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LaForest louange Scalabrini

Revue de presse

Mario Morissette, Le Journal de Québec, le 18 septembre 2011

Patrick Scalabrini Pierre-Luc LaForest connaît Pat Scalabrini depuis leurs fréquentations juvéniles à l’Académie de baseball du Canada et ils se côtoient assidument depuis trois ans au sein de l’organisation des Capitales de Québec.

En mai 2009, LaForest avait effectué ses débuts dans l’uniforme des Capitales après que Scalabrini se soit volontairement mis à la retraite pour faire une place à cet ancien des ligues majeures au sein de l’alignement. «Je lui en serai toujours reconnaissant», affirme LaForest.

Le colosse affirme que Scalabrini est le principal artisan de cette troisième conquête du championnat.

«L’une des forces de Pat Scalabrini s’avère sa capacité à recruter. Tout ce fait dans l’ombre durant la saison morte. Les gens ignorent combien c’est difficile de recruter de bons joueurs, particulièrement des recrues et de dénicher de bonnes personnes. «Ce printemps, Pat et moi, on se parlait tous les jours. Je crois qu’il aime le défi que pose le recrutement. Il aime ça et ça paraît. Au début de chaque camp, tu ne sais pas trop à quoi t’attendre (de tes recrues). Nous avons eu la main heureuse cette saison avec les Duda, Henry, Bodo et Duguay.»

Jour et la nuit
Nommé en mars 2010, Scalabrini avait hérité du bureau de Michel Laplante et d’un noyau fort compétitif.

L’édition 2011 était marquée du sceau de l’homme de baseball originaire de Waterville en Estrie.

Plus expérimenté et en parfait contrôle de son vestiaire, Scalabrini a pu compter sur la collaboration loyale de ses deux joueurs instructeurs, LaForest et TJ Stanton.

«La transition entre le rôle de joueur à celui de gérant n’est pas toujours évidente. Pat n’a jamais joué au boss depuis qu’il est en poste. Ses interactions avec les joueurs sont excellentes.

«C’est un player coach. On a parfois l’impression que c’est l’un de nous (un joueur) qui dirige l’équipe.

«Tous les gars ont tellement de respect pour Pat. Je n’ai jamais entendu un joueur, que ce soit sur le banc ou dans le vestiaire, parler en mal contre Pat. Mieux, de remettre son jugement en question.

«Quand un joueur souhaite lui poser une question ou de lui parler dans son bureau, il n’a pas besoin de prendre son courage à deux mains pour aborder son gérant.

«En plus, il est très ouvert aux opinions de ses vétérans. Depuis deux ans, il a accompli un boulot incroyable», a tranché LaForest.

Situation idéale
Selon l’ancien des ligues majeures, les Capitales s’avèrent une organisation modèle pour tout le baseball indépendant. «Les Capitales forment une organisation solide, à tous les niveaux. Tout le monde travaille en équipe chez les Caps autant sur le terrain que dans les bureaux où tous bénéficient de l’expérience de Michel Laplante. Il s’assure que Pat aura les outils pour rendre ses joueurs heureux et qu’ils soient prêts à compétitionner.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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