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Le mot du jour : galimatias

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Galimatias.

Dimanche, 27 novembre 2011

Source de la recherche
Les paragraphes suivants d’une lettre aux lecteurs de Benoît Lavallée publiée dans le quotidien Le Devoir du 18 novembre 2011 : « Non, mais, combien de tartuffes parmi ceux qui publiquement semblent s'insurger! Tant de galimatias pour un quelconque unilingue anglophone embauché dans l'univers financier québécois prétendument francophone. Depuis quand osons-nous rêver que les divers monarques à la sauce Goldman Sachs puissent s'abaisser à parler un vague dialecte, eût-il un temps constitué la lingua franca d'une aristocratie tout aussi surannée que ladite lingua franca? Allez donc voir dans les officines bruxelloises. Encore faudrait-il pouvoir croire que la culture, mesurée à une aune différente de celle du dieu argent (ou plus prosaïquement de la valeur de l'action à court terme), a toujours un sens et une valeur pour un peuple. »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin galimatias comme suit : «Discours, écrit confus, embrouillé, inintelligible. »

Antidote, va dans le même sens avec la définition suivante : « Discours, écrit embrouillé, incompréhensible par manque de logique, de justesse. »

Le Wiktionnaire de l’encyclopédie libre Wikipédia va dans le même sens également, mais il offre de plus une hypothèse quant à l’origine du mot : « Une hypothèse est couramment avancée : jusqu’au XVIe siècle, dans les tribunaux, les plaidoiries se faisaient en latin. Ainsi, un jeune avocat défendant la cause de son client nommé « Matthias » et dont le coq importunait le voisinage le matin, se trompa en voulant dire « le coq de Matthias » (soit en latin gallus Matthiae). Or, il dit à la place « galli Matthias » (littéralement « le Matthias du coq ») ce qui provoqua inévitablement l’hilarité générale dans le tribunal. C’est cette bourde, restée fameuse, qui serait à l’origine de notre galimatias.

Toutefois, j’ai quelques difficultés à comprendre l’utilisation du mot galimatias dans le contexte de l’écrit de Benoit Lavallée.

Photo ci-dessus : Un exemple…!

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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