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La cathédrale de Florence : sa coupole, son campanile et son baptistère! Wow!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 15e d'une série de reportages relatifs à un inoubliable périple dans le nord de l’Italie réalisé à l’automne 2009.

L’église Santa Croce, Florence, Italie.

Florence, Italie, samedi 17 octobre 2009 – À notre premier jour à Florence trois églises, en fait trois bijoux d’architecture, nous auront impressionnés. Après avoir été fascinés par la beauté de la façade de l’église de Santa Croce en début de journée, nous sommes littéralement émerveillés par l’ensemble formé de la coupole, du campanile et du baptistère de la cathédrale de Florence. Puis, l’église San Lorenzo nous bouleversera, quant à elle, par le nombre de sépultures de la famille Médicis qu’elle abrite. Puis, après une courte, mais fort intéressante visite de la Galleria dell’Accademia, nous nous régalerons dans un charmant restaurant de spécialités toscanes!

Photos ci-dessus : La cathédrale « Santa Maria del Fiore », le duomo de Florence dont la construction commença en 1296 pour se terminer en 1436!

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Après notre visite de l’église Santa Croce, notre promenade dans les petites rues du vieux quartier de Florence nous mène face à la cathédrale Santa Maria del Fiore, le Duomo de Florence, le complexe religieux le plus imposant et le plus impressionnant de la ville.

Tout d’abord, il y a la cathédrale avec son immense dôme réalisé par Brunellischi, où il est possible de grimper au sommet moyennant une escalade de 463 marches. Tout en haut, il y a un balcon d’où la vue, nous le verrons plus tard, est époustouflante!

Tout à côté, il y a le campanile, construit par Giotto, qui est haut de 85 mètres, c’est-à-dire d’une hauteur un peu moindre que la coupole.

« À l’époque, nous précise Deborah notre guide locale, c’était la plus grande cathédrale au monde. La construction a commencé en 1296 et elle s’est terminée en 1436. »

Nous nous dirigeons vers la façade de la cathédrale. Tout juste en face, il y a le baptistère, un édifice tout aussi impressionnant que la cathédrale. Il est monumental avec une porte en bronze dorée.

Cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Photo ci-dessus : Le campanile est recouvert de marbre blanc, rose et vert.

Cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Photo ci-dessus : Un des murs de côté de l’impressionnante cathédrale.

Cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Photo ci-dessus : La coupole, la plus vaste au monde lors de sa construction.

Cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Photo ci-dessus : Vue de l’entrée principale!

Cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Photo ci-dessus : La décoration au-dessus du porche principal.

Cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Photo ci-dessus : Une double porte en bronze… un chef-d’œuvre!

Cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Photo ci-dessus : Un aperçu de la foule entourant les bâtiments de la cathédrale!

Cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Photo ci-dessus : L’imposant baptistère!

Cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Photos ci-dessus : Les magnifiques sculptures de la porte de la cathédrale de Florence.

Basilique San Lorenzo
Après avoir apprécié de l’extérieur la majesté des bâtiments du complexe de la cathédrale de Florence, nous poursuivons notre balade jusqu’à la basilique San Lorenzo.

Selon l’encyclopédie libre Wikipédia, « c’est une des plus riches églises de Florence, par les œuvres de Brunelleschi, Donatello, Michel-Ange, Bronzino, Verrocchio, Benozzo Gozzoli, Fra Filippo Lippi qu'elle abrite. Sa construction a été entamée en 1424 par Filippo Brunelleschi et a été poursuivie par Antonio Manetti jusqu'en 1446, sa façade intérieure est de Michel-Ange, la façade extérieure, malgré les plans de celui-ci, reste inachevée. »

Nous y entrons. Malheureusement, il est interdit d’utiliser les appareils photo!

C’est bien décoré. Il y a un balcon au-dessus de la porte principale et des colonnes grecques. Le maître-autel date de 1600.

Nous entrons dans la sacristie, en fait, c’est l’ancienne sacristie, la Sagrestia Vecchia. Le plafond est en forme de coupole. C’est « le ciel de San Lorenzo » du 4 juillet 1442. Il a un soleil en pleine nuit avec des étoiles tout autour. L’oeuvre est de Giuliano Pesello.

Nous sortons de la sacristie et entrons dans la chapelle des Médicis, « commencée en 1604 et terminée en 1800 », nous précise Deborah.

Nous voyons le tombeau d’Anna-Maria Ludovica de Médicis.

Nous montons à la « Chapelle des princes », elle qui est située au premier étage de la chapelle des Médicis. Sa construction a été entreprise en 1605 et ne s’est terminée qu’en 1929! Il y a six sarcophages, c’est un véritable cimetière.

