Quatre charmantes joueuses de baseball… à l’autre bout du monde!

Les Canadiens et Canadiennes jouant au baseball ailleurs dans le monde

Texte d'Adam Morissette et de Jacques Lanciault

Ottawa, Ontario, le 2 février 2012 – Les voyages forment la jeunesse dit le proverbe! Et bien, il y a quatre jeunes filles de l’équipe nationale féminine qui profitent à plein de ce dicton. En effet, Kate Psota (Burlington, ON), Automn Mills (London, ON), Vanessa Riopel (Repentigny, QC) et Megean Cornellsen (Grande-Prairie, AB) sont en Australie depuis le mois d’octobre dernier pour jouer au baseball! Évidemment, elles profitent de ce voyage pour doubler leur plaisir en découvrant une nouvelle culture dans ce pays situé aux antipodes du nôtre !

Photo ci-dessus : Dans l’ordre habituel, Autumn Mills, Vanessa Riopel, Megean Cornellsen et Kate Psota, qui sont toutes les quatre de l’équipe nationale de baseball féminine du Canada et qui jouent présentement au baseball… en Australie!

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Lorsqu’André Lachance, l'entraîneur-chef de l’équipe nationale féminine, a pris connaissance d’une demande de ses homologues australiens pour voir si certaines de ses athlètes seraient intéressées à voyager à travers le monde pour jouer au baseball, le directeur des opérations baseball à Baseball Canada a eu à prendre une des décisions les plus faciles de sa vie.

« C'est une occasion parfaite pour nous quatre de nous maintenir en bonne condition physique, tout en nous préparant adéquatement pour la “Coupe du Monde de 2012” », a précisé Autumn Mills, elle qui occupe la position de lanceur droitier au sein de l’équipe nationale. « La Coupe du monde, c’est le summum des compétitions internationales. Nous devons revenir en force cette année, car en 2010 notre prestation au Venezuela n’a pas été à la hauteur de notre talent. Cette année, il faudra nous surpasser, d’autant plus que le tournoi a lieu chez nous au Canada. »

En effet, la « Coupe du monde de baseball féminin » de la fédération internationale de baseball (IBAF) sera présentée au mois d’août prochain à Edmonton. Pour l’occasion, les formations de huit pays seront en compétition pour le titre d’équipe championne du monde.

Photo ci-dessus : Vanessa Riopel au monticule pour son équipe autralienne.

Normalement, les joueuses de l'équipe nationale s’entraînent à l'intérieur durant les mois d'hiver. Elles ne commencent à sortir qu’au printemps.

« Considérant que trois de nous (Mills, Psota et Riopel) évoluent au monticule, c’est vraiment une chance unique de maintenir nos bras en forme durant la saison hivernale », a ajouté Mills.

Les quatre athlètes canadiennes se retrouvent donc sur le terrain de baseball de trois à quatre fois par semaine. Elles évoluent dans la « Victorian Women’s Summer League » et elles disputent également un match par semaine dans une ligue masculine. Psota et Riopel endossent l’uniforme des Lions de Springvale, une équipe qui n’a pas connu les affres de la défaite cette saison, tandis que Mills et Cornellsen jouent pour les Baycats de Geelong.

La saison de baseball en Australie a pris son envol en octobre dernier et elle prendra fin en avril, alors que les nôtres reviendront au pays juste à temps pour le début de la saison au Canada.

Au mois de janvier, Kate Psota, Autumn Mills et Megean Cornellsen ont eu la chance de jouer dans la même équipe lors d'un tournoi disputé à Sydney. Et c’est leur équipe qui a remporté les grands honneurs de la compétition. Psota a d’ailleurs été élue « Joueuse la plus utile à son équipe » dans ce tournoi.

Dans le match de demi-finale, Psota a lancé cinq manches sans céder le moindre point. Puis, dans le match de la grande finale, elle a ramené une fiche de 3-en-3 à la frappe ! Elle avait d’ailleurs amorcé le tournoi au monticule remportant la victoire pour son équipe, n’ayant permis qu’un seul point dans une autre rencontre où elle avait œuvré durant cinq manches sur la butte.

Au terme de ce challenge, l’athlète ontarienne a déclaré que la compétition était très relevée, et ce, parce que la majorité des joueuses avaient une expérience du baseball internationale.

« Dans notre équipe, il y avait quelques jeunes filles provenant du Japon qui avaient déjà joué pour leur pays. La compétition était beaucoup plus forte que dans notre circuit habituel », a-t-elle expliqué.

Pour Psota, l'expérience sur le terrain a été des plus positive, en plus de lui permettre de tenter une expérience qu’elle n’avait jamais tentée auparavant avec l’équipe nationale canadienne.

« J'ai dû me présenter à la frappe avec des bâtons de bois, ce qui représentait un beau défi pour moi. Au Canada, nos bâtons sont en aluminium », précise-t-elle.

« Jouer avec des Australiennes et des Japonaises de l'équipe nationale de leur pays a été amusant. Nous avons appris les unes des autres, ce qui nous a permis à toutes de devenir meilleures. »

Photo ci-dessus : AutumnMills et Vanessa Riopel ont eu la chance de caresser ce jolie koala.

Hors du terrain, la vie en Australie est pleine d'aventures pour les quatre Canadiennes. Elles vivent de nouvelles expériences pratiquement sur une base quotidienne. Les quatre jeunes femmes occupent différents emplois lorsqu’elles ne sont pas sur les losanges. Elles participent en tant que formatrices à des cliniques de baseball, elles dirigent des séances d’entraînement, elles sont également appelées à faire de la promotion pour leur sport ou encore à travailler dans une pépinière.

Elles ont la chance de passer leur temps libre à la plage où elles ont découvert le surf! Évidemment, elles en profitent pour explorer et découvrir les attractions touristiques du pays.

« J'ai eu l'occasion de voyager depuis durant la période de Noël », lance Psota. « Une expédition à la voile sur la mer dans le Queensland, là où nous avons croisé les îles Whitsunday. Six jours de bonheur! Puis au retour, j'ai appris à surfer !»

Selon Mills, l'expérience aura été des plus précieuses. « Si en plus du fait de découvrir un nouveau pays, cela nous amène à connaître de grands succès sur le terrain à notre retour au Canada, nous pourrons dire que nous sommes comblées. »

« Je pense que nous avons toutes apprécié l'opportunité qui nous était offerte de découvrir une autre culture, et ce, tout en jouant au baseball, ce qui est impossible chez nous durant l’hiver. »