés durant cette tragique guerre.

Mémorial, Palais Sponza, Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : Sur un des murs à l’intérieur du palais Sponza, il y a une photo montrant le port de Dubrovnik attaqué.

Nous sortons.

Nous passons devant la mairie de la ville et devant le théâtre où a lieu annuellement le festival de musique.

Le palais du recteur
Nous entrons dans le « Palais du recteur » et débouchons dans une salle qui est une sorte de cour intérieure sans plafond. Onofrio de la Cava, celui qui a donné son nom à une fontaine que nous verrons à l’extérieur, est l’architecte qui conçut la cour intérieure et ses arcades.

Ce palais a été construit sur les ruines d’une vieille forteresse au début du XVe siècle.

L’endroit fut un temps le siège du gouvernement de Dubrovnik, une ancienne prison ainsi que l’arsenal du fort. Aujourd’hui, le palais abrite le département historique du musée de Dubrovnik.

Nous montons au deuxième étage.

Palais du recteur, Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : Une main courante originale.

Il y a le blason de la ville, trois chaises à porteurs avec de belles peintures colorées.

Nous voyons la statue de Michaeli Prazatto, un riche commerçant qui a légué sa fortune à Dubrovnik, car il était sans héritier.

 Miho Pracat, Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : Buste en bronze de Michaeli Prazatto.

La première salle est de style baroque avec des peintures représentant les membres du grand conseil.

Puis, nous entrons dans la grande salle de la cheminée. Elle servait de système de chauffage pour l’édifice.

Il y a une riche collection de peintures italiennes des XVII et XVIIIe siècles. Nous pouvons y admirer un beau lustre en cristal de Murano.

Dans l’ancien bureau du recteur, nous pouvons voir les clés de la ville remisées dans une sorte de secrétaire… où, dit-on, il y avait des tiroirs secrets.

Nous entrons dans la salle de la musique, puis dans la salle de bal et finalement dans la petite chambre du recteur.

À Dubrovnik, on changeait de recteur tous les mois et ce dernier n’avait pas le droit de sortir du palais durant son mandat…, et ce, pour éviter la corruption! Une belle leçon pour le Québec!

Nous sortons du palais.

 Marin Držić, Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : Statue de Marin Držić (1508-1567), celui qui est considéré comme le plus grand dramaturge de la République de Raguse.

La cathédrale de Dubrovnik, Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : La cathédrale de Dubrovnik.

La cathédrale de Dubrovnik
Nous nous rendons sur la place de la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption, la cathédrale de Dubrovnik. C’est la deuxième église à avoir été construite après le tremblement de terre 1667…, évidemment sur les ruines de la précédente cathédrale.

La cathédrale de Dubrovnik, Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : La cathédrale de Dubrovnik, construite selon les dessins de l’architecte André Buffalini.

Nous y entrons. L’intérieur a également été endommagé suite au dernier tremblement de terre, celui de 1979.

Le maître-autel est moderne et au-dessus de celui-ci nous pouvons admirer une toile intitulée « L’Ascension de la Vierge », une œuvre du Titien! Les autels latéraux sont de marbre de Carrare.

L’intérieur de l’église est tout blanc. Les murs sont donc plutôt fades, seuls les autels latéraux sont colorés.

Cathédrale de Dubrovnik, Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : Un des autels latéraux de la cathédrale de Dubrovnik.

Sur les murs, il y a un « Chemin de croix » des plus modernes! Pour plusieurs, il dépare, car trop récent. Toutefois, les œuvres sont superbes.

Chemin de croix de la cathédrale de Dubrovnik, Dubrovnik, Croatie.

Chemin de croix de la cathédrale de Dubrovnik, Dubrovnik, Croatie.

Chemin de croix de la cathédrale de Dubrovnik, Dubrovnik, Croatie.

Chemin de croix de la cathédrale de Dubrovnik, Dubrovnik, Croatie.

Photos ci-dessus : Le chemin de croix moderne de la cathédrale de Dubrovnik.

