26
Mar/11
0

Saint-Pierre cédé aux ligues mineures

Revue de presse

Richard Boutin, Le Journal de Québec, le 26 mars 2011

Maxime St-PierreMaxime Saint-Pierre amorcera la saison dans les ligues mineures.

Après l’euphorie des ligues majeures en septembre dernier avec les Tigers de Detroit, le receveur de 30 ans originaire de la région de Québec a été libéré il y a quelques jours.

Après avoir goûté à la grande vie des ligues majeures pour la première fois de sa carrière, Saint-Pierre n’est pas sous le choc d’entreprendre la saison dans le calibre AAA.

Pas surpris
« Ça se passe pas mal comme je l’avais imaginé, a-t-il raconté lorsque nous l’avons joint à Lakeland. Je dois rester positif puisque rien n’est facile dans la vie. J’aurais aimé jouer davantage au camp des ligues majeures, mais je n’étais pas surpris. »

« C’est difficile de bien faire lorsque tu obtiens une présence au bâton à toutes les quatre ou cinq parties, de poursuivre celui qui amorcera au début avril sa 15e saison dans le baseball professionnel. J’ai été principalement utilisé dans l’enclos comme receveur. On me retourne dans les mineures afin que j’obtienne plus de présences au bâton et pour me remettre en forme. »

« C’est certain que j’aurais aimé voir plus d’action, d’ajouter l’ancien porte-couleurs des Canonniers de Québec et du programme de l’Académie de baseball du Canada (ABC). Mon rêve est toujours de jouer dans les majeures et je veux prouver que je mérite d’y retourner. »

Dans la Ligue des pamplemousses, Saint-Pierre a participé à neuf rencontres et n’a obtenu que neuf visites à la plaque. Il n’a récolté aucun coup sûr.

Le premier à monter
Pendant la saison morte, les Tigers ont signé sur le marché des joueurs autonomes le receveur Victor Martinez. « En signant Martinez, ils ont enlevé mon nom de l’alignement des 40 joueurs, a raconté Saint-Pierre. Les Tigers visent le championnat et ils ont pris les moyens pour atteindre leur objectif. Ils ont aussi Alex Avila, qui est déjà très bon à 24 ans et qui représente une aubaine à seulement 400 000 $ par année. Martinez sera principalement utilisé comme frappeur désigné. »

« Je serai le premier à monter s’il y a un gars qui se blesse, de poursuivre Saint-Pierre. Les Tigers sont l’une des rares équipes des majeures à ne miser que sur deux receveurs au sein de leur alignement de 25 joueurs. À Toledo, dans le calibre AAA, je ne suis qu’à 35 minutes de Detroit, et les Tigers vont pouvoir me rappeler rapidement si le besoin se fait sentir. J’aurai l’opportunité de me retrouver dans les majeures en septembre si personne ne se blesse, ce que j’espère. »

Fidèle aux Tigers
Maxime Saint-Pierre a été courtisé par quelques équipes des ligues majeures, mais il a préféré demeurer fidèle aux Tigers même si cela signifiait de devoir possiblement débuter la saison dans les ligues mineures.

« En demeurant avec les Tigers, je savais à quoi m’attendre, a-t-il expliqué. Je suis confortable avec l’organisation. Je suis le troisième receveur et je serai le premier rappelé. »

Les Padres de San Diego et les Mariners de Seattle ont démontré de l’intérêt à l’égard de Saint-Pierre. « J’aurais pu aller ailleurs, mais j’ai jugé que cela ne valait pas la peine, a-t-il expliqué. On m’a fait des promesses, mais j’aurais pu me retrouver dans le calibre AA. La plupart des équipes ne te disent pas la vérité. Les équipes se protègent dans l’éventualité où elles auraient des besoins à combler. »

Malade, Saint-Pierre s’est pointé au camp d’entraînement avec une vingtaine de livres en moins. « J’ai eu un virus à l’estomac, a-t-il indiqué. J’ai perdu du poids et je ne mangeais plus qu’un repas par jour. J’ai fait beaucoup de fièvre. Tout est maintenant rentré dans l’ordre. »

Un troisième enfant
Saint-Pierre sera papa pour la troisième fois au cours des prochains mois. « Ma femme est enceinte, a-t-il précisé. C’est certain que les enfants me manquent pendant la saison, mais je tente de ne pas trop y penser.

On trouve le moyen de se voir lorsque ma femme est en vacances. »

Même s’il prend une bière à l’occasion après avoir été sobre pendant deux ans, Saint-Pierre n’est pas de nouveau hanté par ses démons. « En vieillissant, on comprend des choses, a souligné le receveur de 30 ans. C’est une méchante job d’être maman et j’aide ma femme du mieux que je peux quand je suis à la maison. »

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant