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Le mot du jour : ostracisme

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Ostracisé.

Dimanche, 5 février 2012

Source de la recherche
Le paragraphe suivant tiré d’un éditorial de Josée Boileau publié dans le quotidien Le Devoir du 31 janvier 2012 : « Pourtant, les jeunes femmes qui se rebellent contre l'implacable loi du père ne vivent pas dans le silence. Elles font des confidences à des personnes choisies, des aides professionnelles interviennent. Ce fut le cas pour les soeurs Shafia. Mais tout alors se bute au conflit des civilisations. Comment faire comprendre à des gens qui jouissent de la liberté ce que signifie vraiment, profondément, vivre en cage? Comment faire réaliser que le dialogue tant prisé dans nos sociétés peut être la pire des solutions: faire se rencontrer père et fille, c'est trahir celle-ci; croire que l'intervention de la mère pourrait tout changer, c'est la livrer à l'ostracisme familial. »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin ostracisme comme suit : « Hostilité (d'une collectivité) qui rejette un de ses membre. »

Le dictionnaire du correcteur Antidote propose, quant à lui, la définition suivante : « Action d’exclure quelqu’un d’un groupe, de le tenir à l’écart; résultat de cette action. »

Ostracisme vient du grec qui signifiait dans l’Antiquité : « Athènes, bannissement de dix ans prononcé par l’assemblée des citoyens contre un homme politique jugé dangereux pour la liberté de la cité. »

Photo ci-dessus : Il y a 10 ans presque jour pour jour, le 14 décembre 2000, Lucien Bouchard et ses ouailles roulaient dans la fange la réputation d’un citoyen honorable, Yves Michaud, qui a alors été ostracisé par l’Assemblée nationale pour avoir soi-disant tenu des propos inacceptables au sujet des Juifs… Les députés ont condamné Michaud sur un ouï-dire mal fondé. Le PQ aurait pu se racheter récemment, mais Pauline Marois et ses poussinots ont manqué de courage. (https://observatoiredeladiaspora)

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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