Nous entrons dans la salle des reliques. La cathédrale abrite quelque 182 reliques, dont quatre de Saint-Blaise, des os de sa gorge, un bras, sa tête et une jambe! Elles sont conservées dans des reliquaires en or et en argent datant du XIIe siècle.

Nous sortons et nous poursuivons notre promenade. Nous apercevons le sommet de la colline de Saint-Serge. Un restaurant y est perché.

Puis, nous arrivons sur la place du marché qui se nomme « Le petit marché vert ». Il n’est ouvert que le matin. Nous y reviendrons demain matin durant notre temps libre avant le départ pour Zagreb.

Le marché est situé devant le seul hôtel à l’intérieur des remparts. Il prend place dans un ancien palais.

L’église orthodoxe serbe
Nous entrons dans l’église orthodoxe serbe de la Sainte-Trinité, un bâtiment qui a été construit au XIXe siècle, plus précisément en 1877.

Église orthodoxe serbe de la Sainte-Trinité, Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : L’église orthodoxe serbe de la Sainte-Trinité.

Il y a une très belle iconostase. Ici, la plupart des messes sont chantées. Il n’y a aucune statue, seulement des icônes.

Église orthodoxe serbe de la Sainte-Trinité, Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : Iconostase de l’église orthodoxe serbe de la Sainte-Trinité.

Nous sortons.

Notre promenade nous a ramenés tranquillement vers la porte Pile. Sur une petite place sise tout près de la porte, il y a la grande fontaine d’Onofrio. Elle a été construite entre 1438 et 1444 par un architecte napolitain, Onofrio de la Cava.

La fontaine d’Onofrio, Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : La superbe fontaine d’Onofrio, vue du haut des remparts.

Le monastère des Franciscains
Nous entrons dans le monastère des Franciscains, dont la construction commencée en 1337 s’est terminée un siècle plus tard. Mais, le monastère fut presque complètement détruit lors du tremblement de terre de 1667. Il a été reconstruit.

Nous nous rendons au cloître où 60 arcades entourent un jardin où se trouvent une fontaine du XVe siècle et une statue de Saint-François d’Assise.

Sous une des arcades du cloître, il y a l’entrée de la plus vieille pharmacie d’Europe, elle a été érigée en 1317. Nous y entrons. Nous voyons un alambic qui a servi jadis à distiller des substances pour fabriquer des médicaments.

Le cloître du monastère des Franciscains, Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : Un magnifique cloître.

Des fresques sont présentes sur les murs qui entourent le cloître.

Lorsque l’employé qui assume la surveillance de l’endroit apprend que nous sommes « Canadiens », il attire notre attention sur un des murs où une plaque honore l’ex-gouverneure générale du Canada, Michaële Jean. Cette dernière est venue visiter le monastère le 25 octobre 2009.

Dans une autre salle sont conservées des reliques de Sainte Ursule, Saint Serge, Saint-Laurent, etc. Il y a également une salle avec une collection de bijoux.

Sur un des murs, notre guide nous fait remarquer un trou d’obus! Il a été tiré le 6 décembre 1991, nous précise une plaque explicative sur le mur. L’obus n’a pas explosé. Une chance, car il aurait certes causé des dommages importants.

Nous voyons trois chasubles d’évêques datant des XVI et XVIIe siècles.

Nous sortons à 12 h 30.

Notre accompagnatrice de Voyages Lambert, Johanne Duhamel, nous indique que le reste de la journée, tout comme la matinée de demain, est libre.

Nous quittons le groupe pour nous rendre au restaurant recommandé par notre guide locale, le restaurant Sébastien!

Sur le trajet, nous croisons la statue d’Ivan Gundulić, un illustre poète ragusain. Elle a été érigée à cet endroit en 1892. Elle est l’œuvre du sculpteur croate Ivan Rendić. Les quatre côtés du piédestal affichent des bas-reliefs illustrant des récits écrits par Gundulić.

Statue d’Ivan Gundulić, Dubrovnik, Croatie.

Statue d’Ivan Gundulić, Dubrovnik, Croatie.

Photos ci-dessus : L’œuvre du sculpteur croate, Ivan Rendić.

