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Un 3e titre d’affilée? Une histoire d’équipe!

Revue de presse

Jacques Doucet, Site officiel des Capitales de Québec, le 19 septembre 2011

Patrick Scalabrini D’entrée de jeu, disons que l’injustice la plus flagrante de la saison 2011 de la Ligue Can-Am, c’est que Pat Scalabrini n’a pas hérité du titre de GÉRANT DE L’ANNÉE…

Je ne mets pas en doute le fait que Jamie Keefe a accompli un travail formidable avec les Colonials de Pittsfield et ce dans des conditions misérables… mais le fait demeure que Pat Scalabrini, après avoir été snobé dans le scrutin pour le titre de gérant de l’année à son année recrue, bien qu’il ait remporté le championnat, méritait d’emblée le titre cette année.

Au risque de peut-être forcer la main du proprio Jean Tremblay pour lui offrir, sans qu’il ait à le demander, une belle augmentation de salaire, regardons le plus objectivement possible, ce que le gérant des Capitales a accompli cette saison.

À la tête d’une formation qui n’a compté qu’un seul représentant au sein de l’équipe d’étoiles de la Can-Am (le lanceur Bryan Rembisz), Pat a d’abord mené son équipe à la conquête du championnat de la première tranche du calendrier…et ce malgré l’absence temporaire de Rene Leveret, son excellent joueur de premier but et de Josh Colafemina, qui a été handicappé par une blessure à la jambe en deux occasions.

De plus, Scalabrini a dû jeter les responsabilités de l’important poste de receveur numéro 1 de l’équipe sur les jeunes épaules de Patrick D’Aoust. Le jeune receveur a répondu à l’appel de son gérant en étant proclamé le meilleur joueur défensif du circuit.

Et que dire d’un enclos de relève décimé qui devait s’appuyer sur de vertes recrues comme Dexter Bobo, Jeff Duda et Guillaume Duguay avec comme chef de file un vétéran du nom de T.J. Stanton qui n’avait rien d’un leader lorsqu’il a quitté les Capitales il y a quelques années.

Sans oublier qu’en l’absence de Colafémina et suite au départ d’Ivan Naccarata, il devait composer avec deux recrues comme Jeff Helps et Seth Henry au milieu de l’avant-champ. Et Mike Thompson a quitté presque sans avertissement.

Néanmoins, appuyé par un solide personnel de lanceurs et une défensive blindée, les Capitales ont gagné le titre de la première tranche avec une impressionnante fiche de 35-11 et une priorité de huit parties et demie devant les Jackals du New Jersey.

Et pour la deuxième tranche, toujours sans Colafemina ou presque… en dépit des absences de Sébastien Boucher et Pierre-Luc Laforest, en raison d’additions à leurs familles… le départ de Matthew Rush pour les filiales des Red Sox de Boston…Scalabrini a vu son équipe terminer sur un pied d’égalité avec les Jackals au premier échelon, étant précédé par le New Jersey par seulement quelques millièmes de points… tout en inscrivant un nombre-record de victoires, soit 64. Et ne disputant que 90 matches au lieu des 94 prévus au calendrier!

Du jamais vu dans la Can-Am!

Patrick Scalabrini, j’espère que tu pourras oublier cet affront en te regardant dans un miroir… car tu devrais y voir la satisfaction du devoir accompli. Chapeau Pat…

Comment une équipe peut-elle réaliser autant de succès sans compter des joueurs qui se trouvent au sommet des différentes catégories offensives ou défensives du circuit?

Ne cherchez pas de midi à 14 heures! C’est en travaillant en équipe… en mettant en pratique ce que prêche le gérant… en faisant preuve d’abnégation et d’une absence quasi-totale d’égoïsme au profit d’une seule chose : L’ÉQUIPE!

Bravo les Capitales, bravo à tous les membres de cette équipe qui a écrit une page d’histoire dans la Can-Am en collant trois championnats d’affilée… et qui sait, pourquoi pas un quatrième en 2012?

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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