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Ivan Naccarata, le bon choix!

Revue de presse

Maurice Dumas, Le Soleil, le 27 août 2011

Ivan Naccarata (Québec) Patrick Scalabrini recherchait un cogneur droitier depuis plusieurs semaines, mais il a finalement opté pour Ivan Naccarata, un frappeur gaucher. Le monde à l'envers, direz-vous? Non, pas du tout!

Le gérant des Capitales ne s'est pas inspiré d'une fable de La Fontaine. Il s'est plutôt laissé convaincre par les statistiques de Naccarata contre les lanceurs gauchers.

«Quel a été notre meilleur frappeur contre les gauchers, la saison dernière?» a demandé Scalabrini aux sceptiques. «Allez consulter les statistiques et vous constaterez que c'est Ivan Naccarata», a ajouté le gérant des Capitales, un brin sarcastique.

Les chiffres lui donnent raison. Naccarata a maintenu une moyenne au bâton de ,372 contre les pattes gauches, en 2010. Depuis son retour au jeu, il continue de matraquer ceux qui lancent de la mauvaise main. Son retour et son brio ont mis fin aux démarches pour un frappeur droitier.

Scalabrini a inséré Naccarata au sein d'un alignement offensif comprenant plusieurs frappeurs gauchers, dont Goefrey Tomlinson, Sébastien Boucher, Pierre-Luc Laforest et Bobby Wagner.

Certains amateurs ne comprennent pas le choix de Scalabrini. Ils appréhendent des moments plus difficiles pour les Capitales, pendant les séries éliminatoires, contre les lanceurs gauchers.

Ces amateurs ne devraient pas trop s'inquiéter. Naccarata n'est pas un frappeur ordinaire. Il montre une moyenne à vie de ,311 en presque 1000 apparitions au bâton, dans l'uniforme des Capitales. Les chiffres démontrent également qu'il excelle pendant les séries d'après-saison comme l'attestent ses moyennes de ,407 et de ,343, en 2010 et en 2009.

Naccarata s'avérait donc la meilleure solution à l'approche des importantes rencontres du mois de septembre. «J'ai sans doute influencé des amateurs en parlant souvent d'un frappeur droitier, mais nous formons une bien meilleure équipe avec l'arrivée d'Ivan Naccarata et le retour de Pierre-Luc Laforest», a analysé le gérant des Capitales.

Fini le magasinage
Le retour de Naccarata et l'acquisition du lanceur gaucher Ryan DiPietro ont mis fin au magasinage des Capitales. Bien difficile de ne pas leur donner raison. Peu importe le sport, on ne change pas une combinaison gagnante. On ne touche pas à la chimie d'une équipe caractérisée par ses liens tricotés serrés.

Quelques frappeurs devront en donner davantage pendant les séries éliminatoires. S'il a fait produire plusieurs points dans son rôle de premier frappeur, Tomlison n'a pas affiché sa régularité habituelle. Ennuyé par les blessures, Laforest n'a pas déployé la puissance qu'on lui connaît. Heureusement, les deux se surpassent pendant les matchs disputés après la fête du Travail. Ils sont également réputés pour bien réagir devant la pression.

Les Capitales visent une troisième conquête d'affilée du trophée Arthur E. Ford remis annuellement à l'équipe championne de la ligue Can-Am. Laforest a largement contribué aux deux premières avec cinq coups de circuit et 17 points produits en seulement 55 présences au bâton.

«Je suis très à l'aise avec les joueurs que nous avons pour entreprendre les séries éliminatoires, a confié Scalabrini. Nous l'avons prouvé depuis la fin du mois de mai. Nous possédons le meilleur personnel de lanceurs de la Can-Am. Nous alignons également plusieurs vétérans frappeurs nullement intimidés par l'enjeu des séries. Un gars comme Laforest s'élance beaucoup mieux depuis son retour au jeu. C'est de bon augure.»

«Je veux être fin prêt pour les séries», a renchéri un Laforest plus à l'aise dans le rectangle des frappeurs depuis son retour au jeu.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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