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Le mot du jour : résipiscence

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Résipiscence.

Dimanche, 25 décembre 2011

Source de la recherche
Le paragraphe suivant tiré d’une lettre ouverte signée Yves Michaud publiée dans le quotidien Le Devoir du 14 décembre 2011 : « L'auteur des présentes lignes est le citoyen sali par le Parlement de la nation. Il attend toujours de l'Assemblée nationale une modification de ses règlements prohibant à jamais un viol aussi public et éhonté de la réputation. Des 66 députés du Parti québécois qui ont participé à ce vote infamant, 59 se sont excusés. Outre l'olibrius cité plus haut, trois membres de la députation péquiste, Nicole Léger, Danielle Drolet, Claude Pinard, n'éprouvent aucun remords. Madame Marois n'a pas réussi à amener le trio délinquant à la moindre résipiscence. Discipline de parti à échelle variable? »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin résipiscence comme suit : « Reconnaissance de sa faute avec amendement.»

Le Robert propose les synonymes suivants : regret, repentir, pénitence.

Et voici le texte complet de monsieur Yves Michaud, ancien député de l’Assemblée nationale :

Motion de blâme contre Yves Michaud - Souvenir d'un cirque honteux à l'Assemblée nationale

Le 14 décembre 2000, 109 députés de l'Assemblée nationale du Québec s'avilissent en votant à l'unanimité une motion de blâme contre un citoyen, en violation flagrante des droits fondamentaux de la personne : sans faire comparaître le citoyen, sans lui lire son acte d'accusation, sans lui assurer une défense pleine et entière.

Les conspirateurs de cette félonie — du jamais vu dans l'histoire de plusieurs siècles de parlementarisme — sont Lucien Bouchard, ancien premier ministre et actuel lobbyiste du gaz de schiste, Jean Charest, actuel premier ministre, et le cauteleux Sylvain Simard, député de Sorel.

L'auteur des présentes lignes est le citoyen sali par le Parlement de la nation. Il attend toujours de l'Assemblée nationale une modification de ses règlements prohibant à jamais un viol aussi public et éhonté de la réputation. Des 66 députés du Parti québécois qui ont participé à ce vote infamant, 59 se sont excusés. Outre l'olibrius cité plus haut, trois membres de la députation péquiste, Nicole Léger, Danielle Drolet, Claude Pinard, n'éprouvent aucun remords. Madame Marois n'a pas réussi à amener le trio délinquant à la moindre résipiscence. Discipline de parti à échelle variable?

Parmi les autres égarés de la formation indépendantiste, on retrouve l'ineffable François Legault, bégayeur de la langue française, géniteur du parti « cacaquiste », hochet divertissant de deux millionnaires qui s'ennuient. Suivent dans l'ordre Diane Lemieux, Jacques Léonard, Serge Ménard, Guy Chevrette, Jacques Brassard, Maxime Arseneau, dont le sommeil ne semble pas troublé par leur vote irresponsable de l'époque.

Quarante-quatre libéraux dévalués ont participé à la goujaterie imbécile du 14 décembre 2000. Personne, dans ce qui fut jadis cette formation politique respectable, n'a exprimé le moindre regret d'avoir été partie prenante au cirque honteux d'il y a 11 ans. Surtout pas l'actuel ministre de l'Injustice, Jean-Marc Fournier, hostile à toute forme de repentance et de correction des moeurs parlementaires, notamment les siennes, qui ne sont pas un modèle d'élégance et de raffinement.

Ceux que Jupiter veut perdre, il les rend fous, dit le proverbe. Le 14 décembre 2000, une folie collective a frappé les prêtres de notre temple des lois. Onze ans après, les choses demeurent en l'état. Il y a encore de beaux jours à venir pour notre Parlement bouffon.

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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