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Boucher en feu

Revue de presse

Mario Morissette, Le Journal de Québec, le 26 juin 2011

Sébastien Boucher Sébastien Boucher a connu un après-midi parfait (4-en-4, 1pc, 1pp, 1bb et 1bv). Le vétéran a claqué quatre coups sûrs en autant de présences au marbre. En prime, il s’est servi de ses longues pattes pour réussir quelques attrapées au fond du champ centre.

Pierre-Luc LaForest, a ajouté deux points produits à sa fiche (1-en-4). Il en totalise maintenant 28 après 29 matchs.

S’il a cogné un simple et un long ballon-sacrifice, l’ancien des majeures a toutefois mal paru deux fois sur des retraits à l’aide de prises.

«Parfois, je suis tellement inconfortable dans le rectangle des frappeurs. C’est fou raide!», a observé celui dont la moyenne flirte néanmoins avec la barre des ,300.

Patrick D’Aoust a été limité à un but sur balles en quatre voyages au marbre.

Les Capitales de Québec l’ont emporté au compte de 6-5 sur les Bears de Newark.

Des pertes financières considérables

Si vous croyez que les mauvaises conditions climatiques semblent toujours au rendez-vous depuis le début de la saison des Capitales, vous n’errez pas!

Malgré un seul «rained out» (le dimanche 29 mai), on compte sur les doigts d’une main les journées où le soleil a été de la partie au stade municipal.

Dimanche après-midi, les Caps jouaient hier pour la 17e fois devant leurs fans. À nouveau sous un ciel menaçant.

«La température a été clémente seulement quatre jours pour nos matchs à domicile. Pire, deux jours où il a fait beau, on prévoyait des orages violents dans la région de Québec vers l’heure du souper. Même si nous avions été épargnés, les amateurs ne sont pas venus au stade», a rappelé le président des Caps Michel Laplante.

Du jamais vu pour Wolff
Dimanche , les Québécois complétaient un deuxième séjour à domicile durant lequel la pluie n’a pas cessé pendant trois ou quatre jours.

«C’est le pire printemps depuis la fondation des Caps et l’un des plus moches de toute la ligue. Habituellement, la pluie gâche un séjour à domicile par année. Cette saison, a-t-il fait beau pendant un seul?», s’interrogeait le commissaire de la CanAm et ancien proprio des Caps Miles Wolff qui compile assidument les données météo depuis 13 ans!

Laplante estime que les caprices de Mère nature sont à la veille de coûter une fortune au nouveau proprio de l’équipe Jean Tremblay.

«J’estime nos pertes de revenus à environ 150 000, 175 000 $ en billets invendus ou dans les concessions», ajoute Michel Laplante.

«Vendredi pour la soirée Hommage aux Expos, je suis convaincu que nous aurions fait salle comble pour la première fois de la saison. La veille, nous avions déjà vendu près de 3000 billets pour cette soirée.»

Dans tout le nord-est
Sur la route, Dame nature n’a guère été plus conciliante avec le baseball de la ligue CanAm.

Il a plu durant tous les séjours des Caps à l’étranger que ce soit à Brockton (orage et alerte de tornade), Trois-Rivières (2 jours de pluie), Worcester (1 jour) et Pittsfield où il a mouillé trois jours sur quatre la semaine dernière.

«Depuis le début de la saison, je crois que nous avons joué sous la pluie vingt jours sur trente. C’est notre pire début de saison», estimait le gérant Pat Scalabrini.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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