Le retour de Laforest : tout un soulagement!

Revue de presse

Stéphane Cadorette, Le Journal de Québec, le 4 mars 2011

Avec des pertes monumentales comme les Sébastien Boucher, Ivan Naccarata, Alex Nunez, Rene Leveret et Michel Simard, les Caps avaient besoin de Pierre-Luc Laforest autant que la religion catholique a besoin du Bon Dieu!

«C’était devenu très, très, très important», a concédé le gérant Patrick Scalabrini, sous le soleil de la Floride.

«Tout va tourner autour de lui. Après avoir perdu tous ces gars, ça nous prenait Pete. On se doutait bien qu’il reviendrait, mais ça fait du bien de confirmer.»

De son côté, même si le noyau de l’équipe a perdu quelques plumes, Laforest n’a jamais hésité à accepter de rejoindre les Caps. «On a perdu de vrais gagnants et c’est toujours dur à remplacer. Ce sera à moi et d’autres gars de mener les jeunes. On va intégrer les nouveaux dans la famille. Ce sera un vrai beau défi», s’est-il exclamé.

Vague d’embauches
Maintenant que Laforest est sous contrat, Scalabrini pourra enclencher en cinquième vitesse dans le reste de ses dossiers. Plusieurs annonces sont à prévoir dans les prochaines semaines.

Un cas à surveiller sera celui d’Eric Munson, un bon pote de Laforest qui a disputé 361 parties dans les majeures entre 2000 et 2009 et qui compte 183 coups de circuit en incluant ses chiffres dans le baseball affilié.

«Sa venue est toujours souhaitée», a indiqué Scalabrini. On conserve une place de vétéran pour lui jusqu’à nouvel ordre. Il n’a pas reçu d’invitation à un camp des majeures ni ailleurs, donc c’est de bonne augure pour nous.»

Sinon, le gérant s’attend à en savoir plus sur l’as joueur de troisième but Patrick Deschênes à son retour à Québec, dans deux semaines.

«Ça semble bien aller, mais il n’est toujours pas convaincu qu’il tiendra le coup sur des sprints à 100%. Ça nous prendra vite une décision pour se retourner de bord s’il ne revient pas.»

Laplante encouragé
En plus de retour de Laforest, le président Michel Laplante s’est pour sa part dit fort encouragé par les assises de la Ligue Can-Am, auxquelles il a assisté à New York cette semaine.

«J’ai fait partie de ceux qui ont le plus critiqué la ligue au fil des ans, mais ce que j’ai vu est très positif. Il y a du sang neuf avec de nouveaux propriétaires et on sent qu’aux États-Unis, l’économie revient. Des villes manifestent de l’intérêt à joindre la ligue pour les prochaines années», a-t-il souligné.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.