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La Croatie et l’Autriche pour un groupe de cégépiens

Revue de presse

Yves Bastien et André Désiront, La Presse, le 5 décembre 2011

La forteresse de Klis, Split, Dalmatie centrale, Croatie.

Q : Je suis professeur de chimie au Cégep de l’Outaouais. Avec les élèves de Sciences, lettres et arts, nous préparons une escapade en Europe, en janvier 2013. Nous nous sommes mis d’accord pour un voyage d’une dizaine de jours combinant la Croatie avec l’Autriche ou l’Allemagne. En Croatie, nous hésitons entre un séjour à Dubrovnik et Split ou à Split et Zagreb. Et pour la fin, nous avons identifié trois options : Vienne, Innsbruck, Munich (que moi-même et certains élèves avons déjà visité) ou Bratislava. Quel moyen de transport devrions-nous privilégier entre ces villes?
Yves Bastien

Photo ci-dessus de Jacques Lanciault : La coupole d’entrée du spectaculaire cimetière Mirogoj à Zagreb.

R : Personnellement, j’opterais pour un combiné Split/Zagreb, en terminant par un séjour à Vienne à la fin. Un choix motivé par des considérations d’ordre budgétaires et pédagogiques (un mot que vos élèves détesteront certainement!), mais aussi pour ménager un peu de diversité.

En effet, Split et Dubrovnik procureront à votre groupe deux expériences assez similaires. Ce sont deux villes méditerranéennes (en admettant que l’Adriatique soit une excroissance de la Méditerranée) à l’architecture fortement influencée par Venise qui fut leur puissance tutélaire. La vieille ville de Dubrovnik est certes plus grande et plus intéressante que celle de Split, mais cette dernière abrite le grandiose palais de Dioclétien (la pédagogie!).

En outre, Split est à moins d’une demi-heure de bus de Trogir, dont la vieille ville est une merveille classée au Patrimoine de l’humanité de l’UNESCO (tout comme d’ailleurs celle de Dubrovnik et le palais de Dioclétien). Les autres endroits de la région méritant une excursion sont Sibenik pour sa cathédrale (à une cinquantaine de kilomètres) et l’île de Brac (à une heure de traversier). Naturellement, les environs de Dubrovnik offrent également de belles occasions d’excursions (notamment les Bouches de Kotor et la vieille ville de Kotor, au Monténégro).

Un séjour de deux ou trois jours à Zagreb, sera, pour vos élèves l’occasion de découvrir une des anciennes grandes villes de l’empire austro-hongrois. La Ville Haute est particulièrement charmante, avec ses édifices et ses maisons du XVIIe siècle. Il ne faudra pas pour autant négliger la Ville Basse, et surtout se promener dans Strossmayerov, parc abritant un des deux plus beaux musées de la ville, la galerie Strossmayer (l’autre étant le musée Mimara, à l’Ouest). Sinon, les incontournables sont la cathédrale, le cimetière Mirogj, véritable jardin de sculptures et, en soirée, les cafés et bars (rien de pédagogique!) de la rue Tkalciceva, dans la Ville Haute.

Quant à Vienne, les incontournables sont naturellement la ballade dans le premier arrondissement, qui est le centre historique, avec visite de la cathédrale, de la Hofburg (le palais impérial, qui est une véritable ville dans la ville), du Kunsthistorisches Museum, qui est un des plus grands musées d’Europe, et de l’Opéra (une visite guidée s’impose), en prévoyant quelques arrêts dans un des cafés historiques (le Sperl et le Griensteidl, peut-être) où l’on avale de très caloriques pâtisseries, sans oublier, naturellement le «Versailles» viennois, Schönbrunn.

J’y ajoute deux suggestions personnelles : la Maison de la Musique, où vos élèves pourront essayer de diriger la Philharmonique de Vienne grâce à un époustouflant système virtuel, et, dans le IXe arrondissement, la maison Hundertwasser, cet architecte fantaisiste qui réfutait «la tyrannie de la ligne droite», et son musée, le KunstHaus Wien.

Le billet d’avion pour cet itinéraire avec Lufthansa et sa filiale, Austrian Airlines, vous aurait coûté 1265 $, en janvier 2012. Ce qui n’inclut pas le parcours Zagreb/Split qu’il faudrait effectuer en autocar (une trentaine de dollars pour franchir les 365 kilomètres). Ne vous attendez pas à des températures idylliques. À Split, le thermomètre ne dépasse guère les 12 ou 13 degrés en janvier. À Zagreb et Vienne, les températures fluctuent entre moins trois et plus trois degrés.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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