Le restaurant Sébastien est un tout petit restaurant de type familial. Céline commande une salade de poulet et moi un spaghetti bolognais et du vin.

Parce que nous avons mentionné que nous étions du groupe de Sandra, nous avons droit à un verre de grappa en apéro.

Au fil du repas, nous apprenons qu’une des serveuses est la maman de notre guide locale!

Nous sortons à 13 h 30 et réalisons quelques achats de souvenirs avant de revenir à l’hôtel. Nous devons y revenir avant de poursuivre nos visites, car avant de quitter notre chambre ce matin, nous n’avons pas réussi à ouvrir notre coffre-fort... et nous partons pour Zagreb demain. Nous nous adressons à la réception de l’hôtel. Le problème est réglé en un temps deux mouvements! Un service impeccable.

Méli-mélo
Dubrovnik est l’une des plus belles villes de la côte Adriatique.

Après avoir été sous la férule de Byzance, puis de Venise et finalement des rois hongrois, Raguse proclama son indépendance en 1382.

Raguse est le nom latin de Dubrovnik, rappelons qu’il signifie rocher.

Dubrovnik est un nom slave qui signifie « bois de chêne », et ce, en référence aux montagnes qui entourent la ville.

Dubrovnik est la première ville à avoir bénéficié d’un système d’assainissement des eaux.

En Croatie, Dubrovnik est la ville dont le coût de la vie est le plus cher.

Dubrovnik compte sur un magnifique aquarium où une multitude de poissons nagent dans 33 bassins.

La Croatie deviendra, en juillet 2013, le 28e État de l’Union européenne.

À suivre
Une balade sur le chemin de ronde des fortifications de Dubrovnik!

Dubrovnik, Croatie.

Photo ci-dessus : La vieille ville de Dubrovnik, vue du haut des remparts.

Bibliographie
Encyclopédie libre Wikipédia, Croatie, Istrie, Opatija, Poreč, Rovinj, Dalmatie, Pag, Zadar, Trogir, Šibenik, Split, Hvar, Dubrovnik, Bosnie-Herzégovine, Počitelj, Mostar, Sarajevo, Monténégro, Kotor, Perast et une foule d’autres pages;

Atlas en fiches (La Croatie, l’Istrie, l’économie de la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, Sarajevo, l’économie de la Bosnie-Herzégovine) , Éditions Atlas, 2008;

Bosnie-Herzégovine, Turistička Naklada D.O.O. Zagreb, 2008, 160 pages;

Croatie, merveille de l’Adriatique, Éditions Minerva, 2004, 128 pages;

Dalmatie, Histoire, culture, patrimoine artistique, Forum, Zadar, 2008, 156 pages;

Dubrovnik, Histoire, culture, patrimoine artistique, Forum, Zadar, 2011, 128 pages;

Guide Voir, Croatie, Éditions Libre Expression, 2008, 296 pages;

L’agonie yougoslave (1986-2003), Renéo Lukic, Les presses de l’Université Laval, 2003, 613 pages;

Le croate pour les touristes, Extrade, 2007, 159 pages;

L’Istrie, Turistička Naklada D.O.O. Zagreb, 2007, 128 pages;

Lonely planet, Croatie, Lonely Planet Publication, 2011, 352 pages;

Monténégro, Guide touristique, Mapa Crne Gore, Podgorica, 2006, 122 pages;

Patrimoine mondial de l’UNESCO , Éditions UNESCO, 2009, 832 pages.

Venir au monde, Margaret Mazzantini, Robert Laffont, 2010, 460 pages.

Commentaires (0) Trackbacks (0)
  1. MERCI DE NOUS PARTAGER DE SI BONS MOMENTS.

  2. de qui est ce magnifique chemin de croix?

  3. à quel artiste devons nous l’exceptionnel et bouleversant chemin de croix de la cathédrale ?

  4. excellentes photos et commentaires

  5. Merci d’être aussi généreux, car j’ai tout perdu mes photos de voyage fait en septembre dernier; ça me console un peu.
    Dolorès Bernier

  6. le chemin de croix de la cathédrale est l’œuvre de Mišo Baričević, artiste croate du 20ème siècle.

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