10
Mar/11
0

La « Cité des belles Tours » : San Gimignano

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 19e d'une série de reportages relatifs à un inoubliable périple dans le nord de l’Italie réalisé à l’automne 2009.

San Gimignano, Italie.

San Gimignano, Italie, lundi 19 octobre 2009 – Une promenade dans les petites rues étroites de San Gimignano, c’est une balade au cœur du Moyen Âge! En effet, il s’agit de la ville toscane qui a le mieux conservé son aspect de cette période de l’histoire où de riches familles rivales, parfois guelfes, parfois gibelines, élevaient des tours pour afficher leur richesse et leur puissance… et pour se protéger des intrus! Au XIIIe siècle, 76 tours (1) se dressaient au-dessus de la ville. Aujourd’hui, il n’en reste que 13! Mais, c’est plus qu’aucune autre ville de Toscane!

(1) : le nombre varie de 74 à 76 selon les ouvrages consultés.

Photos ci-dessus : Quelques-unes des magnifiques « belles tours » qui subsistent à San Gimignano, une cité qui a été inscrite à la liste du patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO en 1990!

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

L’autocar qui nous amène à San Gimignano quitte Pise et sa célèbre tour penchée à 14 h 20. Filant vers le sud, nous avons l’occasion d’admirer de très très beaux paysages toscans!

Nous croisons des oliveraies, des vignobles, des champs de blé et des marais salants.

Et afin de nous permettre d’immortaliser ces paysages, notre accompagnateur de Voyages Lambert, Jean-Marc Lechat, demande à notre chauffeur de s’arrêter en bordure de la route pour un petit arrêt photo.

Paysage de Toscane, Italie.

Photo ci-dessus : Paysage sublime de Toscane.

Paysage de Toscane, Italie.

Photo ci-dessus : Une petite maison typiquement toscane.

« Ici, il y a des verriers et des teinturiers » nous confie Jean-Marc, qui profite du trajet pour nous entretenir de la région et surtout de San Gimignano. Il nous parle de ses origines, de son histoire et de ce qu’on y verra aujourd’hui.

« La ville a été fondée officiellement en 1199, mais des preuves qu’elle existait dès le IXe siècle ont été retrouvées. Son nom provient du saint évêque de Modène, qui aurait sauvé le village des attaques des barbares.

… Au Moyen-Âge, elle était la rivale inconditionnelle de sa voisine Voltera, avec qui elle guerroya régulièrement. Elle se battit également avec Florence, Pise et plusieurs autres villes des alentours. Puis, en 1348, la peste la décima, comme beaucoup d’autres villes de Toscane. Le terrible fléau réduisit la population comme peau de chagrin, si bien qu’en 1353, elle passa sous la tutelle de Florence. »

Et Jean-Marc de continuer, « la ville compte aujourd’hui sur une population d’un peu plus de 7 000 habitants, soit la moitié moins qu’à la belle époque moyenâgeuse!

… Depuis le milieu du XXe siècle, San Gimignano est devenue un arrêt incontournable pour les touristes, qui la connaissent notamment pour son vin de réputation mondiale, le Vernaccia di San Gimignano!

… La cité est complètement entourée de remparts. Elle compte deux enceintes de murailles qui sont percées de huit portes, par ailleurs assez bien conservées.

… La sainte patronne de la ville est Santa-Fina. Malade depuis sa naissance, la sainte a passé sa vie couchée. Elle est décédée à San Gimignano un matin de 1253… un sourire aux lèvres. Quelques-unes de ses reliques sont vénérées dans la collégiale de San Gimignano. »

Nous approchons, déjà nous pouvons apercevoir au loin les tours qui se dressent dans le ciel!

San Gimignano, Italie.

Photo ci-dessus : San Gimignano et ses tours se découpant dans le bleu du ciel!

Le car s’immobilise à une des portes de la ville à 15 h 55. Nous descendons. C’est venteux et froid.

San Gimignano, Italie.

Photo ci-dessus : Les remparts bordent le stationnement où s’immobilise notre autocar.

Nous entrons dans l’enceinte de la ville et nous entreprenons une promenade qui va nous mener jusqu’au plus haut sommet de la cité…, d’où nous aurons un superbe point de vue sur la Toscane.

San Gimignano, Italie.

Photo ci-dessus : La porte par laquelle nous entrons dans l’enceinte de la ville de San Gimignano.

San Gimignano, Italie.

Photo ci-dessus : À peine avons-nous franchi les portes de la ville que déjà une tour nous apparaît!

San Gimignano, Italie.

Photo ci-dessus : Et malgré l’heure tardive, il y a foule

San Gimignano, Italie.

Photo ci-dessus : Dans une des nombreuses petites boutiques qui bordent la rue, cette belle assiette orne une vitrine.

