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Baseball australien: Guillaume Duguay domine la ligue

Revue de presse

Serge L’Heureux, Le Nouvelliste, le 23 janvier 2012

Guillaume Dupont-Duguay(Trois-Rivières) Le lanceur trifluvien Guillaume Duguay est en train de décimer la Ligue australienne de baseball. En huit matchs, l'artilleur a compilé une fiche de sept victoires et une défaite, en plus d'enregistrer 92 retraits au bâton.

«Les retraits au bâton, je ne focus pas trop là-dessus, d'habitude, souligne-t-il. Pour moi, la moyenne de points mérités et le nombre de buts sur balles accordés sont plus importants.» Justement, sa moyenne de points mérités se situe à 1,68, et il n'a accordé que 12 buts sur balles et 16 coups sûrs en 75 manches au monticule. Il domine d'ailleurs tous les lanceurs de la ligue à ce chapitre.

L'équipe de Perth, pour laquelle il évolue, occupe la tête du classement avec une fiche de 14-4.

Arrivé en Australie le 30 septembre, Duguay s'est vite adapté à son nouvel environnement. «Il faut dire que la température aide beaucoup (il faisait 25°C, mercredi). J'habite près de la plage et j'ai passé Noël dans la piscine!», rigole-t-il.

Même si l'équipe joue seulement les fins de semaine, Duguay affirme ne pas avoir beaucoup de temps pour visiter l'Australie. «Je travaille 38 heures par semaine, et comme on joue à toutes les fins de semaine, c'est assez difficile de faire du tourisme, explique-t-il. L'autre jour, nous sommes allés voir un match de cricket. Ça ressemble un peu au baseball, mais c'est parfois plus long!» De fait, un match récent entre l'Inde et l'Australie a duré... cinq jours! «Le meilleur frappeur a inscrit 185 points à lui tout seul!», ajoute Duguay.

Au baseball, l'équipe de Perth a le droit, comme les dix autres formations de la ligue, d'aligner deux joueurs «importés». «En général, elles choisissent un lanceur et un frappeur. Dans notre équipe, le frappeur vient de la Virginie», précise Duguay, qui avoue avoir été surpris par le calibre de jeu à son arrivée. «En général, chaque équipe a deux ou trois bons frappeurs, des gars qui ont joué dans les collèges américains ou dans le AA, explique-t-il. Ceux-là frappent comme les gars des Capitales. Mais les lanceurs ne sont pas tous bons... Je dirais que le calibre se compare plutôt au baseball senior.»

En tant que joueur «importé», le lanceur trifluvien ne peut pas être utilisé plus d'une fois par deux matchs.

«En pratique, ça veut dire que je lance aux deux semaines, sauf quand nous jouons des programmes doubles. Dans ma situation, avec le travail, c'est idéal parce que ça permet de me reposer.»

Emballé par son expérience australienne, Duguay sait déjà qu'elle restera sans lendemain. «Comme tous les habitants d'un pays du Commonwealth, j'ai droit à un visa de travail d'une année. Le mien viendra à échéance en septembre. Ça veut dire que si je voulais revenir, l'an prochain, ça serait comme touriste; je n'aurais pas le droit de travailler. Avec le coût de la vie, ici, ça ne serait pas possible, estime-t-il. Tout coûte extrêmement cher.»

Dans ce contexte, Guillaume Duguay prévoit profiter au maximum de son séjour en Australie. «En principe, mon billet de retour est prévu pour le 31 mars, mais je vais probablement rester plus longtemps et revenir quelques jours avant le camp d'entraînement des Capitales. J'ai hâte que la saison soit finie pour aller faire de la pêche en haute mer, de la plongée et du surf», affirme celui qui a également hâte de revenir avec les Capitales.

«J'ai entendu de belles choses sur le projet de jouer contre des équipes de l'American Association, et sur les villes que nous allons visiter comme Winnipeg, St.Paul et Sioux Falls. C'est une bonne nouvelle.»

Rappelons que l'an dernier, à sa première saison comme releveur avec les Capitales, Guillaume Duguay avait conservé une moyenne de points mérités de 2,61 en 48 manches de travail

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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