« Le rêve de tous les jeunes » — Mathieu Vallières

Revue de presse

Mario Morissette, Le Journal de Québec, le 29 mai 2011

À son retour du collège Neumann de la Pennsylvanie au début du mois, Mathieu Vallières souhaitait dénicher un emploi estival dans les bureaux des Capitales de Québec.

Photo ci-dessus : À sa grande surprise, le Québécois Mathieu Vallières aura l’occasion de démontrer son savoir-faire chez les Capitales de Québec. (Photo : Simon Clark)

Hier, l’ancien des Alouettes de Charlesbourg a plutôt signé une entente contractuelle pour s’asseoir dans le vestiaire et défendre les couleurs de l’équipe de la Ligue Can-Am!

« J’avais récemment approché la direction des Capitales pour un stage que je dois faire avant de décrocher mon diplôme en gestion du sport », a expliqué celui qui a récemment complété sa carrière au baseball collégial américain.

« Je ne m’attendais pas à recevoir un appel de Pat Scalabrini. Quand il m’a appelé, je croyais qu’il voulait me reparler de mon stage », s’est étonné l’athlète de 24 ans qui devait s’aligner cet été pour les Blue Sox de Thetford Mines (Ligue senior du Québec), en plus de seconder Patrick Baron chez les Alouettes.

« À défaut d’être repêché par une organisation des ligues majeures, tous les jeunes baseballeurs du Québec rêvent d’évoluer chez les Capitales.

« Si j’obtiens ma chance, je devrai la saisir. C’est entre les mains de Patrick. Ma polyvalence (voltigeur, 2e, 3e but) est un bon atout. Je peux remplacer n’importe qui à part les receveurs et les lanceurs. »

Sur une lancée
Durant une saison perturbée par une remise en question de son admissibilité dans la NCAA, Vallières a dirigé l’offensive des Knights de Neumann avec une moyenne de ,375, cinq circuits, neuf triples et 32 pp en 30 matchs.

« Je viens de connaître ma meilleure saison en carrière (quatre ans) aux États-Unis. Autant sur le plan personnel que dans les performances d’équipe (fiche 28-11) », a mentionné Vallières.

« Tu croises de bons joueurs au collège, mais quand tu entres dans ce vestiaire, c’est spécial de voir un gars qui a évolué dans les majeures (LaForest) et d’autres dans les niveaux AA et AAA.

« Je ne connais pas grand-monde ici, sauf les Saint-Gelais, Poirier et D’Aoust », a ajouté celui qui endossera le numéro 19.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.