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Bisson a gagné en confiance

Revue de Web

Patrick Roy, RDS.CA, le 3 novembre 2011

Chris Bisson On dit souvent que le bonheur des uns fait le malheur des autres. Dans le cas de Christian Bisson, le bonheur des uns a aussi fait le sien.

Originaire d’Orléans, le Franco-Ontarien commence à redescendre de son nuage d’où il a été propulsé la semaine dernière à la suite de la victoire du Canada sur les États-Unis au compte de 2-1, lors de la finale des Jeux panaméricains qui se tenaient au Mexique.

«C’est assurément la plus belle expérience que j’ai vécue dans le monde du baseball depuis le début de ma carrière», a admis le joueur de 22 ans.

Choix de quatrième ronde des Padres de San Diego en 2010, Bisson s’est mérité une place au sein de l’équipe canadienne, qui a participé à la Coupe du monde (Panama) et aux Jeux panaméricains (Mexique) le mois dernier, à la suite des rappels de joueurs canadiens dans les majeures en cours de saison.

«Le fait que Taylor Green (Milwaukee), Brett Lawrie (Toronto) et Adam Lowen (Toronto) ont fait le saut dans les majeures a facilité ma sélection, car aucun joueur se retrouvant sur la formation des 40 joueurs d’une équipe des majeures ne peut représenter son pays dans un tournoi international, à l’exception de la Classique mondiale», a expliqué Bisson au RDS.ca.
Un autre facteur qui a aidé la cause de Bisson est sa polyvalence.

«Les dirigeants de l’équipe canadienne étaient à la recherche d’un joueur qui pouvait jouer tant au champ intérieur qu’au champ extérieur. J’étais leur homme», a continué celui qui a joué au deuxième but, au troisième coussin et au champ gauche lors de son expérience avec l’équipe canadienne.

Moins utilisé aux Panam
En raison des lanceurs qui ont été opposés à la formation canadienne, Bisson a vu plus d’action à la Coupe du monde, comparativement aux Jeux panaméricains. Le gérant du Canada, Ernie Whitt, avait informé Bisson qu’il serait de la formation de départ contre les lanceurs droitiers, mais pas contre les gauchers.

«J’étais conscient de la situation», a affirmé le frappeur gaucher. «Je n’étais pas le seul dans cette position. Contre des lanceurs gauchers, on pouvait avoir jusqu’à huit frappeurs droitiers dans la formation partante.»

La stratégie a porté fruits, puisque les Canadiens ont savouré les grands honneurs devant leurs rivaux et équipe favorite de la compétition.

Il faut admettre que les États-Unis comptaient sur plus de profondeur que la formation canadienne. En fait, tous les Américains – sauf un – provenaient d’équipes de niveau AA ou AAA.

Chez nos représentants, pas moins de sept joueurs ont passé la dernière année au niveau A, dont Bisson.

Une expérience qui donne beaucoup de confiance
Celui qui a commencé à jouer au baseball sur une base régulière qu’à 15 ans ne se le cache pas. Il compte se servir de cette victoire pour augmenter son niveau de confiance.

«L’an dernier, tout était nouveau pour moi lorsque je me suis présenté au camp des Padres et il y a eu une certaine période d’adaptation. Cette saison, je serai beaucoup plus à l’aise et cette expérience m’aidera grandement au niveau de la confiance. Je sais que je peux jouer avec les meilleurs. Je viens de le prouver. Je dois maintenant le faire avec mon organisation.»

En 2011, au niveau A faible à Fort Wayne, le joueur d’avant-champ a maintenu une moyenne de ,261, frappé deux circuits, produit 43 points et volé 21 buts. Il ne sait pas encore à quel endroit il amorcera la prochaine campagne, même s’il a évidemment un faible pour le A fort où la filiale des Padres est située à Lake Elsinore, en Californie.

Le produit de l’université du Kentucky admet toutefois qu’il devra être plus constant pour connaître du succès à ce niveau.

«Au cours de la dernière saison, il m’arrivait souvent de connaître trois ou quatre bons matchs et ensuite d’en connaître trois ou quatre mauvais. Ce n’est pas toujours évident au niveau mental de jouer tous les jours. C’est l’une des facettes que j’ai trouvées le plus difficile chez les professionnels. La chose que je dois faire, c’est d’oublier le dernier match, qu’il soit bon ou mauvais», a conclu celui qui a comme idole le deuxième but des Yankees de New York, Robinson Cano.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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