San Gimignano, Italie.

Photo ci-dessus : Et si on lève un peu les yeux, nous pouvons admirer ces belles fenêtres.

San Gimignano, Italie.

San Gimignano, Italie.

Photos ci-dessus : Et d’autres tours…

San Gimignano, Italie.

Photos ci-dessus : Sur le parquet du magasin « La Buca », de la via San Giovanni, nous pouvons voir ce beau sanglier! Il s’agit d’un commerce où on vend d’ailleurs du jambon de sanglier… et du vin.

San Gimignano, Italie.

San Gimignano, Italie.

Photos ci-dessus : Superbes tours!

San Gimignano, Italie.

Photo ci-dessus : Que dire, une autre magnifique tour!

San Gimignano, Italie.

San Gimignano, Italie.

Photos ci-dessus : De magnifiques édifices superbement bien conservés.

San Gimignano, Italie.

Photo ci-dessus : Une porte donnant accès sur une très jolie place.

San Gimignano, Italie.

Photo ci-dessus : La Collégiale Santa Maria Assunta, le duomo de San Gimignano. L’église est située sur la « Piazza del Duomo ».

Et les tours se suivent à un rythme effarant!

San Gimignano, Italie.

San Gimignano, Italie.

San Gimignano, Italie.

San Gimignano, Italie.

San Gimignano, Italie.

Photos ci-dessus : La « Cité des belles Tours : San Gimignano!

San Gimignano, Italie.

Photo ci-dessus : Et me voilà sur le plus haut sommet de la ville… avec une vue imprenable sur la Toscane.

San Gimignano, Italie.

San Gimignano, Italie.

San Gimignano, Italie.

San Gimignano, Italie.

San Gimignano, Italie.

San Gimignano, Italie.

Photos ci-dessus : C’est si beau que j’en demeure coi!

Au terme de notre promenade, notre accompagnateur nous laisse un peu de temps libre. Nous profitons de l’occasion pour entrer dans quelques boutiques où d’ailleurs nous achetons une superbe lithographie de la ville.

Puis, nous y allons d’un petit arrêt dans un bistro, le « Café Armando et Marcella ». Nous savourons tout d’abord un expresso et un capucino. Puis, Jean-Marc se joint à nous et nous commandons des verres du fameux vin « Vernaccia ». Délicieux

Nous remontons en car à 17 h 45.

En cours de trajet, Jean-Marc distribue à chacun de nous une pâtisserie locale nommée «Ricciarelli». Dans les faits, nous devrions dire une Ricciarelli di Siena, un biscuit souple à base d'amandes, sucre et albumine d'œuf. Absolument délicieuse!

Il nous remet également une foule des textes documentaires sur Sienne, une de nos destinations de demain, sur Michel-Ange, sur Raphaël, sur Rome, sur le Vatican, etc.

Finalement, nous arrivons à notre hôtel de Florence à 18 h 50.

Après un petit détour à la chambre, histoire de nous rafraîchir un peu, nous retrouvons le groupe au restaurant de l’hôtel à 19 h 30, là où un autre grandiose repas nous attend.

Au menu pour ce soir : entrée de pâte ragusa, filet de porc et pommes de terre rôties, le tout arrosé d’un excellent Merlot. Pour dessert, crème glacée et expresso. Excellent repas!

Nous remontons à la chambre vers 22 heures… et nous refaisons nos valises!

Florence, Italie.

Photos ci-dessus : Tôt demain matin nous ferons nos adieux à Florence!

À suivre
En matinée demain matin nous visiterons Sienne, une ville riche du XIVe siècle avec ses palais monumentaux. Nous y verrons, entre autres, une cathédrale extraordinaire et une immense place centrale, la piazza del Campo où se tiennent des courses de chevaux!

La Piazza del Campo de Sienne, Italie.

Photo ci-dessus : La Piazza del Campo de Sienne, là où se déroule deux fois par année, le Palio!

Bibliographie
Atlas en fiches (Italie. L’Adige, le Pô, la Toscane, Venise, Florence) , Éditions Atlas, 2008;

Encyclopédie libre Wikipédia, Italie, Pavie, Milan, Vérone, Venise, Florence, Pise, San Gimignano et une foule d’autres pages;

Guide Voir, Italie, Éditions Libre Expression, 2007, 720 pages;

Guide Voir, Florence et la Toscane, Éditions Libre Expression, 2009, 336 pages;

Lonely planet, Italie, Lonely Planet Publication, 2010, 836 pages;

Patrimoine mondial de l’UNESCO, Éditions UNESCO, 2009, 832 pages ;

Venise et ses îles, Office de tourisme de Venise, 2007, 60 pages;

Venise reine de la mer, Edizioni Storti, 1972, 79 pages.

Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant