Le mot du jour : calvaire

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Vendredi, 27 janvier 2012

Source de la recherche
Le paragraphe suivant tiré d’un billet de Lise Payette publié dans le quotidien Le Devoir du 20 janvier 2012 : « Le Parti québécois non plus ne mourra pas, n'en déplaise à Bernard Drainville. Ça fait 40 ans qu'il est menacé de mort prochaine et il est toujours là. Chambranlant, souvent. Caracolant, la plupart du temps. Crachant et toussotant, beaucoup. Mais toujours vivant. Il n'a aucun mérite à survivre, il a été fait comme ça. J'ai déjà entendu quelqu'un dire qu'il était bâti en bois de calvaire et ma foi, c'est assez proche de la vérité.»

Définition :
L’encyclopédie libre Wikipédia définit le nom calvaire comme suit : « Le Calvaire est l’autre nom du Golgotha, la colline à l'extérieur de Jérusalem sur laquelle Jésus de Nazareth a été crucifié. »

Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote précise qu’au sens figuré le mot calvaire signifie : « Suite d’épreuves douloureuses. »

Ces deux définitions sont conformes à ce que j’entendais du mot calvaire. Toutefois, ces définitions ne semblent pas s’appliquer au sens dans lequel madame Payette l’utilise.

C’est finalement dans le dictionnaire Le Grand Larousse en dix volumes que l’on retrouve l’explication. On y mentionne : « C’est au Moyen âge que s’établit l’usage de dresser à côté des églises, dans les cimetières, sur les chemins de pèlerinage, des calvaires sculptés ou non.»

Donc j’en déduis que ces sculptures étant placées à l’extérieur sont exposées aux intempéries. Le bois utilisé doit être solide pour résister aux affres du temps… comme le Parti québécois!

Photo ci-dessus : Le Calvaire de mission en bois à Étais-la-Sauvin.