Le dallage du plancher est très beau et le maître-autel est très particulier, car il arbore l’emblème des Médicis à son pied.

Nous entrons dans la nouvelle sacristie, elle qui été dessinée par Michel-Ange. Il y a une belle coupole au plafond. Encore là, c’est un lieu de sépultures. On peut y voir le sépulcre de Lorenzo, dit « Laurent le magnifique » et celui de son frère Giuliano.

C’est un véritable musée. Au centre il y a la statue de « La Madone et l’enfant » réalisée par Michel-Ange. À gauche, nous pouvons admirer une sculpture de Saint Cosme réalisée par Giovanni Angelo Montorsoli et à droite une sculpture de Saint Damien, elle étant l’œuvre de Raphaël da Montelupo.

Nous voyons finalement le sépulcre du duc d’Urbino, une autre réalisation de Michel-Ange.

Nous sortons à 13 heures et notre accompagnateur de Voyages Lambert, Jean-Marc Lechat, nous indique que c’est dîner libre. Il nous donne rendez-vous devant la cathédrale à 14 h 30.

Les restaurants de la ville sont déjà bondés. Nous trouvons finalement une place sur une terrasse, et ce, même si c’est froid. Nous n’avons pas le choix, il n’y a rien d’autre de libre.

Céline se commande une petite pizza, moi un ravioli. Nous accompagnons le tout d’une demi-bouteille de vin de Toscane et de cafés. C’est un dîner fort agréable.

Nous terminons à 14 heures et nous profitons de notre courte période de temps libre pour y aller de quelques petits achats dans les boutiques.

Il fait un peu plus chaud que ce matin, mais le vent froid de la matinée est toujours présent. Nous rejoignons finalement le groupe à 14 h 30 devant la cathédrale.

Visite de la cathédrale et de son baptistère
Notre guide nous amène directement devant les portes de bronze du baptistère.

« Ces portes sont l’œuvre de Lorenzo Ghiberti. Il a mis 21 ans à réaliser les portes du côté nord et plus de 30 pour celles du côté est… le travail d’une vie! »

Tout à côté du baptistère, notre guide attire notre attention sur le premier palais des Médicis.

Nous nous redirigeons vers la cathédrale et y entrons enfin! L’intérieur est sobre. La majorité des objets d’art l’ayant habitée au fil des ans n’y sont plus, ayant été transférés dans les musées de la ville. Toutefois, les vitraux qui sont anciens, nous précise notre guide, sont beaux.

Tout comme nous l’avons observé à la basilique San Lorenzo, le dallage du plancher, datant des années 1500, est particulièrement joli. Il affiche l’emblème des Médicis.

Il y a deux grandes images sur un mur : elles représentent deux mercenaires montrés comme s’ils étaient des saints. Curieux!

Une horloge sise au-dessus de l’entrée principale indique la bonne heure!

Cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Photos ci-dessus : Le dessous de la coupole de la cathédrale de Florence, elle qui fait 45 mètres de diamètres, présente de superbes fresques représentant le jugement dernier.

Les vitraux que nous pouvons voir tout le tour de l’église ont été réalisés par les plus grands maîtres.

Nous sortons de la cathédrale pour entrer dans le baptistère de San Giovanni.

Le plafond est hallucinant. Il est entièrement recouvert de belles mosaïques. Elles datent de 1200… et elles sont de toute beauté.

Il y a des fresques avec des dorures. Le dallage, qui date lui aussi de 1200, représente les signes du zodiaque.

Baptistère de la cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Baptistère de la cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Baptistère de la cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Baptistère de la cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Photos ci-dessus : La décoration du plafond du baptistère date du XIIIe et XIVe siècles. Nous y reconnaissons l’influence de l'art byzantin.

Notre guide nous raconte que dans les premières années d’existence du baptistère, les enfants étaient baptisés une fois l’an, soit le 24 juin. La foule était alors si nombreuse et les fonds baptismaux était tellement grand que parfois des prêtres échappaient les bébés. Il y a eu des noyades. Quelle horreur!

Rapidement, les responsables ont commandé de nouvelles vasques plus petites.

Nous sortons du baptistère et poursuivons notre balade dans le quartier historique de Florence à destination de l’Accademia.

La Galleria dell’Accademia
L’Académie des beaux-arts de Florence est la plus vieille école d’artistes d’Europe. Aujourd’hui, son musée est un des plus riches en œuvres d’art de la Renaissance au monde.

Il y a évidemment de nombreuses œuvres de Michel-Ange. Il y a également un musée des instruments de musique.

