Le mot du jour : a priori

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Mardi, 29 novembre 2011

Source de la recherche
Le paragraphe suivant tiré d’un texte de Stéphane Baillaigeon publié dans le quotidien Le Devoir du 18 novembre 2011 : « “J'ai plutôt des compétences du côté de l'édition et j'ai senti que ça, si je ne le faisais pas maintenant, je ne le ferais jamais”, raconte M. Bosc, rencontré hier au Devoir. Il séjourne ici dans le cadre du Salon du livre de Montréal. “En plus, en France, la jeunesse est tellement embrigadée dans un a priori collectif d'inertie que des gens prêts à investir ne reçoivent pas de propositions intéressantes.” »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’expression a priori en tant que nom masculin comme suit : « Une idée, une hypothèse a priori. Se fonder sur des a priori. | C'est un a priori. Un préjugé. »

Le Grand Robert souligne également que « dans ce sens, on écrit a priori, a-priori ou apriori.»

Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote, propose une définition semblable, soit : « Croyance, jugement qui ne repose pas sur une connaissance préalable des faits. »

Lorsqu’utilisé comme locution adverbiale, a priori signifie, selon Antidote : « En s’appuyant sur les données antérieures à l’expérience », ou encore « À première vue, sans examen approfondi, comme dans la phrase « Rien ne justifie a priori une telle démarche. »