Un professeur idéal pour Jean-Luc Blaquière

Revue de presse

Benoît Rioux, QMI, Journal de Montréal, le 26 janvier 2012

Le receveur québécois Jean-Luc Blaquière ne pourrait rêver d'un meilleur mentor pour franchir la dernière étape qui le sépare du baseball majeur, lui qui s'entraîne aux côtés de Russell Martin.

Photo ci-dessus : Jean-Luc Blaquière porte fièrement sa casquette de Baseball Empire. (Chantal Poirier, Agence QMI)

«C'est une expérience incroyable, a indiqué Blaquière, qui a évolué au niveau AA dans l'organisation des Mets de New York la saison dernière. Non seulement Russell est un joueur de haut niveau, mais c'est aussi un très bon gars. Il veut faire profiter ses amis, transmettre son expérience et tout ce qu'il a appris.»

Après avoir profité des conseils de Martin à Montréal, au cours de l'hiver, Blaquière se déplace maintenant en Arizona en compagnie du célèbre joueur des Yankees.

«C'est plutôt privé comme entraînement», a confié l'athlète de Repentigny, qui parfait son art dans la cage des frappeurs de même que son jeu derrière le marbre.

«Russell, c'est une machine à l'entraînement. Il pousse les autres à en faire toujours plus», a insisté Blaquière, qui est âgé de 25 ans.

Pour Martin, il est tout naturel d'aider les autres joueurs québécois à grimper les échelons.

«C'est important de redonner aux autres, a-t-il ajouté. C'est de cette façon que j'ai appris dans la vie quand, à 2 ans, mon père était toujours là pour moi et qu'on allait au parc pour pratiquer.

«Le plus important est d'avoir du plaisir et pas simplement s'entraîner fort, mais s'entraîner efficacement.»

Une saison importante
À propos de Blaquière, Martin croit que le jeune homme s'apprête à disputer une année déterminante pour le reste de sa carrière.

«Pour Jean-Luc, ça passe ou ça casse cette année», a-t-il noté.

Ayant signé une nouvelle entente d'un an avec l'organisation des Mets à titre de joueur autonome, Blaquière est lui-même bien conscient de l'importance des prochains mois.

«Mon objectif est de commencer dans le AA ou le AAA, de continuer à progresser et espérer être rappelé en fin de saison», a-t-il expliqué.

Concernant ses chances de jouer dans les majeures dès cette année, Blaquière y va d'une réponse qui ne laisse aucune ambivalence.

«Je n'en doute pas une seule seconde, a-t-il lancé, avec du feu dans les yeux. Sans rien enlever à personne, j'ai des amis qui ont fait le saut dans les majeures l'an dernier et je n'ai pas grand chose à leur envier sur le terrain. Ça me dit que je ne suis pas très loin du but.»

Photo ci-dessus : Jean-Luc Blaquière et Josué Peley s’entraîne en Arizona avec Russell Martin et Ivan Naccarata. (Photo page Facebook d’Ivan Naccarata)

Pour arriver à ses fins, Blaquière devra connaître une meilleure campagne que l'an dernier, où il n'a participé qu'à 47 rencontres des Mets de Binghamton, dont plusieurs à titre de frappeur de choix.

«La dernière saison n'a pas été à la hauteur de mes attentes, a-t-il admis, lui qui avait conservé une moyenne au bâton de ,229. Mais ç'a bien été quand même pour le nombre de matchs joués. J'étais souvent employé comme receveur auxiliaire. C'est plus difficile de bien faire quand tu joues seulement deux parties par semaine.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.