«Guillaume Duguay, la surprise» – Patrick Scalabrini

Revue de presse

Simon Cliche, Le Journal de Québec, le 16 juillet 2011

NEWARK, New Jersey - L’heure était au bilan, hier soir, au Bears & Eagles Stadium, où les Capitales ont complété la première portion du calendrier régulier.

Si le gérant Patrick Scalabrini a donné un «A» à ses troupiers, il était particulièrement heureux du rendement de l’artilleur Guillaume Duguay (fiche de 3-0 et une moyenne de 1,83 en 19,1 manches).

Ce dernier a d’ailleurs amorcé son premier match professionnel, aujourd'hui.

«Il s’agit certainement de la plus grande surprise. Il nous a forcé à l’utiliser dans des rôles importants. C’est incroyable qu’il en soit rendu à son premier départ. Lorsque le camp a débuté, il ne devait même pas faire l’équipe, mais il nous a obligés à le garder. Il nous a montré de très belles choses et c’est le type de lanceur pouvant jouer longtemps dans la Can-Am.»

Outre Duguay, d’autres joueurs ont fait écarquiller les yeux du gérant, dont le premier but Rene Leveret.

«Je suis très satisfait du rendement des gars, surtout que plusieurs d’entre eux ont joué au-dessus des attentes. Je pense, entre autres, à Dexter Bobo, Seth Henry et Rene Leveret. Nous nous attendions à de belles choses de la part de ce dernier, mais, depuis le début de la saison, il est notre meilleur frappeur. Il est opportun et surtout constant.

«Du côté de nos lanceurs, seulement Dan Sausville (depuis vendredi) a maintenu une moyenne supérieure à 4,00 (4,18). Nous sommes donc très heureux de la tenue de notre personnel. Il n’y a absolument rien de négatif à dire sur notre première moitié.»

Absences
Les Capitales ont dû composer avec l’absence prolongée de Josh Colafemina et celle temporaire du voltigeur Sébastien Boucher, dont la conjointe vient de donner naissance au premier enfant du couple.

«Josh (en raison d’une blessure à l’ischio-jambier) n’a pratiquement pas été là (seulement quatre parties). Lorsqu’il a joué au deuxième but, puisqu’il n’était pas en santé, il affaiblissait notre défensive. Nos lanceurs s’en sont quand même très bien tirés.

«Les blessures font partie du jeu, mais nous avons été chanceux de seulement perdre Josh. J’espère que nous serons aussi chanceux dans le dernier droit.

D’Aoust s’impose
Derrière le marbre, il ne faudrait pas passer sous silence le leadership de Patrick D’Aoust.

«Nous avons des lanceurs aux styles très différents et Patrick les guide avec succès. Il est impressionnant derrière le marbre», a louangé Scalabrini. Les Capitales entameront le dernier droit du calendrier demain, à Pittsfield.

«Pittsfield n’est pas un bon endroit pour débuter la deuxième moitié et, honnêtement, ça ne me dérangerait pas de ne plus avoir à jouer là. Les Colonials sont capables du meilleur comme du pire. Nous ne savons donc jamais à quoi nous attendre. Ils misent sur des lanceurs ordinaires, mais sur des bons frappeurs», a plaidé le gérant.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.