Nous y entrons et nous nous retrouvons rapidement dans la grande salle où est exposé le fameux David de Michel-Ange. Il est situé au-dessous d’une coupole par où entre la lumière. Il est vraiment mis en valeur.

David de Michel-Ange, Florence, Italie.

Photo ci-dessus : Les photos sont interdites à l’intérieur de l’Accademia, mais nous avons retrouvé celle-ci sur la grande toile.

David, c’est l’homme qui doit vaincre Goliath. On voit clairement tous ses muscles, ses veines, ses côtes. Les mains nous semblent disproportionnées. Notre guide nous précise que c’est vrai et que c’est volontaire de la part de l’artiste, car il voulait indiquer qu’elles tueraient un jour.

Le nez étrusque est parfait. Le regard est réaliste. Bien qu’il soit nu, David cache une pierre dans sa main droite. Cela pour indiquer qu’il n’a besoin de rien d’autre que d’une pierre pour vaincre.

La statue mesure 4,10 mètres de hauteur.

Il y a d’autres sculptures de Michel-Ange, celles-là représentent des esclaves.

Florence vue du ciel!
Nous quittons ce superbe musée à 16 h 30 pour nous rediriger vers la cathédrale dans le but de monter au sommet de la coupole! Nous gravissons les 463 marches. Avouons-le, c’est exténuant, mais la vue que nous avons tout en haut est magnifique.

Coupole de la cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Photos ci-dessus : Le campanile de la cathédrale… qui maintenant nous semble tout petit!

Coupole de la cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Photos ci-dessus : Wow! Florence.

Coupole de la cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Photos ci-dessus : Céline souhaite, elle aussi, immortaliser le panorama.

Coupole de la cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Photos ci-dessus : Superbe.

Coupole de la cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Photos ci-dessus : Voilà l’église Santa Croce, là où nous étions ce matin.

Coupole de la cathédrale Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.

Photos ci-dessus : Un autre dôme imposant.

Nous redescendons et prenons la route du retour à l’hôtel. Il est 18 h 10!

Nous profitons d’une petite heure pour relaxer et reprendre des forces dans notre chambre avant de rejoindre le groupe dans le lobby de l’hôtel à 19 h 15. Nous sommes attendus pour le repas du soir au restaurant Osteria del Caffé Italiano, situé tout près de la piazza Santa Croce, un restaurant où l’on sert des plats typiquement toscans.

Ce fut un excellent souper : antipasti, spumante, soupe aux tomates, fusillis au lapin, filet de porc avec pommes de terre et un délicieux tiramisu. De plus, on nous a servi du vin rouge, un Chianti classico… avec le coq noir sur l'étiquette, un gage d'authenticité!

Après ce savoureux souper, nous revenons tranquillement à l’hôtel en marchant… Nous entrons dans notre chambre à 22 h 20, exténués!

Méli-mélo
Avant Rome, Florence a été la capitale de l’Italie durant six ans.

La famille des Médicis a été aux commandes de la ville de Florence pratiquement sans interruption de 1434 à 1743!

« Ferdinando I de Médicis (1549 à 1609) a légué sa fortune aux filles pauvres pour qu’elles aient une dote pour se marier », nous informe notre guide!

Deux Médicis ont été papes, Léon X et Clément VI.

Laurent le Magnifique, un artiste dans l’âme, était avant tout un homme de paix. Sous son règne, les cités de l’Italie du Nord vécurent en paix.

À suivre
Une autre balade dans la vieille ville de Florence!

Ponte Vecchio, Florence, Florence, Italie.

Photo ci-dessus: Le plus vieux pont de Florence, le Ponte Vecchio, a été construit en 1345. Au-dessus des boutiques de bijoux que l’on retrouve sur le palier du pont, il y a, depuis 1565, un long corridor qui est partie intégrante du « Corridor de Vassari » une voie qui relie les palais Vecchio et Piti. Ce corridor permettait aux Médicis de déambuler d’une de leurs résidences à une autre sans frayer avec le peuple. Ce passage, long d’un kilomètre abrite quelque 200 toiles représentant des membres de la famille Médicis!

Bibliographie
Atlas en fiches (Italie. L’Adige, le Pô, la Toscane, Venise, Florence) , Éditions Atlas, 2008;

Encyclopédie libre Wikipédia, Italie, Pavie, Milan, Vérone, Venise, Florence et une foule d’autres pages;

Guide Voir, Italie, Éditions Libre Expression, 2007, 720 pages;

Guide Voir, Florence et la Toscane, Éditions Libre Expression, 2009, 336 pages;

Venise et ses îles, Office de tourisme de Venise, 2007, 60 pages;

Venise reine de la mer, Edizioni Storti, 1972, 79 pages.

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