Emmanuel Garcia: les Capitales tournent la page

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 7 avril 2011

(Québec) Les Capitales de Québec ont déjà tourné la page dans le dossier d'Emmanuel Garcia. Le joueur libéré par les Mets de New York ne semble pas encore prêt à jouer dans le baseball indépendant, ni à l'arrêt-court, comme le club de la ligue Can-Am l'espérait.

Le gérant Patrick Scalabrini a ciblé deux priorités : un frappeur droitier avec de la puissance et un joueur d'inter. (Photothèque Le Soleil, Steve Deschênes)

«Il souhaite obtenir un autre contrat dans le baseball affilié ça ne semblait pas vraiment l'intéresser de jouer à notre niveau [indépendant], ni de retourner à l'inter à ce moment-ci de sa carrière. Nous avons discuté ensemble et d'un commun accord, on a décidé de tourner la page parce que je ne pouvais pas me permettre de l'attendre jusqu'à la fin du mois d'avril», expliquait le gérant Patrick Scalabrini.

Celui-ci était prêt à lui ouvrir les portes du Stade municipal afin de remplacer Ivan Naccarata à l'arrêt-court, en 2011. Il n'était cependant pas entiché à aligner Garcia comme voltigeur. «Il s'en va passer deux semaines en République dominicaine pour participer à des camps d'essai et il a bon espoir de se retrouver du boulot», ajoutait Scalabrini.

Pour l'instant, le gérant n'a pas d'autre option à l'arrêt-court. Il épluche la liste des joueurs libérés du baseball affilié chaque jour. Il a ciblé deux priorités, soit un frappeur droitier avec de la puissance et un joueur d'inter. «Il y a plein de lanceurs avec de bons chiffres disponibles, mais des frappeurs droitiers avec de la puissance, il n'y en a pas. Il y a un gars libéré par les Orioles [de Baltimore] qui en possède et qui est en haut de ma liste, même s'il ne le sait pas encore!»

Ces derniers jours, Scalabrini a reçu un message de Rene Leveret, un frappeur qui cadrerait dans ses plans. Il lui écrivait pour lui dire qu'il aimait la ville italienne où il se retrouvait. «J'aurais de la place pour lui, c'est sûr. Sa saison se termine à la fin du mois de juillet et il est intéressé de revenir. Il sait que s'il y a un poste de libre, ça pourrait être possible.»

Scalabrini négocie avec quelques recrues et réservistes à l'avant-champ. Il a discuté à plusieurs reprises avec Mathieu Leblanc-Poirier, un lanceur québécois libéré par les A's d'Oakland. «Il avait été repêché en 20e ronde en 2008, mais il n'a pas lancé en 2010 à cause d'une blessure à l'épaule. Karl Gélinas l'a déjà coaché à l'ABC et il se souvient qu'il avait une belle étoffe. Il aimerait bien rester dans le baseball affilié, mais s'il ne se trouve rien, c'est avec plaisir qu'il viendrait à Québec, où je pourrais l'utiliser en longue relève et comme partant occasionnel.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.